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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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18 octobre 2015

Les brèves d'Ovalie - Edition n°190

A l'heure du débarquement...

Mondial 2015... les quarts                  Nouvelle-Zélande – France     62 – 13

NZ Frnce 2015

EN-FIN !

Du Nord-Pas-de-Calais aux Bouches-du-Rhône, la France entière a assisté samedi soir au débarquement des forces expéditionnaires alliées du Grand Rugby sur les côtes de Cardiff…

Une flotte de All Blacks, partie du port de Kapa O Pango, a débarqué sur les plages du Millennium avec pour mission de libérer le Rugby français et son French Flair, sequestré des mains d'un sélectionneur totalitaire qui a occupé le XV de France pendant quatre années malgré une résistance intérieure peu audible dans les rangs des médias et des supporters.

C’est chose faite ! Et avec une facilité déconcertante.

Touché à plusieurs reprises – dès la 10ème minute avec l’essai en contre et la blessure de Michalak, tout un symbole, tant l’ouvreur français est le point névralgique du système Saint-André, puis à la 23ème par une percée incisive de Milner-Skudder qui renverse d’un crochet dévastateur le pauvre Dulin, autre point sensible à l’aile gauche, quand enfin Carter, commandant des opérations, leurre toute la défense avec une chistéra magistrale pour son artilleur Savéa – 

l’ennemi capitule à la demi-heure de jeu.

Ce n’est pas l’essai en force, plein de détermination de Picamoles, seul survivant de ce naufrage collectif, qui changera la donne avant la pause, puisque Savea récidive dans un déboulé en rafales qui décime trois défenseurs, coup sur coup, impuissants.

Ca fait mal aux corps et au score. 29-13.

De retour au combat, l’armée de Saint-André est mentalement affectée et ne sera que l’ombre d’elle même durant la seconde période, à l’image de sa réaction au haka d’avant match, apathique, résignée, spectatrice, à 40 mètres de son adversaire, tel le fossé qui sépare les rugbys de ces deux nations.

Et c’est la débâcle dans ce second acte, 33 points à rien, une démonstration qui tourne à l’humiliation.

Une déculottée historique… Neuf essais !

62 à 13. Du Nord-Pas-de-Calais aux Bouches-du-Rhône, partout en France on fête cette libération.

Il ne tient qu’au Général Novès de reprendre le flambeau et de hisser à nouveau l’étendard du « French Flair » dans un discours où on l'entend déjà nous clamer :

« Il y a là des minutes, nous le sentons tous, qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Notre Rugby, Rugby outragé, Rugby brisé, Rugby martyrisé mais notre Rugby libéré ! »

Si le débarquement de Philippe Saint-André ne surprend désormais plus personne dans son suicide programmé depuis quatre ans, il se peut que d’autres têtes tombent dans les plus hautes instances du Rugby français, coupables d’avoir soutenu un régime qui a plongé le XV de France dans les années les plus sombres de son histoire.

Et ce ne serait que justice.

Merci aux All Blacks pour cette fessée salvatrice.

 

Les autres quarts en bref…

Un hémisphère mort…

Tout un symbole. Le rugby de l’hémisphère nord, sur ses terres britanniques, vient de sombrer en quart de finale face à la suprématie de son vis-à-vis de l’autre côté de l’équateur.

Et ce, en trois nouveaux actes, tous spectaculaires, après celui démonstratif du champion du monde.

 

Afrique du Sud – Pays de Galles         23 – 19

Dès samedi après-midi, les Gallois échouaient d’un rien face aux Sud-africains. Intenables, les Diables rouges ont bougé leur adversaire, menant au score tout du long après avoir marqué les premiers par Davies, grâce à l’inspiration d’un Biggar des grands jours.

Mais en deuxième période, malgré un drop somptueux de l'ouvreur gallois, l’autre buteur des Springboks parvient à rivaliser au pied d’un autre drop qui laisse les siens dans le match jusqu’à ce geste fabuleux de Vermeulen. A cinq minutes de la fin, le troisième ligne sud-africain lance Du Preez dans l’en-but alors que Cuthbert a délaissé coupablement son aile.

C’est cruel pour le XV du Poireau qui tenait jusque-là remarquablement en défense face aux salves répétées des Sud-africains.

L’opposition des nations ennemies en demi-finale promet un beau spectacle. Avantage aux All blacks !

