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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 septembre 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°276

Comme un hic... hé !

TOP 14... 5ème journée                       Bordeaux – Montpellier        47 – 17

Simon Hickey conclut son festival

Le leader est tombé sur un os.

Et c’était celui du pied de Simon Hickey, l’ouvreur bordelais, l'artisan de la large victoire de l’UBB, avec 27 points et l’essai du bonus offensif à la clé.

Rien que ça !

À Chaban-Delmas, au sein du vignoble bordelais, le leader héraultais a bu la défaite, tout comme Clermont et Paris avant lui. Mais cette fois, le MHR n’a pas dégusté qu’un peu, il a trinqué jusqu’à la lie ce cru bordelais, bien trop rare ce début de saison pour ne pas se laisser aller sans modération.

Une belle cuite qui nous rappelle tout simplement que l’ogre montpelliérain, dès qu’il ne joue pas Agen, ne tient pas plus la route dans ce championnat que ses principaux concurrents. Il a même montré de grosses lacunes dans l’art du lever de coude, en mêlée comme en « off-load », plus apte à raffuter son ad’verre’saire. Seulement, pris par la patrouille, le XV de Cotter allait finir la partie à quatorze après l’heure de jeu, Mikautadze récoltant un carton rouge. (Attention, pas un carton de rouge, oubliez la métaphore, on parle rugby sérieusement ici)

Les locaux se sont mis d’entrée au volant de la rencontre et ont démarré pied au plancher en inscrivant un premier essai par Goujon, après un travail au ras de son pack, une manière pour l’UBB de mettre à l’aise son hôte.

« Dégustez comme vous voulez, c’est moi qui conduis ! »

Pas encore altéré par les effluves offensifs bordelais, le jeu montpelliérain a répondu cinq minutes plus tard, tout en maitrise, pour une égalisation de Nagusa qui augurait un beau spectacle en perspective.

Mais la perspective a vite penché du côté des hommes de Brunel, les Montpelliérains ayant un peu chargé sur les doses de leurs mauls stériles. Les Bordelais n’avaient plus qu’à rouler dessus avec Hickey au volant.

Trois essais en un rien de mi-temps.

Une longue sautée de l’ouvreur néo-zélandais pour Edwards sur son aile à la 13ème minute, aussitôt suivi par une prise d’intervalle de Barraque, entrainant avec lui deux défenseurs jusqu’à l’en-but, avant que Naqalevu ne décroche le bonus offensif juste avant la pause, lancé comme un flèche entre les perches par Houston.

31-10, les Montpelliérains sont rentrés au vestiaire la tête dans le cul… qu’ils n’ont pas eu, à l’image de l’essai somptueux de Cruden refusé pour une passe titubant légèrement vers l’avant. Hic ! Il est costaud ce Bordeaux-là !

Au retour des vestiaires, le temps de dessoûler, le MHR est revenu très fort et a remis sur orbite son marqueur d’essai Nagusa pour un doublé. On a cru que le jeu de Cotter avait repris de sa force en mangeant un petit bout de terrain, mais c’était sans compter le carton de rouge… ah ! vous me faites écrire n’importe quoi. C’était sans compter le petit rouge de Mikautadze, sorti cul-sec par Monsieur Cardona, pour un lever de coude pas réglementaire dans la gueule du jeune Jalibert.

À partir de cet instant, les Montpelliérains se sont mis minable dans tous les secteurs de leur jeu, en coma technique, laissant Hickey les punir à coups de pied dans le but et surtout avec un cinquième essai personnel, synonyme de bonus offensif.

Papa Altrad en tribunes et prof Cotter, descendu en bord de touche, n'étaient pas du tout contents d’une telle déchéance de leur équipe, jusque-là première de la classe et irréprochable.

Côté bordelais, on a attendu le coup de sifflet final pour boire un coup et remercier l’homme du match, impeccable au volant de cette victoire bonifiée.

Hic hickey… hourra !

Si l’UBB se place aux portes du TOP 6, Montpellier garde néanmoins sa place de leader mais n’est plus qu’à un point d’un concurrent qui n’en finit pas d’impressionner.

 

Les autres matches en bref...

