Promu à un bel avenir !

TOP 14... 11ème journée,                  Brive – Toulouse      25 – 13

Déjà, ils nous avaient régalé à Clermont la semaine dernière...

tout prêt de faire tomber l’ogre auvergnat et son record à domicile !

Samedi après midi, les brivistes nous ont encore tout simplement bluffé face au leader « price » du championnat dont le rugby « hard-discount » n’a pas volé bien haut.

Dès l’entrée du match, au bout de vingt six secondes, au premier rayon, il y avait des promotions dans la défense toulousaine. Un peu juste, l’ailier briviste Namy, le pied en touche se voit refuser un essai très logiquement.

Mais c’était sans compter juste derrière, dans la foulée, « la première touche est offerte ! », l’annonce surprend le talonneur Ribes qui reçoit l’offrande d’un autre talonneur, Ralepelle, qui lobe tous ses sauteurs, le briviste déposant dans le caddie sans broncher le premier essai gratuit du leader.

La première période n’est qu’une succession de promotions dans tous les secteurs du jeu toulousain qui brade son rugby.

« 50% dans la mêlée ! »                  « C'est la foire à la touche ! »

« Deux passes achetées, la troisième offerte ! »

Le public ne s’y est pas trompé et a rempli le stade Amédée Domenech comme on remplit son chariot, à ras bord !

Du jeu, du plaisir à gogo, des occassions de grande classe, vraiment pas chères payées, sous le pied avisé de Germain qui enquille les pénalités bon marché.

16-0 à la mi-temps, la seconde période se soldera par les mêmes affaires en or offertes par des toulousains généreux dans leur incapacité à hausser leur niveau de jeu.

22-3 jusqu’à l’heure de jeu quand le magasin toulousain ferme ses portes en défense. Et sous l’influence d’un Huget très actif, auteur du seul essai stadiste à dix minutes de la fin, les visiteurs parviennent enfin à remonter au score.

Trop tard !

Les brivistes préservent leur victoire au chaud des dernières minutes et passent même une dernière pénalité par Germain, laissant le super Stade Toulousain market au bord de la faillite, ne rentrant même pas dans les comptes du bonus défensif.

Décidément les promus n’en finissent pas de faire de bonnes affaires face aux gros de notre championnat.

Après Oyonnax en début de saison, c'est au tour de Brive de surfer sur la vague du haut de tableau. Et c’est d’autant mieux pour le niveau du TOP 14 que c’est en plus mérité.

Et Brive la Gaillarde n’a jamais aussi bien porté son nom qu'à travers la force et le courage de son rugby.

En bref…

Le championnat nous montre deux visages. Un à l’issue des journées impaires comme ce week-end, l’autre au bout des journées paires.

En haut de championnat ils sont cinq, toujours à être au dessus du lot.

Toulon et Montpellier sont les leaders des journées impaires, et le démontrent en battant respectivement à domicile, non sans mal malgré les apparences, Bordeaux (37-17) et Grenoble (25-18).

Clermont, Toulouse et le Stade Français, eux, à un point derrière, profitent des journées paires pour prendre les devants. Le premier a fait un excellent match nul à Castres (22-22) qui aurait mérité un meilleur sort. Le second, on l’a vu, s’est troué à Brive (25-13), quand le troisième s’est défait de Bayonne (13-9) dans un match de piètre qualité.

Et puis il y a Perpignan qui occupe aujourd’hui la sixième place qualificative malgré sa défaite à Oyonnax (9-22).

A trois points derrière le quinté de tête, les catalans se tirent la bourre dans un autre quinté avec Grenoble, Castres, Brive et le Racing Métro qui n’a pas réussi à surprendre Biarritz à Aguilera, des basques qui respirent enfin un peu avec leur deuxième victoire de la saison (9-6).

Vous l’avez compris, outre Biarritz, encore à 9 points du maintien, ils sont trois autres, à égalité, à se battre pour ne pas retrouver la PRO D2, à savoir Oyonnax, Bayonne et Bordeaux.

Tous les résultats officiels du week-end >>

La semaine prochaine…

Le TOP 14 fait une pause pour deux semaines et laisse la place télévisuelle aux internationaux dont l’équipe de France qui aura fort affaire dans sa tournée d’automne, notamment face aux deux meilleures équipes du monde actuelles.

Pour commencer dès samedi soir 9 novembre au Stade de France, ne ratez pas :

• France – Nouvelle-Zélande, 21h (Fr2) : Broyer du noir ou broyer du noir !

A suivre également :

• Angleterre – Argentine, 15h : piquer les Pumas au vif,
• Italie – Australie, à 15h : sans complexe,
• Ecosse – Japon, à 15h30 : trouver ses marques,
• Pays de Galles – Afrique du Sud, à 18h30 : bienvenue en enfer,
• Irlande – Samoa, à 18h45 : ne pas se faire cueillir.