 

Irlande – Argentine                           20 – 43

Dimanche, les Pumas ont été extraordinaires dans un match qu’ils ont mené de bout en bout face à des Irlandais sur le reculoir et à la peine offensivement, encaissant 2 essais magnifiques dès l’entame par ces Argentins survoltés (Moroni et Imhoff) avant de répondre par Fitzgerald à la demi-heure de jeu.

Pourtant en seconde période, le XV du Trèfle revient à 3 petits points et a la possibilité de renverser le cours du match quand les Pumas exploitent toutes ses erreurs, inscrivant deux nouveaux essais en fin de match par Tuculet et Imhoff qui enterrent définitivement les espoirs des hommes verts.

Une énorme sensation ici encore à Cardiff où des Européens s’inclinent une nouvelle fois devant leur public.

 

Australie – Ecosse                            35 – 34

On ne donnait pas cher de la peau des Calédoniens.

Et pourtant qu’ils ont été héroïques, à un cheveu de l’exploit, comme leurs voisins gallois la veille…

Cruelle pénalité de la gagne de Foley à la dernière minute qui laissera beaucoup de regrets aux Ecossais qui n’ont pas su gérer cette dernière touche sur leur lancer. Pire, ils écopent d’une pénalité pour un en-avant repris par un des leurs… Imaginaire à la vue du ralenti. C’est bien un Australien qui touche la balle en dernier. Ainsi va le rugby...

Mais le match ne s’est pas seulement joué sur ce fait de jeu, tant la domination australienne était réelle et a accouché de 5 essais quand le XV du Chardon lui répondait par 3 réalisations dont la dernière, une interception géniale de Bennett, clouait les Wallabies.

Le manque de réussite de Foley sur les transformations sera compensée par ce dernier coup de pied gagnant qui prive l’Ecosse de sa deuxième demi-finale de son histoire, après 1991.

Dur dur… mais que les hommes de Vern Cotter ont fait plaisir à voir ce dimanche après-midi, dans un match sensationnel. On en redemande dimanche prochain entre les Argentins et les Australiens.

 

En bref, la 5ème journée du TOP 14…

Un quatuor qui tient la corde !

Clermont – Pau                         35-10

Le leader en fanfare !

C’est devant un public déjà blasé, de cinq ou six milliers de personnes à peine, que Clermont a décroché son quatrième bonus offensif sur cinq possibles, accentuant d’un point de plus son avance sur ses poursuivants.

Cinq essais contre un seul en fin de match pour les Palois, dominés des pieds à la tête pendant 80 minutes. Qu’est-ce que ça va être quand la dizaine d’internationaux asémistes va reprendre du service !

Grenoble – Montpellier             19-30

Comme du papier à musique !

Sans faire de bruit, ni grande impression, les Montpelliérains avancent dans ce championnat avec réussite, surprenant pour la seconde fois à l’extérieur des adversaires poussés à la faute et qui ont offert à nouveau des occasions à Paillaugue de parfaire leur score, jusqu’à la victoire.

Les Isérois se sont faits prendre chez eux, comme les Bordelais à Chaban Delmas, en seconde période, craquant sous une mêlée héraultaise conquérante (essai de pénalité à la 63è).

Le jeu de Jake White semble réglé comme du papier à musique. La prochaine rencontre face aux Clermontois promet une belle opposition pour la première place.

Toulouse – La Rochelle            39-22

Le grand tintamarre !

Les Toulousains se sont bien compliqués la tâche face aux Maritimes, bien appliqués en défense et qui ont su aussitôt répliquer à l’essai de Flood par celui de Roumieu. Pourtant les Rochelais ont cédé en seconde période à quatre reprises offrant même le bonus offensif aux locaux avant l’heure de jeu.

Seulement les Haut-Garonnais se sont mis à jouer faux et n’importe comment laissant les visiteurs remettre la main sur le ballon, les privant du bonus définitivement avec deux nouveaux essais.

La bonne fin de match des Stadistes n’enlèvera rien à la frustration laissée dans les tribunes d’Ernest-Wallon. En espérant que ce ne sera pas une habitude cette saison.

Oyonnax – Racing 92                9-18

Piano, piano..

