Les brèves d'Ovalie - Edition n°393
Claque de fin !
TOP 14 : Quoi, pas de Brennus pour Bordeaux ?
La saison 2019-2020 est terminée.
L’annonce du plan de déconfinement par le gouvernement a mis une claque aux espoirs de la LNR de voir se dérouler une quelconque phase finale.
On vient de lui retirer son dernier scénario-respirateur, la saison ne reprendra plus son souffle par elle-même.
Quid du champion de France de cette saison avortée ?
Au football, la ligue professionnelle n’a pas eu froid aux yeux, ni peur de froisser les uns ou les autres, elle a mis fin, le plus simplement du monde, aux championnats, en l’état, en attribuant titres et relégations à qui de droit.
Pourquoi la LNR n’en ferait-elle pas autant avec le TOP 14 et la PRO D2 ?
Bordeaux et Colomiers sont champions, point !
Le Stade Français relégué pour laisser la place au promu, où est le problème ?
On sait, et on se souviendra, dans quelles conditions ces titres auront été acquis. Tout comme la non qualification de Toulouse en Champions Cup, la saison prochaine, aussi injuste tout cela peut-il nous sembler, aux uns et aux autres.
Mais c’est comme ça. La crise sanitaire en a décidé.
Quillan a bien eu son titre en 1929, en pleine crise boursière, dans son derby des Corbières face à Lézignan.
Quel rapport ? Aucun, mais je voulais le dire quand même.
Chapeau, Monsieur Bourrel, au nez et à la barbe des grands Béziers, Narbonne, Carcassonne et Perpignan, en grande dépression, vous êtes un crack aux yeux des Boudjellal et Lorenzetti.
Ce n’était pas la crise financière pour tout le monde à ce que j’ai pu lire ici ou là :
QUILLAN 1929 : CHAPEAUX MELONS ET CASQUES À POINTE
<< par Florent Chaumy (blog Rucknmaul) >>
La comparaison est absurde, je sais, tout comme de ne pas décerner le titre au groupe de joueurs de Monsieur Marti qui ne l'aura pas volé, tant Bordeaux a dominé les débats jusqu’à la 17ème journée, avec huit longueurs d'avance sur son poursuivant lyonnais (comme le PSG).
C’est simple, et c’est mieux que pas de champion du tout, à mon avis.
J’espère que ce ne sera pas le vôtre, histoire d’alimenter une polémique aussi inutile qu’elle comblera un instant le vide laissé par l’arrêt de nos compétitions sportives préférées.
Rendez-vous en septembre pour un ultime espoir de reprise !