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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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21 février 2021

Les brèves d'Ovalie - Edition n°419

Le Lou croque le petit Champion rouge

TOP 14... 17è journée                             Lyon – Toulouse      31 – 23

Le Lou croque le Champion rouge et noir

La bête noire de Gerland

Après 9 matches consécutifs sans défaite, depuis le mois de novembre, le leader toulousain est de nouveau tombé dans le piège du Lou qui l’avait déjà surpris au match aller dans sa bergerie d’Ernest-Wallon (7-16).

C’était déjà pendant les doublons !

Car, depuis le début du mois, les champions en titre enchaînent les journées de TOP 14 sans leurs cadres internationaux, tels que Dupont, Baille, leur capitaine au talon, Marchand, ainsi que son suppléant Mauvaka. C’est moins contraignant que pendant le tournoi d'automne mais quand les blessures s’ajoutent à ces absences, telles que l’autre Marchand au talon (le frère) ou le stratège N’Tamack, alors il ne reste plus que les vieux pour assurer le service (Médard, Tafili…) et les très jeunes, pas moins prometteurs (Gramont, Delibes…).

Jusque-là, tout souriait aux Toulousains, surclassant tous leurs adversaires, même avec un effectif amoindri, mais pas moins efficace dans ses automatismes balle en main.

Oui, mais voilà, le petit champion allait un peu trop facilement au championnat dans les prés des stades de France sans se méfier du grand méchant Lou qui avait les crocs depuis cinq journées de disette.

Il était une fois une petite équipe de Haute-Garonne, la plus joueuse qu’on eût su voir ; l’équipe de France en était folle, et son public bien plus encore, fier de ses couleurs et de son dernier titre qui lui seyaient si bien que partout on l’appelait le petit Champion rouge et noir.

Promis, je vous la fais courte !

Un jour (samedi dernier), la LNR lui concocta une journée spéciale pour aller voir son adversaire du côté de Lyon et lui apporter une leçon de jeu, tant celui des Lyonnais était malade. En traversant le pré de Gerland, elle rencontra un Lou affamé qui se garda bien de la croquer de suite. Il proposa au petit champion d’aller chacun vers la victoire par deux chemins différents, sachant que lui prit le score à son cou, par le chemin le plus court. Un petit drop bien placé du malin Wisniewski lui donnait un avantage quand le petit champion rouge, innocent sans ses cadres, préféra flâner sur un chemin tortueux.

Le Lou entra le premier dans l’en-but de l’adversaire, ni vu ni connu, derrière une mêlée, en se faisant passer pour un jeu toulousain, un essai en force conclu par Nakaitaci qui installa le méchant Lou dans le match (10-0).

Quand la petite équipe naïve arriva à son tour chez l’en-but de son adversaire, pour qui elle avait emmené deux essais faits-main par le jeune Delibes et un petit peu de ballon porté, parsemé d’un essai de pénalité, elle se crut arrivée.

Seulement, la voyant entrer dans le match, Le Lou lui dit en se cachant sous la couverture d’un nouveau drop de Wisniewski en réussite : « Approche-toi de mes 22, et viens te coucher dans mon en-but, près de moi ».

Sitôt fait, le petit champion rouge s’y coucha avec le doublé de Delibes et fut surpris de voir que son adversaire n’avait pas l’air si malade que cela.

« Oh, mon adversaire, que vous avez de grands bras !

— C'est pour mieux te plaquer, ma championne.

— Mais que vous avez de grandes jambes !

— C'est pour mieux te dépasser, mon enfant.

— Oh, mon adversaire, que vous avez de grandes bottes !

— C'est pour mieux buter, ma championne.

— Mais que vous avez de grands yeux !

— C'est pour mieux voir le jeu, mon enfant.

— Oh, mon adversaire, que vous avez de puissants trois-quarts !

— C'est pour mieux te croquer. »

Et en disant ces mots, le méchant Lou se jeta sur le petit Champion rouge, et le croqua, en deux temps, trois mouvements, par un Tuisova de feu qui servit Arnold juste avant la mi-temps, puis par Nakaitaci, pour son doublé, au retour des vestiaires, Wisniewski se chargeant de maintenir sa proie sous sa botte.