La Rochelle (2) – Oyonnax (11)              57 – 12

La grande marée

Il a fallu 11 minutes pour que la première vague, nommée Rattez, engloutisse les touristes d’Oyonnax venus à Marcel-Deflandre. Le temps de se débattre pour les Oyomen, trois minutes plus tard et même sortir la tête hors de l’eau en menant 7-5 après l’essai de Ma’Afu, que les vagues rochelaises suivantes pointaient déjà leurs lames aux noms de Amosa, Gourdon, Eaton, Jordan, Vito et Murimurivalu (2 fois).

Le deuxième essai des visiteurs sera aussi anecdotique qu’une bouteille à la mer après le naufrage du Titanic.

Tout simplement impressionnants ces Maritimes qui développent un jeu aussi flamboyant qu’efficace, avec les mêmes dégâts amers au score que lorsque le champion de France avait fait la traversée.

Encore une journée ou deux et La Rochelle prendra à nouveau les rênes de ce TOP 14, comme en début d’année.

 

Lyon (3) – Castres (10)                            31 – 12

Couillu ce Couilloud

Cela fait cinq journées que les Lyonnais jouent les trouble-fêtes. Ils n’ont pas attendu le carton d’invitation pour s’inviter sur le podium. C’est fait, et de quelle manière !

Une défense de fer et une attaque irrésistible, menée par une charnière bien rodée avec Beauxis, parfait au pied, et le jeune Couilloud, vraiment culotté dans le jeu et auteur de l’essai du bonus offensif au retour des vestiaires.

Match très curieux où tout s’est joué en première période, trois essais de Arnold, Ivaldi et Palisson, quand Castres n’inscrivait que ses points aux pieds de Kockott et Le Bourhis. Aucun point après l’essai de Couilloud à la 46ème. Le match s’est enlisé dans la gestion d’un côté et l’impuissance de l’autre.

Du souci à se faire pour le CO qui compte quatre défaites en cinq rencontres, avant de recevoir Clermont.

 

Brive (14) – Toulouse (4)                         19 – 22

Un point, de départ

Les Coujoux ne sont plus fannis et n’ont pas été loin samedi soir de décrocher les premiers points d’une victoire. Il s’en est fallu de peu qu’un ballon porté n’aille au bout avant de s’écrouler et que la mêlée suivante ne les pénalise pour une nouvelle défaite à Amédée-Domenech, mais bonifiée cette fois.

Un point qui fait du bien et qui récompense un autre visage montré par les Brivistes dans ce match même si les Toulousains ont fait la course en tête tout le long, en inscrivant trois essais (Guiraldini, 10è, Holmes, 34è et Médard, 54è).

Il faudra attendre les dix dernières minutes pour voir la réaction des locaux avec un essai sur un maul de Tadjer qui les ramène à trois points seulement.

Une dernière pénalité leur aurait assuré un match nul si elle avait été tapée, mais le caractère retrouvé des noir et blanc leur imposait la victoire. Ce sera pour la prochaine fois. Mais sans doute pas à l’Altrad Stadium, la semaine prochaine. Décidément les Coujoux n’ont pas de chance de se trouver sur la route de fauves blessés à chaque fois. Ça risque de faire mal à la tête.

 

Clermont (8) – Racing 92 (5)                  23 – 21

Raka et ses appuis

Sans Raka Clermont pouvait s’asseoir sur sa victoire, même étriquée face à un Racing qui avait senti qu’il y avait un coup à faire ici au Michelin.

Pourtant la suite devra se faire sans l’ailier fidjien, inarrêtable, avec ses appuis déroutants qui ont affolé la défense francilienne samedi, avant d’offrir sur un plateau le second essai à Abendanon juste avant la pause. Une entorse à la cheville qui s’ajoute à la blessure de Penaud à l’échauffement. Autant d’appuis qui vont manquer au champion en titre.

Le premier essai clermontois, dès la 6ème minute,  était aussi signé Raka sur un service millimétré au pied de Lopez. Le match ne pouvait pas mieux commencer. Mais les Racingmen n’étaient pas venu au Michelin pour compter les points. Vakatawa allait faire le show et Thomas conclure dès le quart d’heure de jeu.

Clermont sera à la peine tout le match, gâchant toutes ses munitions en tentant de battre un record d’en-avant (14). Les Jaunards seront en souffrance surtout en seconde période sans leur marqueur providentiel, Lopez minimisant la casse au pied.

