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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 décembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°550

Ça roule pour le champion

TOP 14... 10è journée                              Toulouse (7) – Toulon (5)    25 – 17

Lebel pour la victoire finale !

Le diesel et l’électrique

Samedi soir, à Ernest-Wallon, pour clôturer cette dixième journée festive, on a eu droit à une petite fable de Noël autour d'une course-poursuite de bolides à deux vitesses, entre deux tempéraments, aux moteurs bien différents.

Le XV toulonnais a démarré au quart de tour, dans un vrombissement électrique. Flashé à deux-cents à l’heure, dans les 22 toulousains, il a surgi, tous feux allumés, éblouissant un concurrent figé comme un lapin au milieu de la route, sous le regard médusé d’un public impuissant, qui regardait son équipe à un cheveu de se faire écrabouiller par la puissance du bolide qui lui faisait face, préférant le laisser filer.

Deux accélérations tonitruantes !

La première, boostée par un Priso au volant de sa relance, en mode turbo, transperçant la défense locale avant de la dépasser, des mains de trois-quarts sur le cuir qui dévalait de long en large, avalant les mètres sans se faire prendre pour l’essai tranchant de Smaili. Décoiffant !

La seconde, dix minutes plus tard, en passant la vitesse supérieure, grâce au moteur surpuissant des avants, pour l’essai en force de Tolofua. Imparable !

Vingt minutes de démonstration d’une mécanique agressive efficace qui venaient de semer le XV local, et le trouble dans les tribunes, mais qui semblaient avoir aussi consommé toute l’énergie d’un bolide plus gourmand qu’un diesel qui chauffait à l’intérieur des Toulousains, rongeant leur frein.

Leur réaction ne s’est pas fait attendre, sur une accélération soudaine de Delibes qui faisait enfin ronfler le moteur de la machine offensive haut-garonnaise, pulsant les séquences de jeu au large des trois-quarts pour le premier essai maison, conclu par l’ailier en feu, à l’origine de l’action. Si Ramos manquait la transformation, le pack des avants ne manquait pas, lui, de s’illustrer, cinq minutes plus tard, dans l’accélération suivante, pétaradant en mauls destructeurs avant que Mauvaka ne franchisse la ligne, propulsé par Jelonch en appui.

Surprise ! Le diesel toulousain était dans le rétroviseur varois.

Avec seulement deux longueurs de retard, alors que le bolide électrique toulonnais semblait encore en charge, au retour des vestiaires, l’attelage local démarrait le second tour de piste en pleine puissance, fort d’une mêlée conquérante, offrant les premiers points à Ramos, faisant passer les siens devant pour la première fois (15-14).

Son homologue varois, Biggar, avait beau les lui reprendre sur leur première faute, les champions de France en avaient encore sous le capot et enfumèrent la défense adverse derrière une succession de passes millimétrées sur un pas dont la dernière, sautée, de Kinghorn trouvait Lebel en coin pour l’essai de la gagne. Ramos transformait sans problème et ajoutait même trois points de plus pour sécuriser la victoire.

En fin de rencontre, avec un peu plus de jus sous le capot avec l’entrée du banc, les visiteurs remettront les gaz, offrant l’occasion à Hervé d’accrocher le point de bonus défensif sur une ultime pénalité dont le tir frôlera le poteau droit. Il faudra la hargne d’un Willis tout frais pour que les locaux mettent fin aux espoirs varois, en grattant leur dernier ballon, après la sirène.

Avec cette victoire, sans bonus, Toulouse reste collé au peloton du TOP 6, à une longueur derrière des Toulonnais, à (re)charge de revanche.

Moralité : Rien ne sert de vrombir, il faut carburer à point.

 

Les autres matches, en bref…

Perpignan (13) – Bayonne (10)            36-10

Festival de Noël à Aimé-Giral

Vendredi soir, pour l’ouverture de cette dixième journée, à l’approche de Noël, les Catalans ont offert un magnifique cadeau à leur public d’Aimé-Giral, une victoire bonifiée, un bras d’honneur à la dernière place et une promesse de tout donner pour rester dans l’élite du rugby français.

