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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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23 mars 2014

Les brèves d'Ovalie - Edition n°121

Attention, un Stade peut en cacher un autre !

TOP 14... 22ème journée,                  Stade Français – Toulouse    27 – 27

SF ST 2014

Rien ne sert de courir, il faut scorer à point.

Samedi après-midi, à la station du Stade de France, on comptait pas moins de 63000 passagers pour le Paris-Toulouse de 15h.

Tous voulaient voir le Stade Français et le Stade Toulousain se tirer la bourre, chacun leur tour, dans un train à grande vitesse avant de se neutraliser à l’arrivée au coup de sifflet du chef de gare, monsieur Péchambert.

Partis en trombe, sans prendre gare, les toulousains ont calé dès la deuxième minute, par McAlister, conducteur du train d'enfer, après un premier raffut et une première attaque qui donnait lieu à la première pénalité. Légèrement excentrée, dans les cordes de l’artiste néo-zélandais qui ne parvient pourtant pas à mettre son équipe sur les bons rails.

Poteau ! … Paris se dégage.

Mieux. Sans entrer une seule fois dans le camp des visiteurs, Dupuy passe une pénalité de cinquante mètres et cinq minutes plus tard, dans sa première incursion échappe à la vigilance d’un McAlister déjà préoccupé. Premier essai du demi de mêlée local qui le transforme (10-0).

La réplique toulousaine ne se fait pas attendre, et c’est McAlister lui même qui vient conclure avec détermination son coup d’envoi, non capté par la défense parisienne, avec un bon relais de Fickou (10-5). La transformation lui échappe à nouveau, échec annonciateur de sa sortie prématurée, son dos semblant le faire trop souffrir, il sera remplacé par Doussain.

C’est sur ce tournant que la locomotive du Stade Français accélère et, dans un écran de fumée, laisse sur place le XV toulousain, à l’arrêt, après un  nouvel essai de Plisson, bien servi par Dupuy. Très actif, sur tous les ballons, le demi de mêlée du Stade Français transforme son œuvre sans problème (17-5).

Une pénalité, puis un essai de Flanquart servi par son collègue de deuxième ligne, sur une action de plus de soixante dix mètres, enterre à la demi-heure de jeu les espoirs des hommes de Novès, à quai de leurs intentions, de rattraper un jour leur retard, même si Doussain parvient à débloquer enfin la situation à la pause (27- 8).

C’était sans compter les armes du stratège toulousain, le mécano Novès, qui va regonfler à bloc sa loco en seconde période, en faisant entrer une nouvelle motrice plus performante avec Picamoles, Tekori, Tolofua et Steekamp.

Le résultat est impressionnant. Quelle reprise !

Déjà revenu dans la partie avec un premier essai en coin par Vermaak, sans la transformation de Doussain (27-13), le Stade Toulousain prend de la vitesse et avale les kilomètres de terrain sous le regard du Stade Français médusé qui n’avance plus et voit se rapprocher à vive allure son adversaire quand Picamoles et Tolofua mettent en position Doussain pour une pénalité vite jouée, Tekori est servi pour le troisième essai haut-garonnais (27-20).

La course folle entre les deux Stades se poursuit durant les vingt minutes restantes, le XV toulousain restant collé au train parisien qui sert encore plus les fesses avec l'activation du turbo Fritz qui met la pression à la défense locale, d’autant que Macome prend un carton jaune pour une faute volontaire.

Le banc toulousain fait mal à la loco parisienne sans jus qui subit mais résiste, avec cette même longueur d’avance. Un essai à la dernière minute est refusé à Gear pour un en-avant justifié. Paris croit tenir sa victoire...

Mais ce qui devait arriver arriva.

A l’ultime seconde, le pilier entrant Montès conclut une action énorme toulousaine et arrache une égalisation méritée qui renvoie les deux Stades dos à dos sur le quai du classement.

Tandis que derrière les barrières ferroviaires, deux grosses cylindrées qui les ont regardés passer attendent impatiemment le signal pour leur ouvrir le passage au niveau supérieur.

Mais quelle sensation de beau jeu à grande vitesse nous ont offert ces deux stades-là, aux bons souvenirs du meilleur de la dernière décennie de notre championnat, pour ces deux clubs les plus titrés de France.

