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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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25 février 2018

Les brèves d'Ovalie - Edition n°298

La magie du Vélodrome

VI NATIONS... 3ème journée                    France – Italie      34 – 17

France Italie 2018 (2)

L'acte fondateur de Brunel...

C’était une première, vendredi soir... Marseille accueillait le tournoi des VI nations.

Et comme toutes les premières au Stade Vélodrome, le rugby français allait s'inscrire une nouvelle fois dans l’histoire.

17 ans et trois mois après un premier exploit face à la Nouvelle-Zélande (42-33), le XV de France récidivait ce vendredi soir pour une dixième victoire (sur douze rencontres) dans ce cocon porte-bonheur marseillais.

Après les All-Blacks (2000), les Wallabies (2001, 2005), les Springboks (2002), les Anglais (2003, 2007), les Lélos (2007), les Pumas (2008) et dernièrement les Fidji (2014), les Bleus se sont offerts le scalp de la Squadra Azzurra dans un match de prestige, un an après les avoir déjà humilié à Rome (18-40) en leur laissant la cuiller de bois.

Ce jour-là, Camille Lopez avait signé un 100% quand même Vakatawa avait inscrit un essai, c’est dire la folie qui avait gagné les Tricolores.

Vendredi soir, pour son baptême provençal, la France du VI nations a fait lever le Vélodrome, plein comme un œuf… poché (ça fuyait un peu en haut et sur les côtés), et tout acquis à la nouvelle gloire du rugby français, avec trois essais de Gabrillagues, Bonneval et Bastareaud, tel un acte fondateur du renouveau de cette France qui gagne désormais.

Car cela faisait depuis les Gallois, en mars 2017, juste une semaine après ces Italiens, que la victoire n’avait plus souri aux Français.

Quinze jours après les frasques écossaises, sur et en dehors du terrain, le public marseillais n'eut pas longtemps à attendre pour vibrer. Une entame de match tonitruante, de la folie pure. Une relance de Magne, un regroupement, un petit côté de Galthié, une passe pour Garbajosa qui effectuait un cadrage débordement du Toulousain et un petit coup de pied à suivre pour lui-même et la France menait 7-0, après seulement deux minutes de jeu.

Oups ! Je m’emballe… et je rembobine la bande, ce n’était pas la bonne !

Au temps pour moi, Galthié était bien là, mais aux commentaires avec Lartot. Je reprends... Une entame de match tonitruante, de la folie pure. Cinq minutes de jeu, une touche et... hum, un ballon porté bien sécurisé pour avancer au ras, un ballon.. hum, ramassé, mais avec plein d’entrain par Gabrillagues qui défonçait le dernier rideau pour le premier essai. Wouah ! ...
Le Vélodrome exultait une première fois.

Les terribles All-Azzurri, vous savez ceux qui composent les fameuses provinces du Super Rugby Celte, à savoir les Zèbre de Parme et la Benetton de Trévise, répliquaient aussitôt, sans plus d'imagination, avec une action copiée-collée de celle des Français que l’arbitre validera en essai de pénalité.

Dominateurs dans tous les secteurs, les Tricolores multipliaient les offensives, marquées par quelques dizaines de maladresses, tout au plus, empêchant de scorer (« Zut ! ... Crotte ! ... Saperlipopette ! »). Mais heureusement Machenaud parvenait à reprendre le score à la pause avec deux coups de pied sensationnels... dans un ballon posé sur un tee.

Le score de 11-7, serré, montrait combien l’exploit allait être à la hauteur de l’événement, ici, encore au Vélodrome. Dès le retour des vestiaires, Bastareaud sonnait la charge (mais non, ce n’est pas un pléonasme !) et donnait un ballon en or à Beauxis qui n’avait plus qu’à distribuer au large pour le second essai tout fait. Et s’étouffait, oui ! ... l'action dans les mains de l’ouvreur dont la passe touchait celles d’un adversaire qui se trouvait là, par hasard. 

