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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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3 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°534

Invincibles soldats roses

TOP 14... 3è journée                              Stade Français (1) – Montpellier (13)    24 – 9

Kockott aux commandes

Paris mène la danse

Samedi après-midi, à Jean-Bouin, les hommes de Parra (en l’absence de Laurent Labit retenu avec le XV de France) ont fait preuve d’une sérénité et d’une maîtrise en défense incroyables pour stopper les velléités des Montpelliérains et revenir au score rapidement après que celui-ci a été ouvert par deux pénalités de Carbonel (0-6), au bout d’une demi-heure de faux rythme.

Le temps d’endormir justement la défense des Cistes qui n’ont pas pu réagir devant la puissance d’Habel-Kuffner, au sortir d’une penaltouche dans leurs 22. (7-6).

Pourtant, Carbonel allait encore frapper, par sa botte magique, sortant un drop des familles qui redonnait l’avantage aux visiteurs (7-9).

Mais encore une fois, les Parisiens réagissaient aussitôt, avec Kockott qui lançaient, dans le fermé, ses trois-quarts à la conquête de l’en-but adverse, envoyant Ward puis Hamdaoui à dame, l’arrière local déployant ses cannes à toute vitesse pour le second essai maison. (14-9).

Le retour des vestiaires partira sur des chapeaux de roue, avec une chevauchée du turbo fidjien Dakuwaka tapant un coup de pied à suivre pour lui-même, à la manière de Penaud, mais sans pouvoir reprendre le cuir à cause d’un plaquage illicite de Coly. L’arbitrage vidéo sera sans appel. Carton jaune pour le demi de mêlée montpelliérain et essai de pénalité pour Paris.

Le point de bonus offensif en poche, les hommes de Parra ne le perdront pas, malgré les une dernière demi-heure à la faute (deux cartons jaunes) et à subir les assauts adverses. Ils ont mis les fils barbelés et n’ont jamais semblé paniquer, jusqu’à la dernière minute.

C’est le nouvel état d’esprit de ces soldats roses, solidaires, efficaces et toujours un brin opportunistes. Avec trois victoires, le Stade Français est la seule équipe invaincue et donc leader du championnat, avant six semaines de trêve automnales, coupe du monde oblige.

À la rentrée, avec le retour des internationaux et de Laurent Labit, le manager, ce sera une autre histoire…

Un nouveau championnat qui commence !

 

Les autres matches, en bref…

Oyonnax (11) Toulouse (5)                21-27

Un duel des champions

Il y a une division d’écart entre le TOP 14 et la PRO D2, ce n’est un secret pour personne, c’est même un pléonasme. Et ce match l’a confirmé, même avec ses seconds couteaux pour le champion de France en titre, plus affûtés que jamais, à l’image de Graou qui n’en finit pas de nous étonner en remplacement de Dupont.

Toutefois, en face, les Oyomen n’ont pas laissé leur part aux chiens. S’ils ont subi la première période, ils sont bien revenus dans la seconde, grâce à deux essais du puissant Grice, manquant de peu de gratter le point de bonus défensif, la dernière transformation par Soulan passant légèrement à côté.

Victoire logique et sans panache des Toulousains qui n’ont pas semblé s’arracher pour l’essai du bonus offensif, se contentant des trois essais acquis en 45 minutes (doublé de Graou et Tauzin). C’est qu’il s’agit clairement d’un exploit de venir gagner ici, à Charles-Mathon.

Pau (2) Lyon (10)                                40-10

L’accélération paloise

Après une première mi-temps fermée et neutralisée de part et d’autre, avec une pénalité et un essai partout (Maddocks puis Abrahams), la Section a haussé le rythme et le niveau de son jeu, laissant le Lou sur place, à la merci des fautes et des assauts palois.

Les trois-quarts locaux ont régalé le stade du hameau, à l’image du jeune ailier U20 champion du monde, Attissogbe, auteur de son premier essai en TOP 14, Laporte et Maddocks ajoutant le reste pour un bonus offensif bienvenu et mérité, après un sévère 30-0 en seconde période.

Pau s’installe sur le podium derrière le leader parisien.

Racing 92 (4) Perpignan (14)            59-10

Sans pitié

Samedi après-midi, sur le stade synthétique du Paris-la-Défense Arena, les hommes de Stuart Lancaster ont atomisé des Catalans, à la ramasse, dès la première période.

33-0 à la pause, puis 40, dès le retour des vestiaires, après six essais de Gibert, Natuivi, Joseph, et Laclayat, (ces deux derniers y allant d’un doublé), les Racingmen n’ont laissé que des miettes aux visiteurs, la tête sous l’eau, marquant néanmoins par deux fois, par Dubois et Velarte, avant d’encaisser trois nouvelles salves des locaux, par Natuivi (encore), Gomes Sa puis Taofifenua.

Un déluge d’essais pour le Racing quand Perpignan s’écrase à la dernière place sans la moindre victoire.

Castres (3) Bayonne (9)                    37-0

Des Basques aux abonnés absents

Le score résume à lui seul la partie à sens unique que s’est livré le CO face à un jeu bayonnais qui n’a jamais pu s’exprimer.

Et pourtant, le maestro Lopez jouait. Mais les Tarnais ont dominé la rencontre et ont su concrétiser leurs actions, plutôt quatre fois qu’une, grâce à Hulleu, Seguret, Nakarawa et Lebrun.

