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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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22 janvier 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°249

Chronique d'un sort annoncé...

Champions Cup... 6ème journée                  

Montpellier – Northampton     26 – 17        Castres – Leinster      24 – 24
Clermont – Exeter              48 – 26        Ulster – Bordeaux       22 – 26
Saracens – Toulon           10 – 3         Toulouse – Connacht     19 – 10     

Toulon défait mais heureux...

Et un, et deux… et trois heureux !

Si vous avez tout raté ce week-end, asseyez-vous, je vais tout vous raconter.

On pensait qu’il n’en resterait qu’un et que Clermont était déjà celui-là.

C’était sans compter sur la magie de cette Champions Cup, le combat et le casse-tête surtout (par son règlement) qu’elle génère jusqu’au bout. Car si les Irlandais, Anglais, et Écossais favoris n’ont rien lâché, les autres Français n’ont pas été en reste pour autant.

"On ne compterait pas pour du beurre !" (seuls les Gallois et les Italiens se sont fait tartiner)

Et ils étaient cinq Coqs de France a vouloir suivre les pas du  grand tétras bleu des montagnes d’Auvergne (paré de ses plumes européennes « midnight navy ») ...

Cinq à pouvoir y croire encore… certains plus que d’autres.

Car Toulon, temporairement dans les huit, était sérieusement menacé par Montpellier, voire même par Castres et Bordeaux. Quand Toulouse ne dépendait que de lui pour décrocher son ticket. Ce qui, pour lui, était déjà énorme. A moins que Glasgow…

Mais commençons par le commencement.

Dès vendredi soir, dans la poule 4, Montpellier faisait le job en s’imposant avec autorité et le bonus offensif face à Northampton (26-17), après avoir été mené à la pause. Tout se décantait en seconde période avec un Nadolo qui marchait sur l’eau et sur les défenseurs pour inscrire un doublé fabuleux.

De son côté, Castres flirtait avec l’exploit de l’emporter avec le bonus offensif face au même Leinster qui avait mis la semaine passée une déculottée aux Montpelliérains (ils s'en mordront longtemps les doigts… mais chut !), en vain (24-24).

Emmené par le jeune Dupont, toujours aussi inspiré (il me botte ce gamin!), et un Smith très en jambes, le CO hissait son jeu au niveau de celui des Irlandais, favoris, sans parvenir à les dépasser au score. Et pourtant, il aurait suffi d’une pénalité bien tapée en fin de match, alors que l’essai du bonus offensif  ne servait déjà plus à rien (Montpellier resterait devant) pour décrocher une victoire de référence qui leur tendait le tee. Une belle réaction tarnaise cependant, un peu tardive, mais qui augure de belles choses pour la suite avec cet effectif et cet enthousiasme-là.

Vendredi soir, vers 23 heures, si Castres était hors jeu désormais, le MHR, lui, avec 16 points, éjectait temporairement Glasgow (à 14) des qualifiés, se plaçant juste devant Toulon (à 15), toujours en lice.

Mais ces deux derniers n’avaient pas encore dit leur dernier mot.

En attendant, Samedi, à 14h, dans la poule 5, Clermont avait sorti la grosse artillerie pour s’assurer un quart à domicile et éliminer dans le même temps un concurrent étranger à cette foire d’empoigne d’une deuxième place qualificative, Exeter, qui avait sa carte à jouer au Michelin. Ca a été fait, et comment ! (48-26).

En une  période, les Jaunards étouffèrent leur proie pour la cuire dans le bouillon du Michelin avec cinq essais maison à point(s) et un bonus offensif acquis à la pause (34-0). Non sans mal, puisque Clermont perdait gros dans la foulée, avec la sortie de Fofana, gravement blessé au tendon d’Achille.

La seconde période démarra fort avec une première réaction adverse efficiente, répliquée aussitôt par deux nouveaux essais des troisièmes lignes locaux. Et puis plus rien. A l’heure de jeu, les Auvergnats se relâchèrent coupablement et laissèrent place à un festival d'essais anglais, pas moins de trois en moins de dix minutes, le bonus offensif en prime.

Mais la fête ne sera pas gâchée pour autant puisque les Jaunards retrouveront leurs esprits et leur défense avec une victoire bonifiée au bout, dans un match au final spectaculaire, avec la bagatelle de 11 essais (comme lors du match aller contre Bordeaux).

Et la cerise sur le gâteau, l'ASM volait au Leinster la première place de cette phase qualificative, tel un maillot jaune qui lui sied si bien et qui lui offre assurément le meilleur quart à domicile.

Pendant ce temps, chez les Irlandais de l’Ulster, Bordeaux obtenait une victoire réjouissante (22-26). Certes sans bonus, mais par la victoire des Montpelliérains la veille il ne leur aurait rien garanti sans un cumul de défaites par ailleurs et une calculette high-tech.

Bordeaux quittait donc la course sur une belle note et surtout une belle dynamique, prometteuse pour la reprise du TOP 14.

