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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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6 décembre 2020

Les brèves d'Ovalie - Edition n°408

De la force du Coq au dindon de la farce

Tournoi d'Automne... Finale                  Angleterre – France      22 – 19   

Dulin, encore énorme à Twickenham

Après proctolongations*

La bonne blague ! 

La presse anglaise nous parlait de « farce » à la française, parce que le XV de France qui se présentait à Twickenham était un ramassis de joueurs du TOP 14 qui n’avaient pour la plupart

aucune sélection !

Même les stars du XV de la Rose s’étonnaient de ne pouvoir se mesurer aux meilleurs Tricolores qui avaient fait sensation contre les Gallois, l’Irlande et en Écosse.

Quoi ? pas de Dupont, N’Tamack, Marchand, Le Roux, Alldritt, Ollivon, Fickou, Vakatawa !

Tous atteints par la Covid ?

Non, mais par la LTS (limite des trois sélections), une maladie bien française contractée entre la FFR et la LNR sur la mise à disposition des internationaux pour ce tournoi d’automne.

Que voulez-vous ? Il faut bien que le TOP 14 vive aussi !

Il ne suffit pas à World Rugby et la FFR de débarquer un matin, la fleur au fusil, et poser sept semaines de tournée d’automne, comme on poserait des congés de la Toussaint, qui plus est, avec si possible quinze jours supplémentaires pour bien se préparer.

Ben voyons ! Le TOP 14 n’a qu’à se jouer sans Toulouse et le Racing, principaux fournisseurs de talents français, tant qu’ils y sont !

Mais qu’à cela ne tienne ! Des mecs qui en ont et que des Itoje et Vunipola n’effraient pas le moins du monde, ce n'est pas ce qui manque dans notre championnat. Des Woki, Jelonch, Jalibert, Pesenti, Kolingar, Tolofua, Geraci, Macalou, Villière, Moefana, Raka, Dulin, des Couilloud quoi ! qui n’ont pas bronché en défense pendant 79 minutes, sans prendre un essai et encaissant tous les coups, même les mauvais.

Ah ! Ils nous ont bien fait marrer ces fiers-à-bras d'outre-Manche, ce dimanche après-midi, dans leur antre de Twickenham, incapables d’aligner deux passes pour passer notre défense, usant du pied comme on lance une bouteille à la mer, des fois qu'elle soit ramassée par un concours de circonstances.

Pourtant de la bouteille, ce n’est pas ce qui manquait dans ce XV de la Rose, avec des Farrell (87 sélections), Ford (71), Youngs (103), Launchbury, May, Daly, Itoje, Vunipola etc. loin d'être des manches ! Quand nos minots de France en cumulaient 68, dont 30 rien que pour Dulin. Cela n’a pas empêché nos starlettes d'outre-Manche de se noyer dans une mare de jeu sans fond et polluée de chandelles et de mauls improductifs.

Quelle entame de nos petits Bleus, comme des Grands !

Le ton était donné d’entrée, on n’a vu aucune différence avec leurs grands frères, mettant la pression et subtilisant avec brio le ballon aux locaux arrogants.

Farrell pouvait passer les trois premiers points, mais la suite allait lui sonner les cloches, au point qu’il ne s’en remettra pas, manquant quatre pénalités, pourtant faciles.

Il aura suffi d’un quart d’heure et une percée fantastique (je pèse ce mot, qui vaut le pesant de cacahuètes de Farrell) de Jalibert pour que Dulin (encore phénoménal toute la partie, dans les airs et les pieds sur terre), concrétise le cadeau de l’ouvreur bordelais et fasse passer la France devant pour le reste du match jusqu’aux prolongations.

Les vice-champions du monde, avec leur équipe type, n’ont pas vu le jour dans cette première période culotée de nos petits Français, en dehors des coups de pouce de monsieur Brace, arbitre celte, né à Cardiff, en Irlande de Galles, très réactif pour siffler les fautes françaises, beaucoup moins de l’autre côté, mais ce n’était rien à côté de la proctolongation à venir.

Les Français parvenaient néanmoins à scorer par Jalibert, impeccable, quand les Anglais se heurtaient à un mur en défense, notamment sur leur seul temps fort de la première période, une séquence de pick-and-go, avec 11 temps de jeu, éprouvante pour nos Bleus qui résistaient malgré tout héroïquement.