Patients, appliqués, les Racingmen ont su tirer profit des maladresses des locaux pour s’imposer finalement avec deux essais dont le dernier sur la sirène qui enlève le bonus défensif aux Oyomen.

Les hommes du duo Labit-Travers poursuivent leur bon début de saison dans le carré de tête.

Brive – Toulon                         29-26

D’un cheveu…

A l’image de la dernière pénalité obtenue, les Toulonnais ont raté l’occasion de repartir avec au moins le match nul, à défaut de mieux, dans un match à leur portée.

Deux essais partout dans un match brouillon qui sourit au final aux Brivistes, invités surprises du TOP 6 devant les Varois et les Bordelais, ex-aequo.

Agen – Bordeaux                      16-31

Un festival Serin...

Les Bordelais s’en sont remis au pied de leur ouvreur Serin, qui a totalisé 26 points à lui tout seul (Connor complétant ceux du seul essai de son équipe), pour venir à bout d’Agenais trop indisciplinés pour exister dans la rencontre.

Agen est la nouvelle lanterne rouge du championnat derrière La Rochelle et Oyonnax, un point devant.

Stade Français – Castres          22-9

Le sursaut parisien.

Grâce à un essai de Bonneval et de la botte de Plisson, les Parisiens se sont sortis des griffes du XV castrais, approximatifs dans la finition, pas de quoi inquiéter la défense des champions de France.

Paris sort de la zone rouge et va devoir confirmer à l’extérieur ses ambitions dans le jeu pour espérer rejoindre le peloton de tête.  

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

La Coupe du monde nous présente ses demi-finales 100% sudistes.

Comme un air de Four-Nations :

  • Nouvelle-Zélande – Afrique du Sud, samedi à 17h (TF1)
  • Argentine – Australie, dimanche à 17h (TF1)

 

Quand le TOP 14, heureux de retrouver ses compatriotes, va poursuivre sa route avec des affiches de sa sixième journée pas moins alléchantes.

A suivre dès vendredi 23 octobre :

  • Racing 92 – Stade Français, à 20h45 (C+ sport) : un derby sulfureux.

Samedi 24 octobre, ensuite :

  • Pau – Brive, à 14h (r+) : à l’heure du danger,
  • Castres – Grenoble, à 14h (r+) : se remettre sur de bons rails,
  • Toulon – Oyonnax, à 14h (r+) : hausser le ton,
  • Bordeaux – Toulouse, à 14h30 (C+) : bon test avant l'Europe.
  • Montpellier – Clermont, à 20h45 (C+ sport) : à portée de trône.

Enfin, dimanche 25 octobre pour clore la journée :

  • La Rochelle – Agen, à 12h30 (C+) : sortir la tête de l’eau.
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Commentaires
J
Le changement de sélectionneur n'est pas le seul enjeu des années à venir pour l'équipe de France. En effet, il faut pouvoir redéfinir les objectifs du XV de France. On ne peut plus continuer à galvauder le tournoi des 6 nations, rendez-vous majeur de l'équipe de France avec ses supporteurs.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut que la FFR prenne ses responsabilités.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut de la stabilité dans l'équipe, remonter dans le classement des 6 nations européennes et enfin avoir comme objectif la prochaine coupe du Monde.
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F
Désolé Tonio je vais encore jouer au gars chiant mais rien que le Enfin!me gonfle : comme si tu n'attendais ça de ce match et que au fond tu jubilles<br /> <br /> Ok ça y est psa va partir, et alors? Qui aurait fait mieux? Avec qui?<br /> <br /> Avec ceux que tu avais vu dans les selectionnés pour la coupe du monde? A mon avis tu es pas loin d'avoir gagnée non?<br /> <br /> Pour moi Le probleme n'est pas psa c juste que l on ne pratique pas Le meme sport que les blacks<br /> <br /> Et aussi j'aimerai savoir Le niveau de controle anti dopage de la cdm <br /> <br /> Là je m adresse au specialiste tu dois savoir, zero info sur l equipe ou rugbyrama
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P
Merci pour ces commentaires si pertinents et l'humour en prime. <br /> <br /> Concernant les All Blacks, depuis le début du championnat du monde, les commentateurs de toute sortes ne cessaient de dire qu'ils n'étaient pas si brillants qu'avant.<br /> <br /> Une fois de pus, les "spécialistes" nous ont montré la justesse de leurs analyses...
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