Un bonus offensif qui fait du bien, juste avant la trêve automnale.

Clermont (6) La Rochelle (7)            11-10

Un point d’honneur

Samedi soir, dans un Michelin chaud bouillant, les Auvergnats ont fait preuve d’un caractère qu’on ne leur connaissait plus depuis l’ère Cotter.

Démarrant en trombe un match annoncé compliqué, face à des Maritimes bien armés et venus faire un coup au pays des volcans, les hommes d’Urios ont conquis d’entrée leur public, après l’essai de Yato, au bout de trois minutes.

Seulement, derrière, la mainmise sur le ballon était rochelaise et c’est logiquement que l’ancien de la maison, Cancoriet, concrétisait le premier essai des visiteurs (5-7). Si Leyds passait la transformation, là où le spécialiste de la discipline avait échoué, vingt minutes avant, il ne faut pas se leurrer, le but n’a jamais été maîtrisé du côté de l’ailier sud-africain, laissant beaucoup de points en route, tandis que c’est bien celui d’Urdapilleta qui sauvera les Jaunards, in extrémis, malgré deux échecs sur des tentatives difficiles.

Dans un match cadenassé, où les défenses ont pris le pas sur les attaques, l’ASM a tenu bon, jusqu’au bout du pied de son buteur inscrivant la pénalité de la gagne, pour un petit point d’écart, mais un point d’honneur qui n’a pas échappé aux supporters auvergnats. la saison s’annonce bien différente de la précédente.

Bordeaux (8) Toulon (12)                  ce dimanche 21h05

plus d'infos à suivre...

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine… et les 6 suivantes !

À vos marques, prêts… Pariez !

Les Bleus ouvriront le bal de la dixième Coupe du monde, la deuxième en France, vendredi soir, comme longuement attendu, face aux All-Blacks, tandis que les autres nations leur emboîteront le pas pour sept semaines de spectacle sous les yeux des joueurs du TOP 14, au repos forcé jusqu’à la finale. Tant mieux !

En préambule… pour les non initiés

Cette compétition suprême promet d’être bien différente des précédentes, à bien des titres.

D’abord, parce qu’elle se déroule chez nous, et pour quelques billets dégotés ci-et-là, on va pouvoir vivre l’ambiance au plus près, dans les stades.

Pour moi, ce sera le chaudron de Geoffroy-Guichard et le Stade de France, pour deux affiches aux enjeux bien différents (Australie-Portugal puis Irlande-Ecosse).

Ensuite, parce que pour la première fois, depuis 2007 et sa première organisation, la France fait partie des favoris pour soulever la coupe Webb-Ellis, le 28 octobre prochain.

Et pour la première fois, également, les quatre meilleures nations du monde (regroupées dans les poules A et B) devraient se rencontrer dès les quarts de finale, nous offrant alors, avant l’heure, deux véritables « finales » qui en élimineraient deux, presque injustement.

FranceAfrique du Sud (ou Irlande) suivi de Nouvelle-ZélandeIrlande (ou Afrique du Sud).

Malheur aux perdants !

Capture d’écran 2023-09-03 à 11

Ce qui laisse de l'espoir dans l’autre tableau (poule C et D) pour atteindre les demi-finales. Cela concerne des grandes nations, en baisse de niveau depuis deux ans, comme l’Angleterre, l’Australie et le Pays de Galles, sérieusement menacées par l’Argentine (favorite) et des outsiders morts de faim, en constante progression, comme les Fidji.

Si l’Écosse est mal tombée pour espérer voir un quart de finale, derrière les deux meilleures nations du globe, il n’empêche que la préparation du XV du Chardon a montré qu’il pourrait bien être la surprise de la poule B en éliminant des poules l’Irlande ou l’Afrique du Sud, un peu comme les Gallois avec les Anglais en 2015.

Moi, j’y crois ! SCOOOOOT-LAAAAND !!!

Si vous atterrissez seulement aujourd’hui sur la terre ovale du Rugby et que vous êtes amené à parier sur un match avec des amis, alors voici le nouvel ordre mondial à connaître pour appuyer votre pronostic et vous épargner le ridicule.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir !

NB : Comment lire les couleurs du tableau ?

  • 4 grands favoris, au-dessus du lot
  • 6 concurrents sérieux pour une finale
  • 5 nations qui s’accrocheront mais ne monteront pas dans le quart
  • 5 « punching bonus » qui vont prendre cher…

 

Au programme* de la 1ère semaine du Mondialdès le vendredi 8 septembre :

    France – Nouvelle-Zélande (A), à 21h15         (Stade de France)

Puis, samedi 9 septembre :

    Italie – Namibie (A), à 13h                            (Saint-Etienne)

    Irlande – Roumanie (B), à 15h30                   (Bordeaux)

    Australie – Géorgie (C), à 18h                        (Stade de France)

    Angleterre – Argentine (D), à 21h                  (Marseille)

Enfin, dimanche 10 septembre :

    Japon – Chili (D), à 13h                                 (Toulouse)

    Afrique du Sud – Écosse (B), à 17h45             (Marseille)

    Pays de Galles – Fidji (C), à 21h                     (Bordeaux)

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de TF1, M6 ou France TV

 

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DB - COUV finale (Recto)

Une Coupe du monde mort de rire...

(cliquez sur l'image pour en savoir plus)

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