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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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7 février 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°206

De vrais Bleus, quoi !

VI NATIONS... 1ère journée                      France – Italie        23 – 21

France Italie 2016

Cape ou pas cape ?

Telle était la question, samedi après-midi, pour sept minots qui découvraient l’équipe de France... au Stade de France… de vrais Bleus quoi !

Car si quatre d’entre eux ont été capés d’entrée de jeu, sur les trois restant sur le banc un seul ne foulera pas la pelouse et devra patienter encore pour honorer sa première sélection.

Camille Chat, talonneur suppléant, a regardé ses copains de classe se faire dépuceler par des Italiens qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs.

Cap ou pas cap ?

Telle était aussi la question, ce samedi après-midi, pour cette toute première équipe de France de l’ère Novès, qui relevait le défi de la jeunesse, de l’envie et du jeu.

Sébastien Bézy, le demi de mêlée prometteur, infaillible au pied dans son club à Toulouse, pour sa première au Stade de France, s’est emmêlé le pied dans sa botte en première période laissant filer 7 points précieux qui les ont plongés lui et son équipe dans le doute et un jeu intermittent au rythme saccadé.

Dès les premières minutes de jeu la Squadra Azzurra prend le match à son compte et par des fulgurances de ses trois-quarts centre, comme Campagnero, met au supplice nos Bleus dans leur 22, incapables de mettre la main sur le ballon et qui, à la 7ème minute, se contentent de regarder le jeune ouvreur, Canna, ouvrir le score d’un drop dans un fauteuil.

Heureusement il y a Virimi Vakatawa.

L’ailier fidjien du rugby à 7, que l’on savait explosif balle en main et sur qui on émettait des doutes quant à sa capacité à défendre, a tout simplement survolé ce match, par intermittence certes, quand le XV de France avait la balle. Trop rarement !

A la 13ème minute, sur une charge d’un autre Bleu nouvellement capé, Paul Jedrasiak, deuxième ligne clermontois au tempérament « Papésien », qui a su s’envoyer une heure durant, un premier mouvement au large relayé par Picamoles puis Medard, trouve enfin le néo ailier tricolore qui conclut en coin d’un geste d’évitement venu tout droit du jeu à 7.

Magnifique !

Alors que l’on pensait nos Bleus sur la voie d’une grande et belle victoire, un des cadres, et pas des moindres, se blesse. Louis Picamoles doit céder sa place à un autre vrai Bleu.

Yacouba Camara, le troisième ligne aile toulousain, fait son entrée plus tôt que prévu pour sa première cape, décalant Damien Chouly au centre.

S’en suit alors à nouveau dix minutes de flottement défensif que vont exploiter les Italiens, acculant les Français dans leur camp jusqu’à l’essai sur un maul mené par leur capitaine, Sergio Parisse, qui aplatit dans l’en-but.

Jonathan Danty, trois-quarts centre parisien, autre Bleu qui découvrait l’équipe de France, s’illustre enfin avec Virimi qui a le feu aux jambes, contre-attaquant à tout va, et initiant un autre mouvement au large à la 35ème minute, envoyant le cuir de bras en bras jusqu’à ceux de Damien Chouly qui inscrit le deuxième essai des siens dans l’autre coin du terrain.

Superbe !

Les Bleus mènent 10-8 à la pause avec la ferme intention d’accélérer en seconde période comme le leur a soufflé (dans les bronches) Guy Novès qui estimait que ces jeunes-là ne paraissaient pas leur âge à les voir jouer, mais ceux de retraités.

Mais l’effet escompté ne sera pas au rendez-vous. Pire, les Italiens repartent le pied au plancher et entre les perches pour trois points de plus enquillés par Canna avant que l’ouvreur italien n’inscrive le deuxième essai lui-même sur une percée de son capitaine, Sergio... encore lui.

Les Bleus sont menés 18-10 et il faudra un coaching avec la bonne rentrée du pilier gauche Jefferson Poirot, le sixième et dernier vrai Bleu à honorer sa première cape, celle du pilier droit Uini Atonio, et du trois-quarts centre Maxime Mermoz pour insuffler un sentiment de révolte sous la baguette d’un Jules Plisson qui semble avoir pris les commandes.

Mais c’est bien encore Virimi Vakatawa qui impressionne et emmène avec lui quatre défenseurs avant que le ballon libéré ne file à l’aile où Hugo Bonneval termine le travail pour un troisième essai qui remet les Bleus sur de bons rails.

Jules Plisson passe la transformation, puis une pénalité pour repasser devant. Sans trembler encore, il devient décisif quand à cinq minutes du terme, les Italiens sont à nouveau devant après une pénalité de Haimona, il prend l'initiative de tenter le but à 50 mètres et passe la pénalité… pour la gagne.

S’en suivent deux interminables minutes dominées par les visiteurs, de pick and go en pick and go dans le camp français, pour voir celui qui aurait du être l’homme du match, Sergio Parisse, le capitaine emblématique de la Squadra Azzurra, tenter un drop improbable alors qu’il y avait sans doute mieux à faire.