Moralité de l’histoire : le petit Champion rouge perdit sa place de leader, désormais troisième, quand le Lou reprit du "poids" de la bête au classement, au pied du TOP 6.

Lyon est décidément la bête noire de Toulouse.

 

Les autres matches en bref…

La Rochelle (1) – Stade Français (8)    16 – 11

Des Maritimes à la rame

Les Rochelais ont ramé pour décrocher cette nouvelle victoire à domicile, les seuls encore invaincus à Marcel-Deflandre, face à des Parisiens qui auraient pu faire un coup, samedi après-midi, si seulement Sanchez avait passé tous ses coups de pied (8 points laissés en route).

Bref, des Maritimes dominateurs, mais moins efficaces, qui ont permis aux Stadistes de repartir avec un point de bonus défensif grâce à Segonds, entré en place de Sanchez.

Un essai partout : un de Berjon (demi de mêlée très en actif) en début de première période pour les locaux, et un de Veainu (ailier très efficace) pour les visiteurs en début de seconde.

La Rochelle redevient le leader, avec un match en plus sur Toulouse qu’elle reçoit justement samedi prochain pour remettre les pendules à l’heure et défendre son fauteuil.

Racing 92 (2) – Castres (10)                 23 – 20

Dur dur encore !

Le Racing n’arrête pas de souffrir à domicile, mais l’emporte pour la troisième fois consécutivement, contrairement à janvier où Toulon et Bordeaux les avaient cueillis sur le fil.

Beaucoup d’erreurs, d’approximations et d’indiscipline expliquent cela quand les visiteurs s’en donnent à cœur joie sur leur terrain synthétique qu’ils apprivoisent souvent d’entrée.

Iribaren limitera la casse pourtant en inscrivant tous les points de la première période, l’essai compris, quand Udapilleta, au pied, et Nakosi, dans l’en-but, lui répondront pour égaliser avant la pause (13-13).

Seulement, en seconde période, le scénario s’est inversé et, De Benedittis marquait le premier, permettant au CO de passer en tête et de resserrer sa défense, comme il sait si bien le faire, péniblement. Il faudra attendre la 70ème minute pour voir la recrue argentine, Boffelli, inscrire son premier essai sous ses couleurs albicélestes et offrir la victoire au Racing. Mais que ce fut dur !

Clermont (4) – Bayonne (13)                73 – 3

Allo ? C’est bien Clermont ?

À lire le score, on pourrait croire que le match a été facile. Oui, mais en seconde période, seulement. Car la première a été un ramassis d’occasions manquées avec un festival d’en-avants, quasi autant que le nombre d’essais du match. Les Jaunards en inscriront trois finalement avant la pause et rouleront sur une équipe basque aux abonnés absents, en deuxième.

10 essais téléphonés pour un 73, comme le numéro indicatif de la ville, en 80 minutes, le temps de composer des appels de balles vers l’en-but par Naqalevu, Jedrasiak, Yato (deux fois), Ezeala, Parra, Lee, Barraque, Betham et Matsushima.

Du grand Clermont ? N’exagérons rien, un grand Lopez et un concours de circonstances favorables en deuxième mi-temps. En tout cas, l’ASM s’installe confortablement à la quatrième place avant d’aller à Agen pour son match en retard.

Brive (9) – Bordeaux (5)                      25 – 23

Des Coujoux dans le coup

Les Brivistes ont su faire mal aux Bordelais pour les tenir à distance, dans le combat, comme au pied de leur buteur, Hervé, impeccable en première période, renforcé par l’essai en force de Ceccarelli qui répondait illico à celui de Higginbotham, pour mener 19-10 à la pause.

Quand les Girondins, plus habiles balle en main, ont repris les commandes du jeu en seconde période, permettant à Lucu de recoller au score avant que le fameux Hulleu ne leur redonne espoir avec le deuxième essai, à quelques minutes d’une fin de match éprouvante pour les locaux, mais qui ont tenu bon jusqu’au bout.

Un nouveau succès qui maintien Brive loin de la relégation, sans conséquence pour l’UBB qui, avec son point de bonus défensif, reste dans le TOP 6.

