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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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12 février 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°252

Le jour et l'ennui !

VI NATIONS... 2ème journée                       France – Écosse        22 – 16

Pleure pas, on a gagné !

Pour quatre points... de suture.

Bah, la voilà... après s'être fracassée contre un mur de la peur-de-perdre qu'elle s'est dressé toute seule, dans sa robe déchirée, collante de boue et sentant la rose qui aurait poussé au milieu d’une déchèterie… cette Belle Victoire !

 

À deux jours de la Saint-Valentin, elle a été au rendez-vous... Et comment !

Franchement, ne comptez pas sur moi pour lui envoyer des fleurs. Si la semaine dernière, tout le monde se gaussait à dire que « dominer n’est pas gagner », ce dimanche, au Stade de France, en clôture de la deuxième journée du tournoi, j’aurais presque envie de vous dire que « gagner ce n’est pas avancer ».

Parce qu'en une semaine, nos Coqs ont perdu la maitrise du jeu qui aurait dû ici se transformer par une victoire bonifiée. Car les Écossais, déjà sans mêlée, ont subi des pertes considérables au cours du match (Laidlaw,  Dunbar et deux troisièmes lignes pour commotion, Barclay et Hardie), à défaut de subir le jeu ambiteux des Français, éprouvé la semaine passée. Largement de quoi déstabiliser leur système de jeu en place. Mais non !

À la place, le XV de France a continué son grand n’importe quoi d’un ennui mortel, la peur de perdre au ventre : « Faut qu’on gagne, faut qu’on gagne, bordel ! »

Tout aurait pu commencer de la plus belle des manières. Mais sur les premiers ballons, on a pu sentir cette fébrilité chez les Bleus dont se sont emparés des Écossais fringants et culottés, eux.

Au bout d’un quart d’heure, Hogg concluait une action sur l’aile où Vakatawa semblait défendre comme quand il joue à sept, bien seul et perdu sur ses appuis.

Il faudra attendre la demi-heure pour voir enfin une action poussive aller au bout avec Fickou qui aplatissait avec maitrise dans l’en-but adverse. Ouais !

Menant de deux petits points à la pause, les Bleus revenaient des vestiaires aussi peu inspirés qu’en première mi-temps. Premier ballon rendu et premier rebond casquette qui offrait un deuxième essai au XV du Chardon, par le seconde ligne, Swinson, qui remplaçait temporairement le deuxième troisième ligne sorti pour commotion. ("Euh, je passais juste par là!").

Mais le gag avait son deuxième volet avec la transformation ratée de Russel sous les poteaux (mdr)

Un gag qui remettait la pression sur les Français, la peur de perdre dans les jambes et la tête sur le tableau d’affichage plutôt que sur les épaules d’un système de jeu éprouvé contre les Rosbifs.

Lopez égalisait, figeant le score et son équipe pour une demi-heure de faux semblant. La France poussait sans trouvait la faille dans une défense solide, insistant à la mêlée pour obtenir un essai qui chauffait logiquement. Mais rien n’y fera. Lopez s’en remettra au pied, par deux fois, pour assurer une victoire étriquée, mais ô combien précieuse...

La voilà, couronnée de ses quatre points, aussi fripée qu’un nouveau-né, elle voit enfin le jour après des mois de gestation et de fausses couches. Mais putain, quel ennui !

Un match à oublier, car il n’y a aucun enseignement à en tirer, si ce n’est que seule la victoire est belle quand on a su en faire la demande en mariage avec la manière, car sinon le divorce ne sera pas loin. Tenez-le vous pour dit ;-)

Bonne Saint-Valentin à tous les amoureux du rugby !

 

Les autres matches en bref...

Pays de Galles – Angleterre            16 – 21

Sur grand écran du Millennium…

Quel match nous ont offert ces deux nations qui défendaient chacune leurs chances de réaliser le grand chelem dans une superproduction digne de Hollywood. C’est ça l’effet du Millennium !