6-13, à la pause, on pouvait jubiler derrière notre télé !

La seconde période sera plus compliquée pour nos Bleuets promus en équipe A, dominés par des champions du vice vexés et frustrés. Mais encore une fois, la combativité et la détermination défensive de nos petits Coqs trouvaient la force de résister, encaissant seulement deux pénalités sur quatre (merci Farrell, perturbé) quand Carbonel (remplaçant Jalibert blessé) passait celles pratiquement de la gagne à cinq minutes du terme (12-19).

Oui, mais voilà, monsieur Brace n’allait pas en rester là. À la dernière minute, alors qu’un en-avant flagrant des Anglais dans un ruck aurait dû rendre le ballon aux Tricolores, monsieur l’arbitre préféra signaler un hors-jeu derrière de Tolofua qui donnait une dernière munition aux locaux, trop heureux pour ne pas la saisir. Une dernière penal-touche et un ballon porté plus loin, les Anglais égalisaient en force par Cowan-Dickie, leur ouvrant la porte de prolongations prometteuses.

Et pour cause, car ces deux fois dix minutes allaient récompenser l’équipe qui marquerait la première (règle issue du rugby à 7). Autant dire que monsieur Brace allait être décisif.

Et cela n’a pas manqué dès la première période de cette proctolongation où, dès qu’il a pu, monsieur Brace a offert la pénalité de la gagne à Farrell qui a dû attendre la prochaine, manquant l’immanquable face aux perches. Pourtant les Bleus ne déméritaient toujours pas et, forts de leur avancée, dans le second acte, l’arbitre britanico-irlandais ne sifflait rien dans le camp anglais. Cela me rappelait une autre finale en 2011.

Alors vous imaginez, quand monsieur Brace a sifflé cette deuxième pénalité face aux perches pour récompenser Itoje d’avoir effleuré le ballon en guise de grattage, j’ai éteint direct la télé, scandalisé.

Nos Coqs étaient encore une fois les dindons de la farce !

Ce titre de la Coupe d’Automne des Nations, ils peuvent se le carrer où je pense. Nos Bleus ont été bien meilleurs qu’eux et je suis sûr que la presse anglaise, lundi, saura farcir ses canards d’éloges à l’égard de nos minots.

Rendez-vous ici, à Twickenham, le 13 mars prochain pour le vrai tournoi et une revanche qui sent déjà la poudre.

(*) Proctolongation : c’est comme une prolongation mais avec le but en or que l’arbitre te met bien profond.

 

Les autres matches de la Coupe d’Automne des Nations…

3ème place  :  Irlande – Écosse                   31 – 16

L’Irlande remet les pendules à l’Earls

Secoué en début de rencontre par des Écossais toujours aussi remuants, le XV du Trèfle a répondu par Sexton aux pénalités de Van der Walt (l’ouvreur sud-africain honorant sa première cape) avant d'envoyer Earls à dame, avant et après la pause, et après que le pilier Healy n’inscrive le second essai.

Mais le XV du Chardon ne baissera pas les bras pour autant dans le second acte, envoyant à son tour Van der Merwe (l’autre Bok de l’équipe) dans l'en-but celte, nous offrant une partie très enlevée.

Mais l’expérience des Irlandais paira, sous la botte de Sexton et de son suppléant Byrne, pour une victoire nette et sans bavure qui leur offrira la troisième place du podium de ce faux tournoi.

5ème place  :  Pays de Galles – Italie          38 – 18

En mode diesel

Les Gallois ont mis le turbo à l’heure de jeu pour écraser la Squadra Azzura qui tenait tête pourtant à la pause (14-13) et menait même au retour des vestiaires (17-18), avec deux essais de part et d’autre.

Mais voilà, après la 50ème minute, il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain et les visiteurs ont pris la marée galloise, encaissant trois essais coup sur coup. La messe était dite.

7ème place  :  Géorgie – Fidji                       24 – 38

Pas venu pour rien

Les Fidjiens, venus en Europe pour participer au tournoi, ont passé la phase de poule en quarantaine à cause des cas Covid détectés, sans jouer un seul match. Heureusement World Rugby a accepté qu’ils honorent le match de classement, histoire de ne pas être venu pour rien.