Pau (12) – Toulon (6)                            29 – 33

Chassé-croisé-coulé

Les Palois se sont fait cueillir par des Varois plus forts et constants dans la durée, après un chassé-croisé plein de suspense.

Menant 19-13 à la pause, grâce au pied de Hastoy et après un essai de Le Bail auquel a répondu dans la foulée le Toulonnais Dachary, la Section a lâché prise petit à petit en secone période.

Un essai d’Isa faisait repasser devant les visiteurs avant que Hastoy n’entretienne le chassé-croisé avec Takulua (remplaçant Meric). Isa remettait ça avec un doublé quand les Palois durent attendre les dernières minutes pour que Lespiaucq marque en force, derrière un maul, l’essai qui leur assurait le bonus défensif.

Un moindre mal, mais amer tant l’équipe varoise remaniée montrait bien des lacunes offensives, mais pas défensives. Une victoire bienvenue pour Toulon avant son match en retard à Mayol contre les Basques qui devrait lui faire gagner encore une place dans le TOP 6.

Agen (14) – Montpellier (11)                 19 – 39

L’illusion agenaise

On aurait voulu y croire à la pause, quand les Agenais menaient 13-8, après un superbe essai de Railevu qui répondait à celui de Timu, quelques minutes avant.

Oui, mais voilà, Agen reste Agen, limité dans son courage et sa combativité, s’écroulant en seconde période pour voir les attaques montpelliéraines lui rouler dessus, par Reinach, Darmon et un doublé de Tisseron.

Vivement le tour de Clermont !

De son côté, le MHR respire, à six longueurs devant Bayonne qui compte, néanmoins, deux matches en retard, dont un contre ces Agenais.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Des Bleus se testent d’abord contre la Covid…

Après la victoire bienheureuse à Dublin, le XV de France est rentré à Marcoussis avec un intrus de taille : le coronavirus !

Provenait-il d’Irlande ou bien s’est-il incrusté chez les joueurs individuellement lors de leur permission en famille ? Personne ne semble le savoir ou bien on ne veut rien nous dire. Alors on teste à tout-va et on relève les numéros des contaminés, comme un loto grotesque qui ne nous avance à rien, si ce n’est qu’il va falloir convoquer d’autres joueurs et se priver de Dupont, Haouas et Villière (entre autres) pour le match contre l’Écosse, dimanche.

Quelle mascarade ces tests, alors qu’aucun joueur n’a de symptômes. Ils auront toujours une longueur de retard sur le virus qui se joue du protocole, en passes après contact, pour relancer l’épidémie qui s’envole sur son aile en cadrage-débordement, tel un variant de Ashton, tchik-tchak ! sur trois petits joueurs et puis s’en vont.

Alors, ne parlons plus de grand chelem, mais de match-test avec des restes du groupe, comme déjà lors du dernier tournoi d’automne… à suivre !

Au programme*, le samedi 27 février :

         Italie – Irlande, à 15h15

         Pays de Galles – Angleterre, à 17h45

Enfin, dimanche 28 février :

         France – Écosse, à 16h

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Le TOP 14 présentera en parallèle les trois matches en retard suivants :

Au programme*, dès vendredi 26 février :

         Toulon – Bayonne, à 20h45                        14è journée

Puis samedi 27 février :

         Agen – Clermont, à 14h45                         16è journée

         La Rochelle – Toulouse, à 21h05               15è journée

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Les phases finales débuteront au mois de mai avec les équipes qualifiées suivantes :

Montpellier, Toulouse, Rennes, Blagnac, Bayonne, ASM Romagnat, Lons et Bobigny*.

Ces deux dernières ont décroché leur ticket dans la dernière journée de la phase régulière, quand il n’y a jamais eu débat pour les autres, bien au-dessus du lot.

(*) Le match reporté entre Bobigny et Grenoble sera une formalité pour les Franciliennes qui profitent de la défaite des Bordelaises.

Retrouvez résultats et calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
On ne peut pas gagner indéfiniment. Toulouse devait craquer un jour, c'est fait. Même chose pour Bordeaux. Dans les 2 cas, l'équipe était privée de ses meilleurs joueurs.<br /> <br /> Donc, c'est logique. Attendons que le tournoi soit terminé pour juger. Des surprises nous attendent.
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