Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
42 abonnés
Jouez un match arbitré par Dédé !
TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
Le Café de la Page blanche

Bandeau le café de la page blanche v12

Facebook >> Twitter >> Instagram
17 avril 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°261

Touché coulé !

TOP 14... 24ème journée                       Toulouse – Racing 92        8 – 10

Dusautoir et Toulouse, la fin d'un règne...

Tel un naufragé…

À Toulouse, dimanche après-midi, il n’y avait bien que Mélenchon pour mettre la pression sur ses rivaux et réjouir 70.000 spectateurs, avec toujours l’espoir au bout, aussi relatif soit-il, de se qualifier à un prochain tour.

Parce qu’à quelque(s) kilomètre(s) de là, au Stadium Municipal, ils étaient trois fois moins à assister, tels des garde-côtes impuissants en tribune, au naufrage du Titanic toulousain, détenteur de tous les superlatifs en titres :

19 Brennus, 4 sacres européens, insubmersible avant les phases finales depuis 41 ans.

Il fallait être fou ou toulousain pour y croire encore !

Car à regarder de plus près cette équipe depuis quelques mois, que ce soit en coupe d’Europe ou en championnat, son jeu ambitieux mais trop étriqué se butait systématiquement à des défenses aguerries, ne laissant aucune solution aux Haut-Garonnais pour concrétiser leurs offensives. Et quand on croyait qu’ils allaient y parvenir, le dernier geste leur était fatal, quand ce n’était pas une décision arbitrale. Tout se jouait à rien et chaque victoire, comme leur qualification en quart de finale européen, était hypothétique avant de finir par une défaite cruelle d’une courte-tête, que l’adversaire ou l’arbitre s’amusait à couper à la fin à chaque fois.

Et dimanche après-midi, ça a été la même histoire… rageante en tous points.

Impuissants, maladroits, mal inspirés, pas aidés, tant de touches rendues, d'occasions gâchées, les Toulousains ont fini par s’accrocher à leur mêlée comme une bouée de sauvetage... que monsieur Gaüzère a laissé dériver au large sans leur tendre la main d'un essai de pénalité charitable qui aurait pu les sauver.

La pelouse du Stadium avait des airs de Méditerranée et les Toulousains de migrants mal embarqués depuis le début de saison. Pour la première fois depuis 1976, les phases finales leur ont fermé les frontières de l'Europe.

On a presqu’envie de pleurer devant ce spectacle désarmant, ce mastodonte du rugby français, transformé en moins de deux ans en radeau de la méduse ou juste en canot Libyen, surchargé, en indiscipline, en fautes de main et mauvais choix, avec trop de poids sur les épaules de certains, pas au niveau (Bezy, Maestri, Dusautoir, David, McAlister, Doussain… et la liste est longue des capitaines déserteurs).

Les 23.000 spectateurs n’ont rien pu faire, depuis leur tribune Lampeduza, leurs encouragements comme leurs sifflets se sont jetés à l’eau pour sombrer avec leur équipe. Il était impossible de la repêcher, si ce n'était peut-être par la grande autorité centrale. Mais monsieur Gaüzère n’en aura rien fait, sciemment.

Pourquoi accorder un essai de pénalité après une dizaine de mêlées subies par les Racingmen et offrir une égalisation aux locaux qui ne ferait que reporter l’évidence ?

Si seulement c’était la bonne raison, on pourrait presque l’applaudir.

Mais quand on voit comment l’homme sans foi n’a pas hésité à appliquer la loi, cruelle, en début de match sur un en avant volontaire de Fickou (donnant un essai de pénalité aux Franciliens plus un carton jaune au centre toulousain), et que ce fait de jeu avait déjà eu lieu la semaine passée contre cette même équipe, on se demande s’il n’y a pas là de l’acharnement.

Parce que ne comptez pas sur moi pour vous parler du match, il a été aussi triste qu’un enterrement, organisé par les pompes funèbres de la LNR où le Racing 92, en croquemort, s’est contenté de porter le cercueil de points encaissés par les Toulousains. Un essai de pénalité (forcément transformé) et une pénalité.

Le Racing 92 n’a pas vraiement existé dans ce match en dehors de l’action qui a amené cet essai… se contentant de défendre, alors qu’avec un Dulin, encore explosif, Laulala, Chavancy, Imhoff, Rococoko, Manchenaud et Carter, on pouvait s’attendre à un peu plus d’initiatives. Mais non.