16h15, le moment attendu. Toulon entrait dans l’arène de l’Allianz Park...

pour ce qui allait être, dans cette poule 3, un combat de gladiateurs avant même un match de rugby, face au champion en titre, les Saracens. Monsieur Owens au sifflet et British Telecom à la vidéo, la tâche n’était pas gagné d’avance pour le déjà vieux triple champion d'Europe. Mais ne polémiquons pas, l’arbitrage fut parfait, nous n’avons rien vu, ou plutôt revu, car les ralentis étaient réservés à la télévision anglaise.

Donc, quand à la 3ème minute, Habana aplatissait sous les poteaux, tout le monde était d’accord pour dire qu’il y avait faute au sol, tout comme quatre minutes plus tard quand Tuisova échappait la balle au moment d’aplatir. Un démarrage tonitruant des Varois qui nous laissait comme un goût amer et qui n’allait pas nous réconcilier avec l’arbitrage « tous des truands » britannique.

Pas de quoi rendre sereins des Toulonnais à zéro point au bout d’un premier quart d’heure dans le camp anglais. Il leur faut un point, pour être sûr d’être devant Montpellier et de ne dépendre de personne pour s’inviter dans ces quarts de finales.

Jusque là tout allait bien, mais ça pouvait aller bien mieux encore.

Seulement les Sarries remirent la main sur le ballon et le match, obligeant cette fois les visiteurs à défendre leur point qu’il tenait à la pause, Farrell n’ayant pu que passer une pénalité pour les siens (3-0).

En seconde période, la rencontre passa en mode combat au sol ou de tranchées dans les rucks pour sauver tout ce qui pouvait l’être dans les 22 varois. Mais l’insaisissable Ashton, futur toulonnais, trouva la faille à l’heure de jeu, échappant un peu facilement à Nonu, meilleur à jouer au pied qu’à plaquer.

Farrell transformait et privait alors Toulon du graal. Mais heureusement le coup de pied long de Halfpenny, à 45 mètres, rendait le « précieux » aux siens qui firent en sorte de tenir, à la vie, à la mort, ce score jusqu’au bout (10-3). Plutôt à la mort, à l'avis de monsieur Owens qui aimait à faire durer le supplice de la bande à Guirado, en ne leur accordant aucun répit. 

Au coup de sifflet final, Toulon se qualifiait enfin... de justesse mais avec un sacré courage, sortant du même coup Montpellier qui ne dépendait désormais que du sort des Glaswégiens.

Et de deux !

Dans l’autre match de cette poule, sans enjeu, l’équipe de Sale empocha ses premiers après une courte victoire face aux Scarlets (25-23). Autant vous dire que ça nous fait une belle jambe.

Car tout le monde était tourné du côté de Leicester à 18h30...

Pour voir comment Glasgow, dans la poule 1, allait ne pas se sortir des griffes des tigres. Sauf que les Montpelliérains n’eurent pas à attendre bien longtemps pour se rendre compte que ces tigres-là étaient en cage, se réveillant de la sieste. Y a-t-il eu un match ? (0-43) … Le score semblait dire que non. Comme je n’ai rien vu, je ne commenterai pas plus.

Le coup de massue était tombé bien avant l’issue du match, Montpellier était éliminé, Glasgow serait parmi les deux meilleurs deuxièmes avec Toulon en bon dernier.

Lisez au sens propre des deux termes. Car il fallait être « bon » pour être dans les huit ce week-end. Comme il faudra être « bon » pour aller chercher les Clermontois au Michelin, puisque le sort en avait décidé ainsi avant même l’issue de cette dernière journée. Car dimanche, quoi qu'il arrive, la poule 2 délivrerait deux qualifiés.

Mais restons dans la poule 1, deux minutes, le temps de rire de la cinquième défaite du Racing 92, champion de France (c’est là que vous pouvez rire), face au Munster, à Thomond Park (22-10). Mais sans rire, les Racingmen n'étaient pas aussi ridicules que les autres fois.

Cette victoire non bonifiée des Irlandais dessinait les hôtes des prochains quarts qui verront les Sarries et le Munster recevoir dans l'ordre les deux meilleurs deuxièmes quand le Leinster recevra le futur leader de la poule 2 qui se jouait dimanche.

Une première place réservée aux Wasps qui se déplaçaient chez les Zébre, et qui mirent le temps pour prendre le meilleur sur les modestes Italiens (27-41). La seconde place, elle, offrirait donc un voyage en quart chez les Sarries ou le Munster.

La peste ou le choléra, peu importait pour Toulouse... 

qui avait son « funeste » destin en main, en recevant le Connacht, leader surprise de cette poule, qui postulait également pour le même « bad trip ». Sauf qu’il fallait une victoire à quatre points (d’écart) pour les Toulousains s’ils voulaient s’envoler outre Manche.

Pas insurmontable face à ces Irlandais moins saillants que les années passées. On l’avait vu au match aller où le Stade Toulousain aurait dû l’emporter. Mais il faut croire que cette saison les Haut-Garonnais collectionnaient la poisse, ou les fins de match aux maladresses maladives, la gangrène au bout du pied de Doussain que Mola ne se résignait à amputer de son XV de départ.