Tout a merveilleusement bien démarré, comme dans un conte de Noël, avec ce premier essai du talonneur Lam, derrière un bon ballon porté, au bout de cinq minutes seulement. Après dix minutes de domination basque, les hommes d’Azéma, solides en défense, bénéficiaient d’une interception de Crossdale qui lançait une contre-attaque improbable, conclue par Allan servi par une chistéra incroyable de De la Fuente. Les Bayonnais remettaient aussitôt la main sur le ballon et répondaient du berger à la bergère, avec un contre tout aussi fulgurant, envoyant Paulos à dame.

Mais ce Perpignan-là semblait intouchable, et la suite ne laissera plus rien aux visiteurs, avec deux nouveaux essais en fin de première période, signés Oviédo et Mycintyre, derrière un maul puis sur une passe millimétrée d’Écochard. Deux autres parachèveront ce festival de Noël, au retour des vestiaires. D’abord, sur une course phénoménale de Crossdale, descendu du ciel de son aile, enfumant la défense adverse dans toute sa largeur, pour servir son alter-ego, sur l’autre aile, Verdamu. Ensuite, par Taumoepeau, interceptant un ballon offert par Hodge, pour le sixième essai, sacrant une victoire nette et lumineuse des Catalans.

Montpellier (14) – Castres (6)             30-21

Enfin !

Le lendemain, sous pression, les Montpelliérains se devaient de l’emporter pour rester en vie dans ce championnat, après huit défaites de rang. C’est chose faite, et plutôt bien ! Dans le premier acte, tout du moins, avec ces trois essais signés Serfontein, Tauleigne et Vincent, alors que les Castrais peinaient à réagir, avec un seul essai de leur ouvreur, Popelin, le bonifiant d’une pénalité pour rester dans la partie à la pause (21-13).

Mais c’est bien son vis-à-vis local, Carbonel qui entérinera la victoire des Cistes, par un jeu au pied précieux et précis alors que son équipe avait encaissé un essai d’entrée, par Botitu, puis évolué en infériorité numérique durant dix minutes de temps forts adverses, à deux doigts de payer cher son indiscipline, le carton contre Willemse n’étant que jaune.

L’essentiel est là et le staff de Collazo peut respirer autant qu’espérer, après cette deuxième victoire consécutive (la dernière concernait la coupe d’Europe).

Bordeaux (4) – Lyon (12)                    46-10

Sans Penaud, comme c’est bizarre !

À Chaban-Delmas, vendredi soir, après une petite demi-heure d’errements offensifs, les coéquipiers de Jalibert ont enfin trouvé la faille dans la défense lyonnaise pour inscrire leur premier essai, par Gazzoti, tandis que Rattez, quelques minutes avant, avait déjà trouvé le chemin des dames pour les visiteurs.

Il faudra ce plaquage dangereux de Taofifenua pour faire basculer le match, le seconde-ligne lyonnais écopant d’un carton rouge qui sera préjudiciable pour le reste de la partie, alors à 11-10. Dans la foulée, la mêlée locale explosait celle adverse, en infériorité numérique, pour l’essai de Tatafu, juste avant la pause et une deuxième mi-temps à sens unique.

Depoorteres, dans un intervalle, dès le retour des vestiaires, puis Ricard, derrière un ballon porté, Tambwe, sur une passe sublime de Garcia, dès leurs entrées, et enfin Moefana, pour clôturer ce bouquet d’essais. Quoi ? j’ai pas dit Penaud ? Comme c’est bizarre !

Stade Français (3) – La Rochelle (9)   18-13

Tempête sur les Maritimes

Un peu plus tard, à Jean-Bouin, les Rochelais ont subi une nouvelle désillusion face à des Parisiens qui ne se sont pas fait prier pour bonifier les offrandes de leurs visiteurs. Joyeux Noël Paris ! Pourtant, la possession et les velléités offensives étaient du côté des Maritimes, en première période, mais à trop rendre le ballon facilement, les relances des défenseurs locaux ont fini par trouver la faille dans leur défense pour prendre les devants à la pause, après l’essai de Ward (10-3).

Le second acte n’allait pas arranger les choses, surtout après le carton rouge contre Danty pour s’être essuyé les crampons sur Ward, d’autant que les Parisiens trop approximatifs jusque-là, semblaient peu enclins à tuer le match. Mais en supériorité numérique, ça semblait plus facile, Hamdaoui doublant la mise et laissant les siens rêver d’un bonus offensif.