C'était un match nul entre deux équipes nulles qui aurait dû finir en match nul.

Mais monsieur Gaüzère a décidé tout seul qu'il n'y aurait pas d'équité dans ses décisions en refusant cet essai de pénalité, pourri certes, mais logique, à Toulouse qui a dû aller en chercher un en coin à la dernière minute, sans que McAlister ne soit capable de le transformer.

Dimanche une page de l’histoire du rugby français s’est tournée, sous les yeux de Guy Novès (quelque peu brouillés j’imagine), ancien commandant de ce Charles de Gaulles ovalien qui a coulé en mer de notre championnat.

Il serait peut-être temps de bâtir un autre porte-Brennus, avec des bases de jeu solides et un équipage compétent.

 

Les autres matches en bref...

Lyon (7) – La Rochelle (1)                     29 – 25

Dans la gueule du LOU

C’est dans la gueule du LOU que le leader et son record d’invincibilité sont tombés, après un match de grande qualité des Lyonnais qui sont rentrés tambour battant dans cette rencontre obligeant l’équipe rochelaise remaniée à réagir.

Lagrange et Pelo ont répondu aux assauts de Fearns, Arnold et Couilloud en première période pour revenir à deux points des locaux. Mais en deuxième mi-temps, les Lyonnais ont résisté et négocié une fin de match à leur avantage, grâce à l’entrée de Isa, auteur d’un doublé et offrant le bonus offensif aux siens. Seulement Gourdon, dans la dernière minute leur enlèvera et offrira même un point de bonus défensif au leader qui conforte désormais sa première place et n’a besoin que d’un point pour la faire sienne définitivement.

Quant au LOU, il est dans la bergerie des prétendants aux barrages et compte bien bouffer le premier mouton qui s’égarera dans une défaite lors des deux dernières journées.

Après une petite simulation, je vois bien un barrage entre Clermont et Lyon au stade Marcel Michelin qui serait une belle manière de dire au revoir à ce monument qu’est Julien Bonnaire (tout comme à Privat et Ti’Paulo).

 

Grenoble (13) – Clermont (2)                 16 – 59

80 minutes de silence…

Ainsi s’en est allé le FCG de ce TOP 14… Qu’aille en paix l’âme de son rugby au ciel de PRO D2. Une mort effroyable dans son antre du Stade des Alpes… Neuf coups mortels portés par son agresseur qui avait semble-t-il prémédité l’homicide.

La victime s’est débattue tant bien que mal, plutôt mal que bien en première période, surprise chez elle, par tant d’agressivité et de savoir-faire dans l’art de tuer le match, l’ASM assénant trois essais à la pause.

Pendant les quarante minutes d’un second acte barbare, le sérial-killer auvergnat a minutieusement joué avec sa proie agonisante, en tailladant sa défense à six autres reprises avant qu’elle ne décède au coup de sifflet final.

Pour autant Clermont a laissé des traces, en perdant Vahaamahina et Planté sur blessures, et pourrait avoir à payer sa combativité dans les prochaines échéances, à commencer par sa demi-finale européenne, à Lyon.

 

Montpellier (3) – Bayonne (14)              61 – 22

Sans pitié !

Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain et un punching-ball à quinze têtes en face.

C’est sans pitié et sans gants que, dimanche midi, dans son ring de l’Altrad Stadium, le MHR a mis KO un Aviron Bayonnais sans défense.

Déjà attendus en PRO D2, les Basques n’avaient ni les armes, ni le courage pour se livrer à un combat inégal et ont capitulé d’entrée, encaissant 6 essais en première période, puis 3 en seconde, répliquant par trois fois pour sauver l’honneur.

Montpellier se rapproche d’une qualification directe en demie qu’il devrait décrocher dès la semaine prochaine s’il parvient à disposer du Racing dans son match en retard polémique. Une bataille à distance aura ensuite lieu entre Clermont et lui pour se dispenser de barrage.

 

Toulon (4) – Castres (8)                        23 – 14

Une histoire de conquête !

Dans le duel pour un barrage à domicile, Toulon et le CO ont joué au jeu de « Qui a la plus grosse ? ».

Je veux parler de mêlée, bien sûr et du jeu en touche. Mais fallait-il encore que les Castrais ait une conquête pour rivaliser avec celle de leurs hôtes qui n’a pas fléchi pendant 80 minutes et n’a pas manqué de leur rentrer dedans à la première occasion.