« Zut ! ... Crotte ! ... Saperlipopette ! »

Bastareaud allait alors changer de mains et tenter sa chance avec Bonneval qui avait une bonne tête de vainqueur. En effet, il eut plus de réussite en s’appuyant en relais sur le funambule Grosso pour le second essai tricolore, enfin ! à l’heure de jeu. En se réveillant, le Vélodrome croyait encore rêver, pinçant sans rire son voisin pour s'assurer du contraire : 

« ils ont marqué ? … non ? … si ? … »

L’exploit d’un deuxième essai français... et ça se passait, ici, à Marseille !

Menant dès lors 21-10, les Bleus voulaient assurer cette victoire, qui leur tendait les bras, en tentant chaque pénalité au pied afin de ne pas laisser revenir ces All-Azzurri dans le match. Aller chercher un bonus offensif aurait été présomptueux, d’autant que ces visiteurs semblaient affectés physiquement.

« Non, ça ne se fait pas ! »

Machenaud enquilla alors les points, avec son tee, jusqu’à ce que Bastareaud décide de lui-même d’aller marquer en force, sur une percée de Tauleigne, puisqu’il n’y avait quasi plus de défense. Le capitaine Guirado le félicita de cette initiative qui semblait avoir du bon sens.

Alors, le temps de passer la nouvelle aux nouveaux entrants, sur les cinq minutes restantes (« on pourrait peut-être prendre le point de bonus… Non ! … Il paraît, si ! … Ah bon ? … C’est Basta qui l’a dit…. Ah ! »), les trois-quarts italiens profitaient du désordre ambiant dans les lignes arrières françaises pour une ultime relance de toute beauté, de 80 mètres, conclue par leur brillant arrière Minozzi.

« On n’aura pas le bonus offensif, alors ! … Bah non ! »

Mais la victoire oui... et quelle victoire ! ... Les chants de la marseillaise retentissaient dans tout le Vélodrome, surfant sur une ola enthousiaste, dans une fin de match euphorique, le public français ayant enfin retrouvé le plaisir de voir gagner son équipe avec la manière, le french-flair au fusil.

Quelle belle idée, monsieur le président de la fédération, que ce match délocalisé au Vélodrome, qui nous a redonné le goût du rugby et de notre équipe de France.

Quelle belle équipe, monsieur Brunel, et quel travail en si peu de temps, après l’échec de votre prédécesseur, votre vista n’a d’égal que… que… votre humour, tenez ! quand vous dites :

« On aurait pu rendre le score plus ample mais on en a peut-être gardé pour la prochaine fois. Enfin, j’espère » ... J'adore !

Prendre les Rosbifs sur leur terrain, celui de l'humour décalé, vous ne manquez pas d'audace.

Oui, bien sûr, Jacques, on va mettre une rouste aux Rosbifs…

Mais n'aurait-il pas fallu jouer ce crunch à nouveau au Vélodrome pour mieux faire passer la pilule ?

  

Les autres matches en bref…

Écosse – Angleterre             25 – 13

Du Rosbif à l’étouffée

Quel régal ! On en mangerait chaque week-end. Juste saignant comme il faut, enfourné pendant 80 minutes dans un Murrayfield en feu, généreusement arrosé de son jeu à la sauce écossaise, aigre doux, le rosbif, double champion en titre a été le plat de résistance qu’il ne fallait pas manquer lors de cette troisième journée.

Surtout si comme moi, la veille, vous avez cru bon tester la bouillabaisse du chef Brunel... ça manquait de sel et de poiscaille !

Quand on est passé à table vers 17h45, on ne pensait pas s’en mettre jusque-là avec ce XV du Chardon presque indigeste quinze jours plus tôt contre la France. Mais c’était sans compter son chef Russel, revenu au top de sa forme et un Hugh Jones, commis au centre, qui, à lui seul, allait faire se flétrir en une mi-temps le XV de la Rose.