Et ce huitième de finale n’échappa pas à la règle, l’ouvreur international enchaina les ratés avec une nonchalance déconcertante. Mais heureusement, ce Toulouse-là avait de la ressource, de l’envie et du talent chez ses trois-quarts pour effacer tous ces points noirs sur la peau que voulaient lui faire ces Irlandais remontés. Une entame parfaite avec deux essais à la clé, par un excellent Fickou d’abord (rassurant pour nos Bleus qui pleuraient la perte de Fofana la veille) et le non moins bon Arthur Bonneval.

La deuxième période garda le suspense jusqu’au bout puisque les Irlandais inscrivaient un essai après que Tekori eût offert le troisième aux siens. A cinq minutes de la fin, les locaux menaient seulement de 9 points (19-10).

Mais quel casse-tête pour les Toulousains !

Il ne leur manquait qu’un essai pour aller chez les Sarries plutôt qu'au Munster ("surtout ne marquez pas !" semblait crier le public dans un silence de mort) mais il ne manquait aussi qu’une pénalité aux Celtes pour envoyer les Français en enfer. Et à les regarder s’empêtrer nos Coqs sur un tas de fumiers qui cherchaient à les plumer dans leurs 22 ou à ne pas prendre les pénalités quand elles se présentaient parce que les buteurs étaient morts de peurs, c’était à se demander si le choléra n’était pas déjà là.

Finalement monsieur Barnes mit fin à cette épidémie de tremblotte des Toulousains, sous la menace d’une pénalité dans leur camp. Tout est bien qui finit bien… Limerick c'est toujours mieux que l'Allianz Park... demandez aux Toulonnais.

Et de trois ! … nos Coqs peuvent chanter.

Surtout quand on sait qu'ils ne sont que deux, et chez les Irlandais, et chez les Anglais, avec un Écossais au milieu. Mais que ce fut dur pour nos deux derniers !

 

Le tableau de la phase finale

         Clermont (1) – Toulon (8)      v      Leinster (4) – Wasps (5)

           Munster (2) – Toulouse (7)       v      Saracens (3) – Glasgow (6)

Pour les demi-finales, l’équipe qui gagnera à l’extérieur recevra en priorité, l’ordre de classement de la phase de poules départageant les deux concernées.

C’est à dire que pour la première demi-finale, elle se déroulera en priorité :

chez les Wasps puis à Toulon ou Clermont, le Leinster étant certain de se déplacer en cas de victoire.

Pour la seconde demi-finale, elle se déroulera en priorité à :

Glasgow puis à Toulouse ou Munster, les Saracens étant certains de se déplacer en cas de victoire.

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

En ce qui concerne la Challenge Cup, vous trouverez également tous les résultats sur le site officiel de l’EPCR.

Pas de surprise pour nos Français attendus !

Ils sont trois aussi, Brive en tête, seul premier de poule mais qui n’aura pas le privilège de recevoir.
Quand La Rochelle et le Stade Français décrochent les deux derniers tickets du meilleur deuxième.

 

Le tableau de la phase finale

         Ospreys (1) – Stade Français (8)     v      Bath (4) – Brive (5)

          Gloucester (2) – Cardiff (7)                    v      Edimbourg (3) – La Rochelle (6) 

Idem pour les demi-finales, l’équipe qui gagnera à l’extérieur recevra en priorité, l’ordre de classement de la phase de poule départageant les deux concernées.

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 reprend et compte ses pertes…

Entre les blessés et les internationaux, les clubs vont devoir composer avec la profondeur de leurs effectifs, pour deux mois délicats où les plus petits ou les moins touchés pourraient tirer leur épingle du jeu.

En ligne de mire, Grenoble et Bayonne qui reçoivent, un tournant dans la course au maintien, une chance pour les Isérois et les Basques de se relancer et tirer vers le bas deux formations avec quelques absents clés. 

Ca commence directement samedi 28 janvier :

  • Toulon – La Rochelle, à 14h45 (C+ sport) : rends-moi ma place !
  • Castres – Montpellier, à 18h30 (r+) : comme on se retrouve !
  • Grenoble – Stade Français, à 18h30 (r+) : réduire l’écart à tout prix,
  • Toulouse – Pau, à 18h30 (r+) : cuisiner avec les restes,
  • Lyon – Racing 92, à 20h45 (C+ sport) : à mon tour de me faire le champion !

Puis dimanche 29 janvier :

  • Bayonne – Brive, à 12h30 (C+ sport) : y croire encore,
  • Bordeaux – Clermont, à 21h (C+) : inséparables !
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Commentaires
P
Ce que je retiens de ce week-end. Toulon a gagné contre une équipe à 16, Monsieur Owens ne voyait que leurs fautes...<br /> <br /> Clermont toujours aussi dominant, mais Fofana, gravement blessé est hors course pour de longs mois. <br /> <br /> Sans cela on est ravi à Bodeaux
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