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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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20 juin 2021

Les brèves d'Ovalie - Edition n°436

Demie panachée ou IPA amère ?

TOP 14... Demi-finales                                La Rochelle – Racing 92       19 – 6

L'offrande de Dulin pour Retière

Deux pressions, deux coups de grâce !

Vendredi et samedi, nos deux finalistes européens, au repos la semaine dernière, ont abordé leurs demies, chacun son tour, avec fraîcheur et pression, sur la grande terrasse du stade Pierre-Mauroy, à Lille.

Le premier, vendredi soir, a bu d’un trait de quatre-vingts minutes sa demi-pinte de rugby sans que son adversaire n’ait pu lui faire baisser le coude un seul instant, tant la soif d’une première finale au Stade de France le tenaillait depuis sept ans, à mettre l’océan des occasions adverses à sec.

Car les Maritimes ont littéralement asséché les ressources des Racingmen, en les acculant dans leur camp par un jeu d’occupation tactique parfait de leur charnière West-Kerr-Barlow et en les poussant à la faute après les avoir étouffés derrière leur conquête.

Il aura suffi d’un coup d’éclat, à la demi-heure de jeu, signé par les anciens Ciel et Blanc, Dulin et Retière, pour que les Franciliens mettent un genou à terre. L’arrière international, plus étincelant que jamais (quel joueur !), nous régalait d’une pépite de passe par-dessus pour une réception et finition imparable de son ailier.

Du grand art pour le coup de grâce, juste avant la pause !

Menant 16-6, rien ne semblait acquis au retour des vestiaires. Et pourtant, la puissance des avants rochelais allait anéantir tout espoir francilien. Le Racing ne marquera aucun autre point dans un second acte verrouillé par une défense intraitable qui sabordera ses rares temps forts.

Sept ans après leur retour dans l’élite, les Maritimes vont fouler pour la première fois la pelouse du Stade de France et retrouver leur bourreau de Twickenham pour une revanche qu’ils comptent bien ne pas gâcher cette fois, en jouant le meilleur de leur jeu, avec la même lucidité et le même panache que cette pétillante demie.

Toulouse – Bordeaux            24 – 21     

L’IPA toulousaine

On peut le décoder comme une Intention Publique d’Accession au Stade de France.

Samedi soir, l’opération toulousaine a consisté à amorcer publiquement son intention d’accéder à la victoire, coûte que coûte, en payant cash ses efforts et profitant de sa côte en bourse arbitrale pour porter le coup de grâce à des Bordelais qui ne garderont que le goût amer que laisse une telle demie à la fin.

Non, Toulouse n’a pas volé sa finale. Mais à y regarder de plus près, le champion de France a bénéficié de largesses dans les décisions et vérifications arbitrales qui lui ont souri au final.

À commencer par ce premier essai de N’Tamack, dès la cinquième minute, qui a assommé le petit poucet béglais sur un contre toulousain fulgurant. Le coup de pied de Dupont, dans son camp, derrière la défense « à l’attaque » bordelaise (ou bordélique), heureusement contré par Lamérat, a trouvé Tolofua (pas hors-jeu du coup) qui a lancé son demi d’ouverture sur une passe pourtant en-avant et que l’arbitre n’a jamais demandé à revoir. Alors que plus tard…

Tout un symbole !

On pouvait penser que cela ne resterait qu’un épiphénomène, mais c’était bien une épine dans le pied qu’allait supporter la formation girondine toute la première période, un peu manquée il faut le dire, malgré l’essai de Lam quelques minutes plus tard.

Une action magnifique, initiée par Lam lui-même, en relais avec le "malheureux" Seuteni qui transperce toute la défense haut-garonnaise, nous gratifiant d’une chistera aveugle pour Petti, enquillant des séquences de jeu au près avant de retrouver l’ailier néo-zélandais à la finition d’un premier essai d’envergure.

Menés 8-7, l’UBB ne parvenait plus à remettre la main sur le ballon et multipliait les fautes et approximations qui permirent à Ramos d’aggraver le score avant la pause (14-7).

Mais la seconde période allait offrir de belles occasions aux homme d’Urios de renverser le cours du match et de belles frayeurs au champion d’Europe de perdre son fil.

Un premier coup de pied de Jalibert, de loin, donnait le ton de ce nouvel acte, avant que Lam ne récidive sur une nouvelle action de grand art pour marquer le deuxième essai en coin. Jalibert manquait malheureusement la transformation mais Bordeaux menait, pour la première fois, d’un petit point devant l’ogre toulousain (15-14).

Oui mais voilà, le cœur du rugby a ses raisons que la raison de ses règles ignore.

Et l’intention première de l’action, on en fait quoi ? Monsieur Trainini l’a avalé d’une traite de séance vidéo, sans circonstance atténuante, renvoyant Seuteni, l’auteur de l’agression (qui n’en était pas une), sur la touche pour laisser ses coéquipiers en infériorité numérique.