Trois essais somptueux, signés Jones, Maitland puis Jones, laissèrent un rosbif presque cuit à la pause (22-6). Malgré une réaction dès le retour des vestiaires, par Farrell, les Calédoniens firent preuve de courage et même de culot pour repousser les attaques anglaises hors de leur camp, défendant bec et ongle une victoire qui s’annonçait déjà comme historique, dix ans après.

Mais au delà de la victoire, c’est surtout une sévère déconvenue pour le champion en titre qui rêvait de grand chelem et dont le triplé s’éloigne désormais, tant il va falloir aller chercher des points en France avant de jouer une finale à Twickenham contre l’Irlande dont la victoire seule pourrait ne pas être suffisante.

On a hâte de les voir réagir au Stade de France, un duel entre deux équipes qui auront tout à nous démontrer.

 

Irlande – Pays de Galles       37 – 27

En route pour le Grand chelem

Les Irlandais ont pris le temps de construire leur victoire bonifiée et venir à bout de Gallois, pourtant très entreprenants et avec un Halfpenny toujours aussi dangereux au pied.

Menant 15-13 à la pause, après avoir remonté son retard, le XV du Trèfle a dominé la seconde période en inscrivant trois de ses cinq essais.

Pourtant à trois minutes du terme, l’essai gallois d’Evans ramenait les visiteurs à trois points d’un match nul avec une dernière munition qui aurait pu faire taire l’Aviva Stadium contre le cours du jeu. Mais Stockdale allait, au contraire, mettre un terme au suspense, en interceptant une balle trop flottante pour partir à l’essai et priver les Gallois du point de bonus.

Cruel, mais typiquement irlandais, pragmatique et efficace, à défaut d’être spectaculaire, le rugby celte domine l'Europe, dans le tournoi comme en Champion’s Cup. Mais les hommes de Schmidt devront se méfier dans quinze jours de l’enthousiasme du jeu écossais, capable de rééditer ses exploits quand il est complètement relâché. Les Anglais en ont payé le prix, les Irlandais sont prévenus.

 

Classt 1-Irlande, 14 pts (+49) - 2-Angleterre, (+25) - 3-Écosse, 8 (-9) 4-Pays de Galles, (+11) - 5-France6 (+9) - 6-Italie, (-85) 

  

Du côté de nos U20…

France – Italie         78 – 12

Les 12 travaux de nos jeunes Gaulois !

Ce n’était pas la colonie de vacances à Gueugnon, vendredi soir, juste avant la « magnifique » victoire de leurs ainés, mais presque.

Une bande de gamins qui s’amuse, parce que le rugby est d’abord un jeu, et qui nous éblouit par tant de culot et d’automatismes, on a hâte que ces petits-là grandissent et viennent en équipe A, avec ce même enthousiasme et cette même insouciance.

12 essais aussi beaux que construits qui n’ont laissé aucune chance à ces jeunes Italiens, motivés mais de niveau bien en dessous, qui n’ont ramassé que des miettes de ce festival de jeu.

Et avec la défaite des Anglais en Écosse, nos Bleuets restent les seuls à pouvoir accomplir le grand chelem. Encore faudra-t-il ne pas se louper dans le prochain duel contre les Rosbifs dans quinze jours.

On a presqu’envie de les voir, eux, au Stade de France plutôt que leurs pairs, avec l’humiliation qui nous y attend, qu’on enverrait bien à leur place au Stade de la Méditerranée, à Béziers.

 

Et de nos Féminines…

France – Italie         57 – 0

Et ça continue encore et encore…

C’est que le début, d’accord, d’accord. Car le plus dur est à venir, dans quinze jours, contre les favorites anglaises, en tête, avec 18 points de plus au goal-average par rapport aux Françaises après leur victoire en Écosse (8-43).

Mais profitons de ce plaisir de voir nos Bleues dérouler leur jeu avec autant de savoir-faire et de réussite. Toute la Corse* s’est enflammée avec elle dans le stade de Furiani, sans que la préfecture de police n'est à y redire.