Le XV de France et ses vrais Bleus s’imposent dans la douleur au terme d’un match sur courant alternatif où le jus a semblé manqué trop souvent pour brancher la pile qu’est ce phénomène venu du 7, Virimi Vakatawa, logiquement élu homme du match.

Même si ce match fut laborieux, on ne peut s’empêcher de rêver que cette envie-là, ces quelques belles intentions balle en main, avec un tel moteur à son aile, fassent un jour décoller notre XV de France. 

Et si ça pouvait être dès samedi prochain face à l'Irlande, ce serait d'autant mieux.

C'est beau de rêver !

 

Alors que chez nos Bleuets et nos Bleues...

L'expérience a parlé !

6 essais chacun... Vendredi soir d'abord à Nevers, les U20, en tuniques rouges, ont mitraillé des Italiens transformés en passoires, quand samedi soir après les vrais Bleus du Stade de France, les filles ont aussi vu rouge face aux Italiennes qu'elles ont corrigées avec la manière à Bourg-en-Bresse.

Des Bleus en vrais favoris, chacun dans leur compétition !

France – Italie       40 – 3  (Bleuets)

(Jelonch, Castets, Verhaeghe, Penaud, Mauvaka, Mignot) 

France – Italie       39 – 0    (Bleues)

(Julie Billes, doublé d'Audrey Forlani, Gaëlle Mignot, Elodie Poublan, essai de pénalité)

 

 

En bref…

Ecosse – Angleterre  9 – 15

Doucement mais sûrement…

Les Anglais ont maitrisé leur premier défi à Murrayfield en annihilant par leur puissance toutes les intentions écossaises réduites à 3 pénalités quand de leur côté, ils ont su être patients et opportunistes, par deux fois, par Kruis en première période puis Nowell en seconde.

Le XV du Chardon n’a jamais été en mesure d’inquiéter son adversaire malgré tous les efforts consentis.

Le XV de la Rose peut croire en ses chances de Grand Chelem avec autant de pragmatisme.

 

Irlande – Pays de Galles      16 – 16

C’est du lourd !

Un match nul d’une intensité incroyable. Voilà deux durs à cuire qu’il ne va pas être facile de battre cette année.

Les Irlandais ont infligé un 13-0 à leurs visiteurs en trente minutes avant de se voir corriger par un 16-0 juste derrière. A l’essai de Murray à la 27ème minute, Faletau lui répondait juste avant la pause.

Le duel de buteurs entre Sexton et Biggard n’aura pas eu lieu, ce dernier, touché à la cheville au bout de 20 minutes, ayant du céder sa place à Prietsland, impeccable au pied. Tout comme Sexton qui aura le privilège d’égaliser à cinq minutes de la fin à défaut de mieux dans une fin de match intense, personne ne voulant lâcher, ni s'en tenir à ce score.

Et pourtant, cette mauvaise affaire pour l’un comme pour l’autre, ne manquera pas d’envoyer un signal fort à leurs concurrents.

Le vainqueur du tournoi pourrait bien être irlandais ou gallois !

 

La semaine prochaine…

Deuxième journée du 6 nations.

Seules la France et l’Angleterre peuvent croire au Grand Chelem. Si on se fait peu d’illusions pour la première, la deuxième semble avoir les moyens de ses ambitions.

Mais ceux qui ont fait forte impression étaient bien irlandais et gallois.

 

A suivre, samedi 13 février, d’abord, sur France 2 :

  • France – Irlande, à 15h25 : un vrai test pour des vrai Bleus !
  • Pays de Galles – Ecosse, à 17h50 : pour du jeu au Millénnium !

Puis dimanche 14 février, toujours sur France 2 :

  • Italie – Angleterre, à 15h: à prendre au sérieux !

 

A noter un match avancé de la 13ème journée (reportée au 19 mars) du TOP 14 :

  • Bordeaux - Toulon, dimanche à 16h15.

 

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Commentaires
A
Trop de pression pour cette première rencontre. Il faut leur parler à ces jeunes et les remettre dans le bain dès samedi contre l'Irlande... Fini la découverte du SDF, maintenant on s'envoie et se concentre sur ce qu'on sait faire !
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B
l important c est de construire ce n est pas grave si on perd je suis inquiet sur la premiere ligne elle etait trop faible en premiere mi temp et tres bien en deusieme il faudrait peut etre croiser les deux paires de piliers on seras fixe samedi
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P
Les bleus c'est vraiment des bleus chacun fait ce qu'il peut. J'ai peur pour la suite.<br /> <br /> Guy Novès mise sur la jeunesse et la vitesse. Jeunesse il y a, vitesse parfois, adresse peu ou pas.<br /> <br /> Dans une semaine nous serons fixés. Ravis ou dépités : great is the question ! <br /> <br /> Des nouvelles de Picoles ? Ce formidable pourfendeur
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