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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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29 janvier 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°508

C'est grave, docteur ?

TOP 14... 16è journée                             Lyon (7) – Clermont (11)       34 – 14

Tuisova, au-dessus du lot !

Un mal profond, comme une rengaine

L’ASM continue de souffrir le martyr, malgré la consultation d’un nouveau médecin traitant, un rebouteux aux méthodes peu conventionnelles qui ont pourtant porté leurs fruits à Oyonnax, Castres et même Bordeaux, avant d’être débouté, l’automne dernier.

Samedi après-midi, en ouverture de la 16ème journée, à Lyon, on pouvait l’entendre gémir, au bout d’un quart d’heure, après une entame pourtant pleine de belles intentions.

« Depuis que je suis sur le terrain, ce n’est pas rigolo. Entre nous, je suis d’une santé défensive précaire, et je me fais un mauvais sang fou. J’ai beau vouloir me ressaisir, je souffre de tous les côtés.

J’ai la passe qui se casse, le coup d’rein qu'a un frein, j’ai mon deux qu’est en deux, le lancer qu’est en biais, le pilier qu’est plié, la mêlée emmêlée, j’ai mon dix qui dévisse, j’ai la patte qui dérape et les bras qui plaquent pas, j’ai l’citron en pression, l'protocole commotion, j’ai mon huit qu’a un œuf, et mon neuf qu’est en fuite, j’ai une aile qui se pèle et mon onze qui s'défonce, à l’arrière j’ai plus d’nerf, j’ai mon quinze qui se coince...

Ah! Docteur, qu'c'est embêtant d'être toujours patraque. Ah! Docteur, qu'c'est embêtant, je n'suis pas bien portant. »

Elle a fait peine à voir, l’équipe malade clermontoise, sur son lit de convalescence, à l’hôpital Gerland, où le docteur Urios semblait aussi perplexe qu’impuissant.

Pourtant, tout avait bien commencé, avec des premières séquences offensives pleines d’entrain, récompensées au bout d’un quart d’heure, par les trois premiers points. On avait même espéré une issue moins sévère à la pause, tant ces Jaunards semblaient tenir bon en défense, devant les coups de boutoir d’un Tuisova très actifs et détonant.

Oui mais voilà, trop, c’est trop !

Perdre un joueur toutes les dix minutes, pour commotion, et pas n’importe lesquels, Delguy, d’abord, le facteur X de l’attaque, puis Iturria, le capitaine et tour de contrôle en touche, et enfin, Fourcade, le seul talonneur de métier dans cette équipe, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder la vase dans laquelle toute la défense s’est enlisée.

Indisciplinés, dominés en mêlées, débordés en défense, les hommes d’Urios ont tout doucement commencé à sombrer, subissant d’abord des charges au ras d’avants lyonnais galvanisés que le pilier Taofifenua concluait pour le premier essai (10-3).

Même si Plisson maintenait l’espoir avec une deuxième pénalité, à quatorze contre quinze, après le carton jaune contre Dessaigne, le temps de se ressaisir en seconde période, la dernière rafale lyonnaise de ce premier acte sera fatale aux Auvergnats, Tuisova arrachant le dernier rideau de toute sa puissance pour envoyer Veredamu à dame (17-6).

Au retour des vestiaires, l’ouvreur clermontois recollait à nouveau à huit longueurs, l’espoir était permis, dans un premier quart d’heure équilibré, d’autant que les entrées successives de Yato et la charnière Bezy-Belleau laissaient espérer plus de jus, d’impact et d’inspiration. Mais là, encore, la déception a été immense, tant l’ancien ouvreur toulonnais a manqué toutes ses tentatives au pied, inexistant dans le jeu.

Ce n’est que logiquement que Sobela inscrivait le troisième essai, celui du bonus offensif, sur un ballon porté qui enfonçait toute la défense jaune et bleu (27-9). L’essai en réaction de Lee, juste derrière, ne sera qu’une illusion, car les locaux récupèreront leur point de bonus sur une utlime et fantastique attaque, conclue par Tuisova, bien mérité pour l'ensemble de son œuvre.

Lyon se rapproche du TOP 6 quand Clermont joue plus que jamais le maintien.