*Toute la Corse ou un groupuscule d'indépendantistes amoureux de rugby féminin planqué sur l'île, c'est du pareil au même. Ce qui compte en Corse, c'est la conviction de son amour.

8 essais et presque un sans faute au pied de Jessy Trémoulière (8/9), assez rare pour le relever et qui lui a valu le titre de femme du match à l’issue de cette raclée infligée aux Italiennes.

Un pied aussi de précision, dans le jeu d’occupation de Caroline Drouin et de Pauline Bourdon (glissant à la mêlée), comme un pied à voir (des tribunes ou derrière sa télé) ces filles se trouver presque les yeux fermés.

8 essais dont un doublé de Cyrielle Bannet et de sa doublure Marine Ménager, entrée à la demi-heure de jeu suite à blessure à l’épaule de la première, Jessy Trémoulière, Agathe Sochat, Yanna Rivoalen et Pauline Bourdon complétant ce fabuleux tableau de chasse.

Plus que deux marches, la prochaine étant la principale, dans quinze jours au Stade des Alpes à Grenoble, face aux reines de la discipline dans le monde. Notez bien cette date, samedi 10 mars à 21h.

  

Le TOP 14 en bref...

Montpellier (1) – Bordeaux (9)              11 – 10

Un leader à la peine

Il aura suffi d’un carton jaune et d’un buteur défaillant pour que Bordeaux laisse filer une victoire qui lui tendait les bras fasse à un leader, lui, bien trop petit bras.

Un essai de Serfontein en supériorité numérique suffira pourtant au MHR pour répondre au doublé de l’ailier girondin, Fidow, et lui offrir les quatre points du match. Il s'en est fallu de rien qu'il n'encaisse sa première défaite à domicile. 

Pau (7) – Racing 92 (2)                          24 – 15

Même formule gagnante

A Pau, on a la potion magique Wotu qui décante à chaque fois les matches avec un doublé des familles pour une victoire au bout, sécurisée par le pied de Taylor ou Slade. Samedi soir c'est Slade qui s’y est collé pour empêcher les Racingmen de revenir dans la partie malgré les essais d’Andreu et Chauveau.

Les Palois peuvent vraiment croire en leur chance de qualification en maintenant ce rythme.

Toulouse (3) – Brive (13)                       45 – 28

Ils sont fous ces Toulousains

De ne plus être appelé (ou peu) en équipe de France réussit au Stade Toulousain. Avec des trois-quarts de feu, à l’image de Huget en forme internationale (pour le coup), auteur d’un doublé sur les six essais inscrits dans cette rencontre débridée, les Haut-Garonnais ont offert un beau spectacle à Ernest-Wallon, dimanche à l’heure de l’apéro.

Un beau match de rugby qu’on doit aussi aux Coujoux, pas en reste, pour tenter de revenir et d’accrocher un bonus défensif, voire mieux. En vain, malgré trois essais de Le Devedec, Marques et Galala.

Touluse monte pour la première fois sur le podium, au détriment des Rochelais.

La Rochelle (6) – Toulon (4)                  20 – 27

Les Maritimes prennent l'eau

Pour la première fois à Marcel-Deflandre (depuis 21 matches à la maison), les Rochelais ont subi la loi du plus fort, en l'occurence l'ogre varois, au meilleur de sa forme depuis le début de l'année.

Pourtant il aura fallu attendre les dernières minutes pour voir l'essai de Nonu offrir la victoire aux siens, sécurisée par le pied de Belleau, privant l'ancien leader du bonus défensif.

Castres (5) – Lyon (8)                            33 – 22

Sur le fil

19-19 à l’heure de jeu, avec un seul essai de Capo Ortega quand les Lyonnais en étaient déjà à trois, après le doublé de Arnold, les Castrais ont acquis leur victoire dans la douleur en toute fin de match grâce à deux essais arrachés par Battle puis Dumora.