Et les hommes de Cotter s’en sont donnés à cœur joie, à l’image de Nadolo auteur d’un triplé sur les six essais inscrits, Dyer, Tuisova et Kunavula, complétant le festival. Les Géorgiens n’ont pas pu rivaliser malgré trois essais dont un doublé de Saginadze.

La seule chose à retenir est peut-être que nos Topquatorziens d’Océanie auraient pu poser des problèmes à nos Bleus s’ils avaient pu jouer. Pour une autre fois.

 

6ème journée du IV Nations

Australie – Argentine                      16 – 16

Comme à l’aller

Australiens et Argentins se sont quittés sur un match nul, comme au match aller (15-15), confirmant la belle performance des Pumas dans cette compétition après leur exploit contre les All Blacks, l’Argentine terminant même à la seconde place grâce au goal-average.

Les Argentins ont inscrit le premier essai par Delguy en première période, quand les locaux n’ont répondu qu’en seconde par Hooper dans un match entaché de maladresses et d’une pluie incessante. Les Australiens ont subi et sont revenus tant bien que mal en fin de rencontre, malgré une infériorité numérique à l’heure de jeu (carton rouge contre Salakala-Loto).

Bravo aux hommes de Ledesma !

 

La 11ème journée du TOP 14 en bref…

Clermont (4) – Montpellier (11)             15 – 21                

À la conquête du Michelin

Quand Bezy n’est pas là, tout part à vau l’eau, j’ai l’impression ! Avec des avants sans repères, à l’image des mêlées sanctionnées, côté Falgoux, et des touches perdues par Fourcade (6, un record).

Les Montpelliérains ont profité de cette indiscipline (parfois pas toujours comprise ou compréhensible) et des maladresses des rares relances par Matsushima ou Penaud, le jeune ouvreur Foursans faisant la course devant, Lopez essayant de le rattraper, aussi impeccablement mais avec six à neuf longueurs de retard toute cette non-partie de rugby. Parce qu’on n’a pas vu une seule action d’envergure de part et d’autre.

Décidément, le Michelin réussi bien aux Montpelliérains.

Bordeaux (8) – Racing 92 (3)                 12 – 17                

Au bout de l’ennui

Botica, Machenaud. Machenaud, Botica. Pause. Machenaud, Botica. Je répète : Machenaud, Botica. A vous !

Reçu douze sur douze, le match est verrouillé, les défenses en place. On rentre à la base.

Hé ho ! … Par Saint Thomas, qu’est-ce qu’il nous fait, là ? Et le Racing l’a emporté sur un coup de pied à suivre pour lui-même de l’ailier international. Du déjà vu, non ?

C’est pas du jeu, geint Urios sur la touche, on avait dit qu’on rentrait à la base.

Bayonne (9) – Toulouse (2)                  20 – 24                

Assurément Toulouse

Si les Basques ont marqué les premiers, par Ravouvou (4è), Dupont a répondu aussitôt (4è) mettant la machine toulousaine sur les rails de son jeu plein d’allant, malgré une pluie diluvienne. Placines, derrière des mêlées, inscrivait un doublé pour donner un bel avantage aux visiteurs (13-21).

En seconde période, après une pénalité de Ramos contre la mêlée locale, il ne se passera pas grande chose jusqu’à la dernière minute, le temps pour Delonca d’aller arracher le bonus défensif.

Un moindre mal face aux champions de France encore plus irrésistibles avec le retour de ses internationaux.

Agen (14) – Brive (13)                            6 – 15                

Un pied et la tête en PRO D2

Agen vient de subir sa onzième défaite sur onze rencontres, à domicile, face à un concurrent direct au maintien, sans être capable de concrétiser le moindre temps fort. Autant dire que ce match sonne la fin de la saison et le nouveau staff de Régis Sonnes n’y changera rien.

Brive vient de sauver sa peau, par le pied de Laranjeira, toujours aussi précieux quand le jeu, lui, est en manque d’inspiration. Agen sera en PRO D2 la saison prochaine, cela ne fait aucun doute.

Lyon (5) – La Rochelle (1)                     22 – 18                

La belle série lyonnaise

Le Lou a tenu la dragée haute en recevant le leader toujours aussi joueur et imprévisible, surfant sur la vague de son indiscipline pour prendre le score d’entrée et assurer la victoire en fin de rencontre.