Pauvre Jaunards ! Retour à la case départ, pour au moins une psychanalyse de groupe par leur nouveau toubib, avant même de parler rugby. Certains même ne devraient pas refouler la pelouse avant d’être complètement guéris.

Je crois qu’Urios ne se doutait pas d’une pathologie mentale aussi grave.

 

Les autres matches en bref…

Bayonne (5) – Brive (13)                      37 – 9

Le promu régale

Enfermé dans son camp, en début de première période, par un jeu au pied briviste tactique, l’équipe basque a trouvé la faille, en supériorité numérique, au bout de vingt minutes, par Buliruarua, après une relance dantesque, pour mener 10-6 à la pause.

La seconde période sera à sens unique, gérée par l’expérience de Lopez et bonifiée par la détermination et la patience des avants qui sont allés chercher trois autres essais à force de charges au près et de mauls (signés Ceyte, Perchaud et un essai de pénalité).

Le promu conforte son incroyable place dans le TOP 6.

Perpignan (14) – Stade Français (2)     31 – 24

La fougue catalane

Après une première période débridée et disputée, les Catalans ont regagné le vestiaire avec trois longueurs d’avance (17-14). Un premier essai de McItyre a fait parler ses crochets avant que Ward ne fasse parler sa vitesse pour reprendre l’avantage. Mais le dernier mot du premier acte a été pour Tilsley qui a concrétisé la supériorité numérique des siens à la dernière minute.

Comme au retour des vestiaires, avec le troisième essai d’entrée de Faasalele, puis dix minutes plus tard, après un nouveau carton jaune contre Hirigoyen, les locaux, déchaînés, ont enfoncé le clou avec un ballon porté conclu par Lemalu (31-14).

Seulement les Parisiens reviendront aussitôt à la charge par Etien pour réduire l’écart et profiteront, à leur tour, du carton rouge contre Tilsley pour inscrire leur troisième essai par Tui, sans décrocher le point de bonus défensif.

Perpignan se rapproche à trois longueurs de Brive, avant leur prochain duel, samedi prochain, qui ne devrait pas manquer de piquant.

Castres (10) – Bordeaux (6)                  23 – 18

Un CO à réaction

Après vingt minutes compliquées à être punis par le pied d’Holmes (0-12), les Castrais ont réussi à renverser le rapport de force, trouvant enfin la solution par leur pilier international Hounkpatin, après plusieurs séquences au ras. Dix minutes plus tard, Champion de Crespigny doublait la mise derrière une penaltouche pour passer devant à la pause (17-12).

La seconde période laissera les deux équipes avec le même écart, Urdapilleta et Holmes se répondant au pied, avec deux pénalités chacun.

Bordeaux repart avec un bon point de Pierre-Fabre quand le CO renoue avec la victoire et remonte à la dixième place.

Toulon (9) – Pau (12)                            27 – 16

Un Toulon à réaction

Après trente minutes compliquées à être punis par le pied de Desperes (0-6), les Varoois ont réussi à renverser le rapport de force, trouvant enfin la solution, en moins de trois minutes, avec deux essais, coup sur coup, signés Isa et Paia’aua pour passer devant à la pause (14-6).

Impression de déjà lu ? Pas tout à fait, car en seconde période, si West inscrira bien deux pénalités, Desperes n’en passera qu’une. Mais ce sont surtout les dernières minutes qui couperont le souffle de Mayol, au bout du suspense, avec le doublé d’Isa qui offrira, d’abord, le bonus offensif aux Toulonnais avant que l’ancien ailier de la maison, Ikpefan, ne le leur retire, juste derrière.

Toulon remonte au classement, encore loin d’une place qualificative.

Racing 92 (4) – La Rochelle (3)            39 – 36

Du show et du suspense à l’Arena

Le match a démarré sur les chapeaux de roue, dans ce gymnase en herbe synthétique qui donne envie de jouer, avec un duel de buteurs et de jeu, entre Russel et Hastoy, ces deux stratèges qui vont s’illustrer pendant 80 minutes.

Favre est le premier à passer la ligne d’en-but, après les deux pénalités du Racing pour donner l’avantage aux visiteurs, en pleine bourre, doublant la mise par Piquette après une longue séquence de pick-and-go.