Jouer avec le cœur et l’allant peut parfois coûter cher. Une action, un coup de tête, une commotion, un KO de N’Tamack et l’émotion donne la couleur du carton. ROUGE !

Ramos redonnait l’avantage aux siens, quand N’Tamack quittait la pelouse sur une civière pour revenir plus tard sous les caméras, sain et sauf. C’est déjà ça. Prompt rétablissement, garçon, on a besoin de toi la saison prochaine !

Mais le match venait de revirer une seconde fois et rien n’allait plus sourire à l'UBB. Jusqu’à cette penaltouche, d’abord déclarée sauvée (une aberration arbitrale), avant d’être rendue justement aux Toulousains qui, de cette confusion, la transformeront en essai décisif, signé Ramos, homme du match malgré lui.

Jalibert fera tout pour revenir, avec deux pénalités, mais ce n’était pas le jour des Bordelais, de quoi rendre amer cette demie, imbuvable pour son entraîneur qui l’a recrachée aussitôt en colère refoulée contre un arbitrage qu’il n’arrivait toujours pas à comprendre.

Non, je le répète, le Stade Toulousain n’a pas volé sa finale. C’est le lot des grandes équipes d’insuffler les bonnes ondes et décisions en sa faveur.

Toulouse visera donc un doublé, vendredi prochain, au Stade de France.

 

La finale du TOP 16 Féminin en bref…

Blagnac – ASM Romagnat                8 – 13 

Les Puydômoises au sommet ! 

3è titre pour l"ASM Romagnat

Marjo Mayans contre Jessy Trémoulière, mes deux chouchous en équipe de France, cette finale inédite, après la suprématie toulouso-montpelliéraine, a tenu toutes ses promesses. Diffusé sur France 4, ce choc au féminin est resté indécis jusqu'au bout (super l'interruption qui m'a empêché de voir la fin). 

Les Romagnatoises ont mis d'entrée la pression sur les Blagnacaises, chez elles, dominant en conquête la première période, malgré un score nul (0-0). La seconde période les ont récompensées avec un essai de Pignot, transformé par Jessy, avant qu'Abadie ne réduise le score à l'heure de jeu, entretenant le suspense, d'autant que les Romagnataises commençaient à souffrir. Un carton jaune de chaque côté et 8-10, à cinq minutes du terme, après un essai en force de Sylla.

Jessy aura le dernier mot, avec une pénalité qui offrira à l'ASM son troisième titre (un de plus que les hommes), après ceux de 1994 et 1995.

L'ASM, ce n'est pas que nos jaunards d'Azéma en perdition, c'est aussi ça, des championnes en herbe qui font la joie de toute une région depuis leur retour dans l'élite, il y a cinq ans.

 

Le tournoi des VI Nations des U20 en bref…

Angleterre (2) – France (4)               38 – 22

Écosse (6) – Irlande (1)                       7 – 38

Italie (5) – Pays de Galles (3)             8 – 25

Les Bleuets font pschitt !

Après avoir mené 19-3 à la pause, les Français ont complètement craqué en seconde période en encaissant cinq essais des Rosbifs à Cardiff où se déroulent tous les matches du tournoi.

                                                                                                 

La liste des 42 pour la tournée en Australie…

Avec 22 bleus-bites !

Liste des 42 pour l'Australie en juillet

Des nouveaux noms en équipe de France, et même des Clermontois…

Mais pas de finalistes du TOP 14, c’est la règle. Et repos forcé pour des Internationaux très sollicités cette saison, comme Jalibert, Fickou ou Vakatawa.

 

La semaine prochaine…

Le remake de la finale européenne…

Les Rochelais parviendront-ils à priver les champions d’Europe d’un doublé et du Brennus qu’ils détiennent toujours ?

Pour cette première finale au Stade de France, il est clair que les Maritimes vont tout donner.

 

À suivre au Stade de France, sur France 2 et Canal+ :

         La Rochelle – Toulouse, vendredi 25 juin, 20h45

 

Du côté du VI Nations des U20

Voici le programme de la deuxième journée, également vendredi 25 juin :

         Angleterre – Écosse, à 15h

         Italie – France, à 18h     (France 4)

         Pays de Galles – Irlande, à 21h

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Commentaires
A
Quart de finale européen de Toulouse contre Clermont. On peut comparer le plaquage d'Arnold sur Lopez à celui de Seuteni sur N'Tamack. Le premier n'a rien pris, sans revisonnage, le second a pris rouge après visionnage. Lopez a été arrêté deux mois, N'Tamack se sent pour jouer vendredi.<br /> <br /> Les grandes équipes (Toulouse, All Blacks) ne sont pas arbitrées comme les autres, on remet jamais en doute leurs "bonnes intentions"...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=jEBkwXZo-Bc
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P
J'aime beaucoup le jeu de Toulouse, mais la dernière rencontre face à l'UBB me reste en travers de la gorge. Je souhaite de tout cœur que La Rochelle leur flanque une raclée vendredi prochain.
Répondre
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