Il était moins une que le Lou crée l’exploit à Pierre-Fabre et se positionne idéalement dans le TOP 6, éjectant du même coup son hôte.

Clermont (10) – Oyonnax (14)                12 – 18

Le champion déchu !

Une dixième place, à l’image de celle de l’équipe de France, le champion ne parvient plus à décoller, incapable de réagir, engrangeant sa sixième défaite consécutive et là troisième à domicile.

Apparemment il y avait une équipe qui avait plus envie que l’autre de s’en sortir et le champion va devoir désormais se tourner sérieusement sur la problématique du maintien, à sept longueurs de leurs voisins brivistes. Pas la meilleure manière de préparer un quart de finale européen à domicile.

Quant à la lanterne rouge, elle a des raisons d’espérer, même si devant elle, on réagit aussi, à l’image d’incroyables Agenais.

Stade Français (11) – Agen (12)             34 – 36

Coup de froid à Jean-Bouin

Menant quatre essais à deux à la pause (28-15), avec un jeu réaliste et enlevé, les Parisiens sont revenus des vestiaires en slip et ont laissé les visiteurs imposer leur jeu jusqu’à ce cinquième essai de Fouyssac qui allait refroidir Jean-Bouin.

Deux points d’écart que le Stade Français allait être incapable de rattraper en dix minutes, les Agenais bien placés en défense, Plisson manquant même la pénalité de la gagne.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

La semaine prochaine…

Le TOP 14 continue … les Bleus savourent !

Première victoire depuis onze mois, ça se fête, non ? … Oups ! Non.

Les Bleus vont savourer à Marcoussis leur bonheur, sans sortir en table de nuit, ni agresser sexuellement des lampadaires. Brunel veille au grain, celui qui se trouve dans la tête de certains et qui pourrait déranger la quiétude d’un groupe de winner qu’est devenu en un week-end le quinze de France.

Les Tricolores ont quinze jours pour en profiter, parce que le samedi 10 mars, c’est l’Angleterre au Stade de France, Waterloo puissance dix.

En attendant, le TO 14 poursuit sa route doublonnée pour s’accrocher à l’objectif de la phase finale qui se rapproche, à J-8, maintenant.

A suivre, dès samedi 3 mars :

  • Lyon – Toulon, à 14h45 (C+) : Un bon pas vers la qualif
  • Agen – Montpellier, à 18h (R+) : même pas peur
  • Castres – Pau, à 18h (R+) : le moment de taper fort
  • Racing 92 – Brive, à 18h (R+) : rester sur le podium
  • Bordeaux – Toulouse, à 20h45 (C+ Sport) : se mêler au peloton

Puis dimanche 4 mars :

  • Oyonnax – Stade Français, à 12h30 (C+) : un pas vers le maintien
  • Clermont – La Rochelle, à 16h50 (C+) : le Michelin tremble
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Commentaires
P
Tirer sur l'ambulance<br /> <br /> Accabler quelqu'un qui est dans une situation désespérée.<br /> <br /> S'acharner sur quelqu'un que le sort a déjà beaucoup éprouvé.<br /> <br /> Origine<br /> <br /> L'image de cette expression est très explicite : une ambulance transporte généralement un malade ou un blessé. Alors vouloir tirer sur l'ambulance, ce n'est certainement pas pour en accélérer la guérison du passager, mais plutôt avec l'intention de l'achever complètement[1].<br /> <br /> <br /> <br /> Cette expression, très employée dans les milieux politiques, date du XXe siècle puisqu'elle est due à Françoise Giroud (Lien externe).<br /> <br /> <br /> <br /> Elle s'emploie aussi sous une forme négative comme "ne tirez pas sur l'ambulance" pour dire quelque chose comme "vous voyez bien qu'il est déjà dans une situation difficile, ce n'est pas la peine de l'enfoncer encore plus".<br /> <br /> <br /> <br /> [1] D'aucuns diront que cela peut partir d'un bon sentiment : vouloir achever les souffrances du blessé. Mais c'est très rarement le cas.
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