20 minutes pour le premier essai de Tuisova et 20-0 à la mi-temps après une interception de Habana. Un second essai malheureux alors que le CO était sur un temps fort avec une pénalité stupidement jouée à la main par Kockott au lieu de la taper.

La domination castraise sera quasi totale en seconde période avec deux essais arrachés sur trente-six occasions, grâce notamment aux bonnes entrées de Dupont et Urdapiletta, impulsant chaque offensive.  La plaie castraise aura été tous ces ballons perdus sur leurs propres touches et introductions en mêlée. Une catastrophe à ce niveau.

Certes, Urios avait ménagé sa charnière (sur le banc) en vue du match en retard mercredi contre Paris, où il faudra, là sans faute, récupérer 5 points pour ne pas se faire happer par le peloton en course pour la qualification.

Quant à Toulon, sa qualification est quasi acquise, il ne lui reste à faire qu’un petit effort pour s’assurer un barrage à domicile.

 

Brive (11) – Bordeaux (9)                      19 – 22

Pour le suspense…

L’UBB a attaqué fort samedi après-midi au stade Amédée-Domenech, surprenant des Coujoux sans doute encore sur leur nuage après leur incroyable victoire au Michelin.

Deux essais coup sur coup par Chalmers puis Spence donnaient l’avantage aux Girondins à la pause (6-17). Un avantage de courte durée, car dès la reprise, l’essai de Ribes puis la précision du pied de Germain faisaient repasser les Brivistes devant à l’heure de jeu (19-17).

La fin de match offrira un suspense haletant, quand Ducuing ajoutera un troisième essai bordelais pour reprendre les commandes d’une victoire toute proche. Trois points d’écart qui donneront des sueurs froides aux spectateurs durant dix dernières minutes suffocantes.

La belle série des Coujoux s’arrête là, mais pas leurs chances de qualification qui restent les mêmes que celles de leurs adversaires qui ont réalisé une bonne opération pour se relancer.

Le suspense pour les deux dernières places qualificatives est à son comble, avec 7 équipes concernées.

 

Stade Français (6) – Pau (10)                51 – 16

Ils sont fous ces Parisiens !

Rien ne les arrête depuis qu’ils ont repris le travail après une grève qui a ressoudé un groupe qu’on croyait perdu et à qui on promettait un avenir en Fédérale.

Pas de peau pour les Palois, ils sont tombés sur des Stadistes de la capitale invincibles. Les Parisiens ont déroulé leur jeu avec aisance pour inscrire 7 essais et décrocher un bonus offensif qui les place carrément dans le TOP 6, eux qui avaient flirté longtemps avec la relégation.

La Section n’a réagi qu’en fin de match avec un petit essai et se voit rétrogradée dans le peloton de ceux qui vont devoir batailler pour se qualifier, à un point désormais du Stade Français, qui lui, a un match en retard à jouer à Castres, mercredi. Même si on peut légitimement penser que Quesada y enverra une équipe de jeunes pour privilégier sa demi-finale européenne à Jean-Bouin, dimanche prochain.

 

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Place aux demi-finales de coupes d’Europe.

3 clubs français sont encore en lice sur les deux compétitions, avec le privilège pour chaque de recevoir leurs adversaires.

Combien seront à Édimbourg le 13 mai ? … à suivre,

En Champions Cup :

  • Munster – Saracens, samedi 22 avril à 16h15 (BeIN) à Dublin (Aviva Stadium)
  • Clermont – Leinster, dimanche 23 avril à 16h (Fr2) à Lyon (Gerland)

 

En Challenge Cup :

  • La Rochelle – Gloucester, samedi 22 avril à 21h (Fr4)
  • Stade Français – Bath, dimanche 23 avril à 13h30 (BeIN)

 

À suivre également les deux matches reportés de la 21ème journée du TOP 14 :

  • Castres – Stade Français, mercredi 19 avril à 20h45 (C+ sport) : sans surprise.
  • Montpellier – Racing 92, samedi 22 avril à 18h45 (C+ sport) : le vrai match, FFR vs LNR.
Publicité
Publicité
Commentaires
P
Je ne suis pas d'accord avec notre cher chroniqueur. Toulouse n'a pas été nul. Ils ont joué selon leur moyens, pas de génie, certes, mais beaucoup d'ardeur et surtout pas de chance. Tou était contre eux, même l'arbitrage.
Répondre
Publicité