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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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15 mai 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°220

50 nuances de regrets...

CHAMPIONS CUP... Finale               Racing 92 – Saracens        9 – 21

Racing Saracens 2016

ou les tribulations d’un puceau anesthésié.

Car pour sa première finale européenne, le Racing s’est laissé dominer et a souffert durant 80 minutes, sans jamais vraiment prendre son pied au jeu que lui a imposé d’entrée son adversaire... d'un genre pervers.

Drôle de manière de s'y prendre pour jouir une première fois… d’un titre.

« C’était voulu d’être plus restrictif. Nous voulions éviter de nous exposer car ils exploitent très bien les failles dans les défenses et cela aurait fait leur jeu. » (Rémi Talès)

Ben voyons !

Voilà en quelques mots, toute l’ambition résumée du jeune puceau.

Samedi après-midi donc, pour assouvir son désir qui le titillait depuis quinze jours déjà, la bande à Carter a préféré garder son jeu dans son slip plutôt  que de le mettre à nu et mettre un bon coup dans cette finale qui ne demandait que ça, toute émoustillée qu’elle était dans son stade, aux mensurations étourdissantes (pas loin de 60000 spectateurs) et qui mouillait sur sa pelouse au fil des minutes, de plus en plus intensément.

Mais vas-y… JOUE COUILLON !

Rien. Pas une once de jeu au large. Le jeune premier s’est contenté d’admirer la belle se faire prendre sous ses yeux par son adversaire, avec tellement de brutalité et si peu d’élégance qu’il a bien été le seul dans cette partie à prendre son pied.

Par 7 fois, à coups de pénalités, que le duo Owens-Farrell s’est régalé à user, en punitions sadiques dès que le couillon était pris la main dans le caleçon, comme autant de coups de fouet à vif.

Pauvre finale, pauvre rugby ! Pourquoi tant de haine ?

Pourquoi si peu d’amour du jeu ?

Pas un essai, que du jeu au pied et des ballons rendus, entre(dé)coupé de violence gratuite à chaque ruck, des effets spéciaux en défense inversée, des cris d’horreur après chaque choc pour finir en protocole commotion.

Carter, blessé avant le match sera transparent. Machenaud, choqué pendant la première période suivra le protocole commotion. Les deux sortiront, symbole du désaveu et de l’impuissance de cette équipe à faire sans eux... du jeu.

Les Sarries, eux, n’en avaient apparemment rien à branler du plaisir de jouer.

Ils ont défoncé, empilé, désossé et enquillé, se décarcassant au bout du compte pour avoir le bon rôle aux yeux du seul stratège de cette finale, Monsieur Owens, metteur en scène plus qu’arbitre, scénariste et réalisateur de son propre film, où il n’y a incontestablement qu’un premier rôle, le sien.

Pauvre finale !

Si les Sarries ont été plus forts, les Racingmen ont été désolant de soumission, ne déployant leurs efforts qu’en défense pour un jeu restrictif calculé (selon Rémi Talès) et surtout perdant.

Bravo aux Saracens pour ce premier sacre depuis le temps qu’ils l’attendaient.

Mais je ne m’attarderai pas plus donc sur cette triste finale et ne garderai en tête ce dimanche soir que la belle journée de rugby à 7 à Jean Bouin(*) durant laquelle je me suis régalé à voir du jeu, du vrai... enfin !

Et même nos Tricolores ont été de la fête… Battre deux fois les Argentins dans le même week-end, quel pied !

Vivement Rio !

(*Classement final : 1- Samoa ; 2- Fidji ; 3- France ; 4- Argentine ; 5- Afrique du Sud)

  

En bref, la finale de la Challenge Cup...

Harlequins – Montpellier                 19 – 26

Du « Plessir » mesuré !

Bien sûr que ça fait plaisir de voir cette équipe montpelliéraine soulever un trophée. Pour son public, pour le palmarès du club (son premier), pour tous les Français heureux de voir à nouveau un club tricolore remporter un titre majeur, même si ce n’est pas celui suprême à la une précédemment.

Bien sûr que la victoire, comme le titre, est méritée. Pour cette équipe monstrueuse d’efficacité en défense et en savoir-faire pour déjouer les tentatives d’adversaires aussi coriaces et expérimentés que les Quins, avec Roberts, Brown, Visser, Care et Evans en ligne d’attaque (rien que ça).

Bien sûr que vous me voyez venir avec mes gros sabots, comme on la voyait venir cette armada de mercenaires qui a mis la main sur le club du richissime président Altrad.

Jack White, le nouveau manager du MHR, un blanc de blanc d’Afrique du Sud, a sélectionné les meilleurs Afrikaners de son pays pour distiller un rugby champagne sur les terres de France. C'est osé...