On y remonterait bien pour un tour !

Qui sait, peut-être en finale ?

 

En bref…

A cinq journées du dénouement, sur les dix prétendants à la phase finale, quatre ne seront pas de la partie.

Chaque week-end, le TOP 14 désignera un éliminé, comme dans les jeux télévisés.

Et c'est Grenoble, lors de cette 22ème journée qui en fait le premier les frais, après sa défaite concédée sur sa pelouse face au Racing-Métro (13-26), les isérois peuvent raisonnablement dire adieu aux barrages, même si mathématiquement tout reste encore possible.

Avec un dernier déplacement à Toulouse, je vois mal comment ils pourraient préserver leurs chances, déjà infimes, désormais à la dixième place quand les franciliens eux peuvent encore espérer faire partie du TOP 6, à un point des toulousains et deux des parisiens, respectivement 6ème et 5ème au classement.

L’autre gagnant de cette journée est Bordeaux qui a réussi un grand coup en s’imposant à Bayonne (23-22). Avec même un match en retard à Oyonnax, les bordelais sont bien positionnés derrière le Racing pour jouer les trouble fêtes dans la course aux barrages.

Ca n’a pas été la même histoire pour Brive en déplacement à Castres qui s’est vu infliger logiquement une rouste (6-38) par les champions de France en réprimande au cinglant 34-0 du match aller.

Les brivistes n’auront pas le droit à l’erreur à domicile, dès la semaine prochaine face à Clermont qui, dans un gros match face au leader Toulon, s’est difficilement imposé pour reprendre la tête du championnat (22-16). Les varois, flamboyants, auraient mérité un bien meilleur sort, tout comme leur homme du match, Armitage, un accueil plus intelligent du public auvergnat, pourtant réputé pour son fair-play.

Un match de reprise à oublier pour les Jaunards , des réglages en conquêtes à rectifier pour les toulonnais avant l’échéance européenne qui attend ces deux belles machines à jouer.

Si les castrais ont profité du nul entre les deux Stades pour s’installer à la quatrième place, Montpellier ne s’est pas privé d’aller chercher un bon résultat à Oyonnax (22-8) pour coller aux deux premiers sur le podium et espérer une qualification directe en demi-finale, pourquoi pas !

En ce qui concerne le maintien, Perpignan a profité des défaites de ses deux rivaux pour se donner de l’air en remportant son duel avec Biarritz (16-10), mathématiquement en PRO D2.

Mais rien ne semble joué, d’autant qu’Oyonnax a encore un match en retard à domicile, crucial s’il ne veut pas se faire distancer pour de bon.

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

A J-4, Brive et Oyonnax seront sous les feux des projecteurs. Un faux pas à domicile et ce pourrait être des adieux prématurés à des barrages ou au TOP 14.

Pour les cadors européens, il s’agit surtout d’une préparation minutieuse, d’une mise en rythme indispensable avant d’affronter des provinces irlandaises et des tigres anglais redoutables.

A suivre dès vendredi soir 28 mars, le derby du centre :

  • Brive – Clermont, à 20h45 (C+ sport) : un peu plus près d’un barrage.

Puis samedi 29 mars :

  • Stade Français – Racing Métro, à 14h55 (C+) : plus qu’un derby, une option !
  • Biarritz – Castres, à 18h30 (r+) : attention vautour,
  • Bordeaux – Perpignan, à 18h30 (r+) : monter encore d’un cran,
  • Oyonnax – Grenoble, à 18h30 (r+) : le derby de la survie ou du soutien ?
  • Montpellier – Bayonne, à 18h30 (r+) : ne pas lâcher le peloton de tête,
  • Toulon – Toulouse, à 20h45 (c+ sport) : une nouvelle suprématie en rouge et noir.
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Commentaires
P
Clermont ce n'est pas encore un volcan prêt à s'éteindre, d'ailleurs son équipe parfois s'enflamme. Pour ce qui est de Toulon, ses poids lourds tombent trop souvent en rade.<br /> <br /> Avec Toulouse ça casse ou c'est laid.(c'était le jeu de mollets du dimanche)<br /> <br /> Un petit essai en quelque sorte.
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