On a bien cru que ces diables de Gallois allaient encore mettre un terme aux ambitions du XV de la Rose, comme en 2015.  Le match est parti sur des chapeaux de roue, avec des actions époustouflantes de plus de vingt temps de jeu, d’une grande intensité et d’une qualité supérieure. On se serait cru revenu à la coupe du monde, assistant à une vraie finale. (Si vous ne l’avez pas vu, vous avez raté la sensation du tournoi, sans aucun doute)

Une première période d’anthologie qui nous a offert deux essais somptueux où chaque demi de mêlée s’est illustré, comme un clin d’œil à un modèle sud-africain Joost van der Westhuizen, disparu et à qui tous les publics du tournoi ont rendu hommage ce week-end.

Le premier par Ben Youngs qui, en filou, parachevait une action anglaise de 27 temps de jeu et mettait les Anglais pour la première fois devant (3-8). Le second par Rhys Webb qui combinait avec Williams en sortie de mêlée pour lancer l’ailier gallois tromper la défense adverse. Fabuleux !

Menant alors 13-8 à la pause, puis 16-14 jusqu’à dix minutes du terme, portés par les chants du public dans un stade du Millennium chaud bouillant, malgré son toit resté ouvert à la demande de leur voisin visiteur rabat-joie, les Diables Rouges tenaient un nouvel exploit qui allait mettre un terme à la série de 15 victoires consécutives des hommes d’Eddie Jones. Mais le coaching du stratège australien allait être de nouveau l’arme fatale des dernières minutes.

Les entrées simultanées de Te’O et Care pulsèrent les attaques anglaises, et l’une d’elles, relayée par Farrell jusqu’à l’aile de Daly, trouva la faille et crucifia les Gallois. Exactement comme contre les Français, une semaine avant.

De quoi nous interroger sur cette réussite insolente. Est-ce vraiment un manque de réalisme ou de mental qui a fait défaut au XV tricolore ou du Poireau pour décrocher une victoire qui lui tendait les bras, ou bien est-ce que cette équipe anglaise est tout simplement bénie des dieux depuis sa déroute en coupe du monde ?

En tout cas, l’Angleterre enchaine sa 16ème victoire consécutive, à deux longueurs du record de la Nouvelle-Zélande, et se présente en bonne position pour renouveler son grand Chelem. Encore faudra-t-il être bénie jusqu’à Dublin.

   

Italie – Irlande                                 10 – 63

Evidemment c’est les verts !

Qui étaient les plus forts, samedi, dans le mach d’ouverture de cette deuxième journée à Rome ?

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir la réponse. Le XV de Trèfle a obtenu son bonus offensif en une mi-temps, surclassant des Italiens à la merci de la puissance irlandaise, aux mouvements insaisissables entre leurs lignes et avec un Stander phénoménal, le flanker s’offrant un triplé, tout comme le jeune centre Gilroy (remplaçant de Henshaw), devant Earls (doublé) et l’autre nouvelle attraction au centre, Ringrose.

Neuf essais, comme une preuve par neuf qu’il faudra aussi compter sur les Irlandais qui recevront les Anglais à Dublin pour une cérémonie de clôture qui nous met déjà l’eau à la bouche.

La Squadra Azurra aura répondu par à coups, obtenant seulement un essai de pénalité après un ballon porté imparable sans le faire écrouler illicitement. D’autres nombreux temps forts ne seront malheureusement pas récompensés, même si cela n’aurait rien pu changer au résultat final.

Dommage car les Italiens de Parisse méritaient mieux.

   

Classement 1-Angleterre, 8 (+8) – 2-Irlande, (+48) – 3-Pays de Galles, 5 pts (+21) – 4-France, 5 (+3) – 5-Écosse, (-1) – 6-Italie, (-79).

 

Du côté de nos Bleuets...

France – Écosse                   36 – 8

Quinte flush royale !

Après la dérouillée en Angleterre, nos petits Bleus se sont fait pardonner au stade des Alpes de Grenoble en décrochant un bonus offensif précieux face à des modestes Écossais qui ont fini par craquer à l’heure de jeu.

Les Bleuets ont su hausser leur niveau de jeu pour venir à bout de leur adversaire, en force d’abord par Capelli puis toute en vitesse par l’insaisissable Fartass. Les demis de mêlée Couilloud et Retière se sont également illustrés (spécial « big up », Joost !), chacun leur tour, avec même un doublé pour le remplaçant, complétant cette belle quinte flush royale d’essais.