Le Racing fera le jeu et obtiendra un essai de pénalité logique, en supériorité numérique, sans parvenir à décrocher une victoire qui n’aurait pas été volée. Il manquait juste cinq minutes de plus.

Merci Raka !

 

Stade Français (13) – Toulon (6)            15 – 19

Jean-Bouin se fait sonner les cloches

Tuisova et Isa auront été les artisans de la victoire toulonnaise à Paris qui n’aura pas vu la défaite venir avant d’entendre les cloches sonner à la 80ème minute.

Deux essais pour l’ailier varois et ce sauvetage illicite qui ne coûtera qu’un carton jaune et 3 points (au lieu de 7) pour un essai de pénalité évident. L’ailier dévie volontairement de la main une balle destinée à Parisse devant l’en-but varois.

L’essai de la gagne pour Isa, tout en force (ne me demandez pas d’apprécier ces raffuts coup de poing pour passer deux défenseurs et aplatir), juste à la dernière minute. Le troisième ligne toulonnais aura été de tous les « coups » de son équipe, avec une détermination qui a su tirer son équipe vers l’avant.

Un petit bémol avec la prestation moyenne de Belleau qui a laissé beaucoup de points au pied, mais un grand espoir avec le jeune Carbonel qui a pris sa place et contribué au dernier essai des Varois.

Quant aux Parisiens, le pied de Steyn ne pouvait suffire pour renverser de tels colosses même si on a bien cru que la victoire était à leur portée. Une saison qui s’annonce bien mal avec cette deuxième défaite (même bonifiée) à domicile.

 

Agen (12) – Pau (9)                                  14 – 20

À la peine…

Oui, ils me font de la peine ces Agenais, tant leur vaillance n’est pas assez récompensée, à l’image de cette dernière action qui a duré cinq minutes après le temps réglementaire pour tenter d’inscrire cet essai de la gagne.

Oui, mais la réalité c’est qu’il faudrait à chaque fois un coup du sort, comme contre le Racing, pour que la victoire sourit au promu pas assez armé dans ce championnat où la survie se joue chaque week-end.

Pourtant avec deux essais de part et d’autre, le match semblait cette fois équilibré. Mais que d’efforts pour arracher un point. J’ai bien peur que les victoires à Armandie se comptent sur les doigts d’une seule main.

Courage Agen !  

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

La semaine prochaine…

Cap sur l’Afrique du Sud !

Le IV Nations nous revient pour son dénouement avant même peut-être la dernière journée. Si les Springboks l’emportent face aux Australiens, on connaitra les dauphins des All-Blacks, sinon le suspense restera entier jusqu’à la fin.

Le TOP 14, lui, continue son bout de chemin de phase régulière pour une 6ème journée qui devrait aussi nous tenir en haleine, à trois semaines de la coupe d’Europe.

 

Au programme du TOP 14 à partir de samedi 30 septembre :

  • Toulon – La Rochelle, à 14h45 (C+) : un choc pour une place sur le podium,
  • Oyonnax – Bordeaux, à 18h (r+) : resserrer les rangs,
  • Pau – Stade Français, à 18h (r+) : réaction d’orgueil parisien ?
  • Toulouse – Agen, à 18h (r+) : le derby garonnais,
  • Racing 92 – Lyon, à 20h45 (C+ sport) : rends moi ma place !

Puis dimanche 1er octobre :

  • Montpellier – Brive, à 12h30 (C+ sport) : aïe !
  • Castres – Clermont, à 16h50 (C+) : besoin de certitudes.

 

Au programme du IV Nations, 5ème journée, samedi 30 septembre :

  • Afrique du Sud – Australie, 17h05 : pour la 2ème place.
  • Argentine – Nouvelle-Zélande, 0h30 (dimanche) : pour l’honneur.
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Commentaires
P
Cela va bien au-delà du bobo, Mal anodin, blessure ou plaie sans gravité.
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B
Bjr , c'est un bon sport et oui malheureusement pas sans bobo ...
Répondre
P
Moi je me dis qu'un jour, malheureusement, il y aura mort d'homme sur un terrain (de jeu, sois disant) Trop de commotions à chaque match.
Répondre
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