La réaction des locaux ne s’est pas fait attendre après un échange de coups de pied entre Russel et Hastoy, Taofifenua concluait une vague ciel et blanc qui tardait à se casser sur la plage d’en-but. Mais le stratège des Maritimes allait reprendre le large à lui tout seul, après deux nouvelles pénalités et un essai personnel sur une échappée en solitaire, inarrêtable.

16-28 à la pause, avec trois essais contre un pour la Rochelle, quelle première mi-temps !

Le second acte allait offrir l’occasion aux Racingmen de répondre d’entrée par le jeu et la vitesse de leurs trois-quarts, Klemenczak inscrivant le second essai maison sur une de leurs premières attaques. Dominateurs quand les visiteurs multipliaient les fautes, les locaux rattrapaient leur retard par le pied de Russel (29-28). Mais l’entrée de Dulin et du banc donnaient de nouvelles impulsions aux Rochelais qui, à défaut de marquer, obtenaient une nouvelle pénalité (29-31).

La fin de partie sera haletante avec un doublé de Klemenczak, sur une sautée de Russel, puis celui d’Hastoy, encore exceptionnel, l’homme du match sans conteste, sur une relance de Dulin pas moins fantastique, ramenant logiquement les deux équipes dos à dos (36-36). Mais le sort en décidera autrement, après que le buteur rochelais a manqué la transformation de son propre essai, Russel s’offrira la pénalité de la gagne sur le fil et sur une mêlée un peu trop facilement sifflée, je trouve, quand on voit deux piliers s’écrouler. (M’enfin, je ne vais pas lancer une polémique).

Un match spectaculaire et un bon point pour la Rochelle qui reste sur le podium devant son hôte.

Toulouse (1) – Montpellier (8)             23 – 9

Pragmatique

Patiente et résiliente, l'équipe toulousaine complètement remaniée, doublon oblige, a rongé son frein en première période, n'encaissant que trois pénalités de Carbonel, quand Maallia, improvisé ouvreur et buteur, n'en passait qu'une seule avant la pause, après un échec (3-9).

En seconde période, le leader a profité de l'indiscipline adverse pour inscrire ses deux premiers essais, en supériorité numérique, par Cramont puis Capuozzo, avant que l'arrière international italien ne parachève, d'un doublé plein de "z'ailes", la victoire avec le bonus offensif.

Plus pragmatique, tu meurs... Toulouse n'est plus que jamais leader !

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

  

La semaine prochaine…

Le Tournoi fait son entrée

L’Irlande et la France, premières nations mondiales, invaincues en 2022, sans jamais se rencontrer, sont très attendues et devront sortir les crocs, respectivement au Pays de Galles et en Italie, pour conserver leur invincibilité et marquer d’entrée les esprits.

Dans l’ombre, le XV de la Rose et son nouveau sélectionneur Steve Borthwick, tenteront de déjouer les pronostics des bookmakers outre-Manche.

Les Bleuets joueront les Italiens, le 3 février à 19h30 quand les Bleues - inutile de vous le rappeler, mais je le fais quand même - démarreront leur tournoi le 26 mars, juste après les gars.

Au programme* de la 1ère journée du VI Nations, samedi 4 février :

         Pays de Galles – Irlande, à 15h15

         Angleterre – Écosse, à 17h45

Puis, dimanche 5 février :

         Italie – France, à 16h

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

En parallèle, avec le programme* de sa 17ème journée et toujours sans ses internationaux, le TOP 14 va essayer de ressembler à quelque chose. Ça se passe aussi le samedi 4 février :

         Toulouse – Bayonne, à 15h

         Brive – Perpignan, à 17h

         Clermont – Castres, à 17h

         La Rochelle – Lyon, à 17h

         Pau – Racing 92, à 17h

         Montpellier – Toulon, à 21h

Puis, dimanche 5 février :

         Stade Français – Bordeaux, à 21h

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du nouveau TOP 12 féminin

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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Commentaires
P
Pauvres UBB et MICHELIN. Le bec dans l'eau pour l'un, le crevaison pour l'autre.<br /> <br /> J'ai un faible pour Russel, toujours le sourire, toujours apparement cool, et souvent surprenant. Il nous manquera.
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