De quoi se remettre la tête à l’endroit avant un prochain déplacement qui pourrait à nouveau faire mal au crâne, cette fois en Irlande. Car les Irlandais restent invaincus, comme les Anglais (encore impressionnants au Pays de Galles, 21-37), mais avec deux points de bonus en moins, après une victoire étriquée en Italie (26-27).

De quoi les rendre agressifs !

 

Et de nos Bleues…

France – Écosse                   55 – 0

Des Écossaises douchées !

Les Féminines n’ont fait qu’une bouchée des Écossaises, invitée dans un guet-apens au stade Marcel-Deflandre de la Rochelle.

Avec une facilité déconcertante, après un petit temps d’observation, les Bleues ont déroulé leur jeu et écrasé des Calédoniennes dépassées en seconde période.

Neuf essais et un bonus offensif, bon pour le moral mais à relativiser tout de même face à un adversaire que l’on savait faible dans ce tournoi. Il faudra garder la même efficacité à Dublin dans quinze jours.

Les Anglaises sont bien parties pour réaliser le grand chelem après avoir corrigé les Galloises (0-63).

Les Bleues ne devraient que pouvoir viser la seconde place.

 

Matches en retard du TOP 14    (16ème journée)

Racing 92 (8) – Bayonne (14)          59 – 20

Pau (6)  – Lyon (12)                         38 – 15

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 tape l’incruste…

Comme Pau, pour la première fois dans le TOP 6, après son oral de rattrapage bonifié face à Lyon, clairement dans la course aux barrages, tout comme le Racing qui s’est bien rattrapé face à Bayonne et se positionne désormais aux portes du paradis, talonnant Toulouse et doublant Bordeaux.

Place au championnat et ses enjeux quand le tournoi des VI nations fait une pause pour recharger les batteries de ses internationaux.

Racing et Pau encore, mais surtout Grenoble, Bordeaux, Castres, Toulon et Toulouse jouent gros dans cette 18ème journée de tous les dangers.

Et ça commence dès samedi 18 février :

  • La Rochelle – Stade Français, à 14h45 (C+ sport) : en nouveau patron.
  • Racing 92 – Brive, à 18h30 (r+) : le retour du champion aux affaires,
  • Pau – Grenoble, à 18h30 (r+) : rêver de phases finales,
  • Clermont – Bayonne, à 18h30 (r+) : le choc des extrêmes.
  • Toulon – Lyon, à 20h45 (C+ sport) : des visiteurs en terrain connu.

Enfin, dimanche 19 février :

  • Bordeaux – Castres, à 12h30 (C+ sport) : faire barrage à tout prix,
  • Montpellier – Toulouse, à 17h (C+) : le choc des générations.
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Commentaires
A
Avec un peu plus de confiance et d'automatismes, ils devraient réaliser le saut parfait vers une victoire de référence... Sans doute faudra-t-il attendre la Pays de Galles au Stade de France. Car à Dublin, ça va être plus dur qu'à Twickenham et à Rome sans doute plus facile que contre l'Écosse... à suivre ;-)
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B
je crois qu on oublie vite que l ecosse est un gros morceaux a part en mellee et qui a battu l irlande je trouve qu on s en est pas mal sortie a part quelques coups de pieds a suivre malvenus
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P
Après avoir vu Angleterre - Pays de Galles et sauté de joie sur mon siège, je me suis endormi au Stade de France. Pas grande chose de neuf avec papi Novès
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R
Enfin ! Les Français ont gagné ! Ca fait du bien au moral. Mais j'ai eu l'impression que la ferveur n'y était pas. L'enjeu contre l'Ecosse était-il moins important que contre l'Angleterre ? Le capitaine l'a dit, à certains moments on dirait qu'ils avancent en roue libre. Que manque-t-il à cette équipe ? Tel le sauteur en hauteur qui visualise son saut du début à la fin avant de l'exécuter, il manque à ces petits dès le départ de leur action, la certitude de sa finition.
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