Seulement la volonté restait rochelaise et Silatolu Latu concluait un ballon porté, tout en puissance, comme les hommes d’O’Gara nous avaient habitués par le passé. Réus, entré quelques minutes auparavant, passait une transformation importante qui laissait, en plus des regrets, le point défensif aux Maritimes. Mais que cette saison est compliquée pour les doubles champions d’Europe en titre, sur tous les tableaux.

Pau (2) – Clermont (8)                        22-11

Moche comme un pull de Noël

On savait qu’au Hameau, les Palois savent recevoir et qu’on n’y repart rarement sans quelques essais dans la musette. Mais ce que l’on savait moins, c’est que les Clermontois, la veille de Noël, arrivent rarement les mains vides, des cadeaux et des maladresses pleins les bras. Samedi après-midi, ils ont même eu le mauvais goût d’habiller leur jeu comme on vêt un pull de Noël.

Après vingt minutes de jeu approximatif, de part et d’autre, les locaux ont fini par trouver une touche dans les 22 des Jaunards qui ont sauté sur l’occasion pour le premier cadeau, leur talonneur Fainga offrant directement la balle à un adversaire avec la complicité de tout l’alignement, immobile. Après deux charges au près, le pilier local Fisi’ihol aplatissait le cuir, tout juste déballé d’un maul, dans l’en-but auvergnat. Quelques minutes plus tard, c’était au tour d’Urdapiilleta de sortir sur blessure afin de laisser Belleau buter « sur » ses coups de pied « carré », même si la première pénalité, face au poteau, de l’ouvreur est passée sans problème, la suivante, plus lointaine échouait piteusement juste avant la pause (10-3).

Le second acte offrait d’entrée une balle d’essai aux Palois, Simmonds transperçant trop facilement le dernier rideau clermontois. Il faudra attendre l’heure de jeu pour voir les trois-quarts auvergnats lancer une belle contre-attaque, conclue par Fourcade, tout juste entré. L’espoir était alors permis d’un retour en force des Jaune et Bleu que la transformation manquée de Belleau n’aidait en rien. Heureusement, la pénalité suivante était plus heureuse, ramenant le score à 17-11. Seulement, dans les dernières minutes, un nouveau ballon rendu par Raka relançait la ligne d’attaque locale, laissant filer Tuimaba à dame.

Pire, les Jaunards, trop généreux, étaient à deux doigts de laisser Gailleton ouvrir le paquet du bonus offensif, mais le Père-Noël au sifflet s’est ravisé, gentiment, alors que Moala venait de vendanger juste avant l’essai du bonus défensif.

Pau grimpe sur le podium, à hauteur de Paris, tandis que Clermont stagne dans le ventre mou du classement, derrière le peloton du TOP 6.

Racing 92 (1) – Oyonnax (11)             66-10

Un carton à mi-temps

Quelques heures auparavant, les Racingmen ont corrigé les Oyomen à Paris-la-Défense Arena, non sans avoir pris le temps de démarrer leur machine offensive, après une grosse demi-heure de rodage.

Le Garrec donnait le ton, avec un doublé juste avant la pause, tandis qu’il récidivait, au retour des vestiaires, pour un triplé gagnant, Sanconnie, Laclayat, Kamikamica,Wade, Klmenczak et Baudonne, dans un doublé, complétant la démonstration totale et implacable des hommes de Lancaster. En 50 minutes chrono. L’essai d’Hermet, en fin de match, sera anecdotique, tant les Aindinois ont subi toute la partie.

Une victoire bonifiée qui hisse le Racing en tête du championnat.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Pour bien finir l’année, place au Boxing Day !

Le championnat du rugby français se pare de ses plus belles affiches, à visionner d’affilée, sous la couette, et sans sortir du lit, du vendredi soir au dimanche après-midi.

Au programme* de la 11ème journée du TOP 14, dès le vendredi 29 décembre :

    Oyonnax – Pau, à 19h

    Clermont – Bordeaux, à 21h

Puis samedi 30 décembre :

    Lyon – Montpellier, à 14h

    Bayonne – Racing 92, à 16h

    Toulon – Stade Français, à 18h

    La Rochelle – Toulouse, à 21h05

Enfin, dimanche 31 décembre :

    Castres – Perpignan, à 14h

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

Du côté de l’Élite 1 féminine

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

#TOP14 #STRCT #Rugby #Toulouse #Toulon #carbure #electrique #diesel

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