Et ça marche, ça pétille même ! ... dans les verts prés de tous les terrains de France, de Yves du Manoir depuis le début de saison au Grand Stade de Lyon, vendredi soir.

Le revers de la médaille (d’or, certes) c’est que sur la feuille de match, on ne comptait que trois Français dont deux seulement sur le XV de départ, Ouedraogo (capitaine) et Fall (pas pour longtemps).

Le troisième larron s’appelle Benoit Paillaugue, et son entrée en seconde période, a sublimé ce match qui commençait à carrément nous emmerder dans un face à face où les Boks français se contentaient d’anéantir chaque tentative des Britanniques, subtilement poussés à la faute que Catrakiklis corrigeait impeccablement au pied pour mener logiquement au score.

Certes, en première période Mogg nous a gratifié, dès son entrée en remplacement de Fall (claqué à la cuisse, à la 19ème minute), d’une superbe finition à l’aile suite à une action d’envergure relayée par un très bon Steyn au centre.

Il faudra attendre l’entrée de Paillaugue, juste après la pause, pour que le MHR réveille le Grand Stade de Lyon avec une passe au pied au cordeau pour Mogg qui signe alors son doublé.

Paillaugue a survolé cette deuxième manche, au dessus de la mêlée des White et des Du Plessis, y allant même de sa personne, dans un engagement à toute épreuve (les deux poings parfois en avant), pour empêcher les Harlequins de revenir en fin de match après un essai plein de rage de Yarde qui sonnait la révolte des siens.

Il s’en est fallu de peu pourtant que les Anglais renversent ce match et décrochent une prolongation. Mais la défense des Héraul-boks a tenu bon devant son maître à jouer Paillaugue qui a certainement marqué des points aux yeux du staff de l’équipe de France.

Peut-être pour la tournée d’automne, car on voit mal ce Montpellier-là manquer les demi-finales du TOP 14, voire même un séjour à Barcelone fin juin, ce qui priverait tout français montpelliérain de tournée de juin en Argentine.

En tout cas de Du Plessis à du plaisir, je ne retiendrai que l’air que se donne le MHR en décrochant enfin le premier titre de son histoire.

Et pour cela, Jack White aura rempli son contrat. Bravo !

 

La semaine prochaine…

J – 3 pour accéder à la phase finale du TOP 14…

Le suspense est à son comble en haut de tableau avant cette 24ème journée de la phase régulière du championnat de France.

On connaît d’ores et déjà les deux promus en PRO D2. Agen et Oyonnax ont gagné leurs tickets d’accession à la division inférieure… Reste à savoir qui passera devant l'autre avec les honneurs pour s’y rendre.

Paris, Pau et Grenoble n’ont plus rien à espérer, ni à perdre dans cette dernière ligne droite, juste le plaisir de jouer et le risque de se blesser pour les quelques internationaux parisiens concernés par les tournées d’été.

Brive et La Rochelle n’ont pas d’autre choix que de réaliser un sans-faute, tout en espérant des faux pas cumulés de leurs concurrents directs, la première défaite les disqualifiant aussitôt.

Bordeaux, avec son calendrier difficile va devoir également réaliser quelques exploits pour éviter que Castres ne lui repasse rapidement devant, tout en espérant quelques faux pas de Toulouse ou voire du Racing 92, la tête dans le seau.

L’un d’entre eux ne sera pas du voyage des barrages à la fin !

Si pour le trio de tête, la phase finale ne saurait lui échapper, il n’en reste pas moins que de Toulon, Montpellier et Clermont, un devra passer par un barrage à domicile. Et rien n’est joué quand on connaît l’effectif de ces trois machines à gagner.

Et dès samedi 21 mai, les destins des uns et des autres risquent de basculer.

A ne pas manquer :

  • Agen – Toulon, à 14h30 (C+) : chiper la 2ème place.
  • Brive – Grenoble, à 15h (r+) : objectif bonus offensif pour les Coujoux,
  • Castres – La Rochelle, à 15h (r+) : pour un concurrent en moins,
  • Oyonnax – Toulouse, à 15h (r+) : tout bon pour les barrages !
  • Racing 92 – Pau, à 15h (r+) : rêver de demies directes.
  • Montpellier – Bordeaux, à 16h30 (C+) : premier coup sur la tête ?

Et pour finir, dimanche 22 mai :

  • Clermont – Stade Français, à 16h15 (C+) : garder la tête froide.

 

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Commentaires
P
Le Racing 00 a été remis à sa place : petite équipe inapte à jouer sur la pelouse des grands .Aucune créativité, pas de vitesse. Sans oublier l'arbitre honnête comme un âne qui recule.<br /> <br /> Belle promesse de Montpellier et ses mercenaires.
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