Entre temps, les Maritimes ont submergé par deux fois la défense locale, par le jeune talonneur Lagrange, auteur d’un doublé, avant la pause et dès la reprise pour mener illusoirement, le temps que Mignot ramène les lyonnais dans la partie avant l’heure de jeu, Wisniewski se chargeant du reste.

Le Lou intègre le TOP 6 après un septième match sans défaite, depuis deux mois.

Pau (10) – Castres (12)                           13 – 17                

Pannes sèches

Première minute et premiers trois points pour Hastoy puis plus rien pendant une heure. Urdapilleta égalisait dans la foulée et sonnait la charge des siens à l'assaut de l'en-but, marquant deux fois par Combezou puis Pieterse. Le CO menait 17-3 à la pause.

Et puis plus rien jusqu'à la fin, les visieurs regardant les Palois remonter petit à petit au score, grâce à l'essai de Vatubua et une deuxième pénalité d'Hastoy. En vain, l'écart semblait insurmontable ou le talent absent.

Très bonne affaire pour Castres qui se sort de la zone de relégation, quand la Section doit se contenter du bonus défensif, à domicile.

Stade Français (7) – Toulon (6)            24 – 23              

 

Bel hommage à Domi

 

Parisiens et Toulonnais ont mis du coeur à l'hommage et du jeu à l'ouvrage en mémoire de l'enfant du pays qui n'était pas avare des deux.

Deux essais, de part et d'autre, un drop, du suspense et Paris qui l'emporte, Domi devait être aux anges, de là-haut, spectateur privilégié de ce huis clos. Parisse a même marqué contre ses anciens coéquipiers. Serin et Segonds se sont même tirés la bourre sur la fin. Et c'est le second qui a eu le dernier mot pour Paris, le club de Domi.. à Jean-Bouin.

Merci à tous les acteurs pour ce beau film.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

La nouvelle Coupe d’Europe fait son entrée !

Cette saison, le format des coupes d’Europe a dû s’adapter à un calendrier réduit à cause du maintien cet automne des phases finales de l’édition précédente.

Ainsi, en Champions Cup, nos 8 clubs du TOP 14 affronteront, sur deux poules, deux clubs outre-Manche chacun en matches aller-retour sur 4 journées, comme suit :

Poule A

  • Bordeaux          :  Northampton et Dragons
  • Toulon              :  Sales et Scarlets
  • La Rochelle      :  Bath et Édimbourg
  • Montpellier      :  Wasps et Leinster

Poule B

  • Lyon                  :  Gloucester et Glasgow
  • Racing 92         :  Harlequins et Connacht
  • Clermont          :  Bristol et Munster
  • Toulouse          :  Exeter et Ulster

Seuls les 4 premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale.

Quand en Challenge Cup, nos 6 clubs restants affronteront, sur une seule poule, deux clubs étrangers chacun en matches aller-retour sur les mêmes 4 journées, comme suit :

  • Stade Français       :  Benetton et Cardiff Blues
  • Agen                      :  London Irish et Benetton
  • Pau                         :  Worcester et London Irish
  • Castres                  :  Ospreys et Newcastle
  • Brive et Bayonne  :  Leicester et les Zèbres

Seuls les 8 premiers se qualifieront pour les quarts de finale.

Et ça commence dès vendredi 11 décembre, avec le programme suivant :

         Northampton – Bordeaux, à 18h30                   

         Ulster – Toulouse, à 21h                   

Puis samedi 12 décembre :

         Bristol – Clermont, à 14h

         Toulon – Sale, à 16h15                     -> FR2

         Montpellier – Leinster, à 18h30

         Édimbourg – La Rochelle, à 21h                   

Enfin, dimanche 13 décembre :

         Lyon – Gloucester, à 14h

         Racing 92 – Connacht, à 16h15        -> FR2 

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.           

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

Du côté du TOP 16 féminin

Les matches de la phase régulière ont été suspendus, par décision de la FFR, à cause de la crise sanitaire… Tralalalalère !

Retrouvez résultats et calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Je trouvais Galtier hautain cela n’a pas changé mais je dois reconnaître qu’il a fait faire un bond fantastique au XV de France ses prédécesseurs n’étaient pas du même acabit on ne peut qu’applaudir chapeau bas, Ce 15 « d’occasion » a donné tout ce qu’il pouvait il force l’admiration. On n’en redemande. Le top 14 à côté c’était plutôt Pâlichon
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