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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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30 janvier 2021

Les brèves d'Ovalie - Edition n°416

PSA et son usine à gaz... de Cistes

TOP 14... 15è journée                            Montpellier – Racing 92      22 – 24

Dupichot mystifie son vis-à-vis

Sur la défensive !

Avec PSA, on sait bien que le moteur de sa stratégie tourne plus au diesel qu’à l’électrique.

L’Équipe de France en a fait les frais pendant quatre ans (2012-2015), le temps de noyer le French Flair dans des cylindrées au jeu sans étincelle et se faire éclater le joint de culasse par les Néo-Zélandais pour son dernier voyage (65-13).

Alors pas étonnant, que le néo-coach des Cistes peine à faire monter en puissance ses chevaux quand, derrière, le fond de jeu n’est qu’un écran de fumée qui pollue plus qu’il ne fait avancer.

Allez, hue ! et à dia… Quand décidément tout va de travers !

Neuvième défaite consécutive pour le Montpellier-Hérault-Rugby, la cinquième pour le remplaçant de Garbajosa, viré sans ménagement

(à la Galthié, vous vous souvenez ? Galthié, si ! le nouveau chauffeur du XV France qui roule au quart de tour. Dingue ! Je souhaite le même destin à Garbajosa.)

Oui, mais avec le bonus défensif, à chaque fois !

Car pour ce qui est de se défendre, Philippe Saint-André trouve toujours des arguments pour flatter la performance de son équipe, histoire de ne pas perdre la face devant la presse et tenter de marquer au moins un point.

Et pour la cinquième fois, vendredi soir, en ouverture de la quinzième journée du championnat, il n’a pas manqué l’exercice, en marmonnant sa volonté de persévérer dans sa dynamique :

« Je suis très déçu pour les joueurs, qui ont mis beaucoup d'investissement et de courage. On a progressé sur le plan offensif. On a gagné plusieurs duels. On a marqué un bel essai. On se fait pénaliser quatre fois dans les dernières minutes pour perdre à nouveau à la 78e minute. Rien ne tourne pour nous dans le money-time. On ne va pas se plaindre pour revenir la semaine prochaine face au Stade Français. On ne va rien lâcher. On sent une vraie solidarité autour du club. On doit faire bloc pour réussir à gagner un match. Cette défaite est cruelle car il y a beaucoup d'abnégation. Nous devons être encore un peu plus précis. Nous devons travailler sur la discipline. »

Car, vendredi soir, à domicile, devant des tribunes et un spectacle co-vides, les Montpelliérains ont sombré face à des Racingmen pas plus inspirés et surtout très indisciplinés.

Heureusement qu’ils ont cumulé les fautes, ces visiteurs, et que monsieur Trainini a bien voulu les siffler...

(je ne polémique pas encore, mais j’ai souri en écoutant les commentateurs de Canal se réjouir que le Racing est l’équipe la moins sanctionnée du championnat, soulignant sans le dire que monsieur Trainini était en train de gâcher ces belles stats.)

Ce qui a permis à Immelman puis Paillaugue de faire la course devant et à Machenaud de courir après le score durant trente minutes (12-6).

Mais dès que le jeu s’est déployé chez les Franciliens, les locaux ont vite été débordés, et c’est logiquement que Dupichot concrétisait une longue séquence de ses avants pour inscrire le premier essai du match et recoller aux Montpelliérains avant la pause, faute de transformation pour passer devant (12-11).

On aurait pu croire à une accélération des Racingmen dont le jeu semblait bien plus ambitieux que celui des locaux, agressif mais peu inspiré. Mais rien n’a fonctionné, au retour des vestiaires, pour les coéquipiers de Trinh-Duc, l’ancien enfant chéri du stade Yves-du-Manoir (seul nom de l’actuel GGL ou Altrad Stadium).

Indisciplinés, foirant les touches comme des Jaunards, les Franciliens ont permis aux Héraultais d’exister, et même, sur une inspiration au pied de Reilhac d’ouvrir la voie de l’en-but à N’Gandebe pour mener 22-14.

Mais la réaction des visiteurs ne s’est pas fait attendre. Dix minutes plus tard, les incursions de Zebo, la vista de Klemenczak qui cassait un plaquage, débouchaient sur leur deuxième essai pour revenir de nouveau à une longueur de leur hôte (22-21).

Les vingt dernières minutes seront brouillonnes et tendues, de part et d’autre, mais les Racingmen tiendront mieux le ballon, vendangeant même un essai tout fait, par un Dupichot trop gourmand qui oubliait Imhoff.

Et dans les dernières minutes, comme souvent (à Pau et à Brive), la pénalité de la gagne leur sourira, sur une mêlée gagnée dans le camp héraultais, Gibert s’offrant l’honneur de la passer.

Alors soit, Monsieur Saint-André, vous avez progressé sur le plan offensif, vous avez gagné plusieurs duels, vous avez marqué un bel essai, mais c’est bien trop maigre pour tenir quatre-vingts minutes, sans ballon et occasion de tuer le match quand, en face, la conquête était aux abois et la discipline aux vestiaires.

Alors, soit, revenez la semaine prochaine, en montant sur vos grands chevaux, sortis de la même usine, sans essence dans le moteur, et de l’eau dans le gaz, pour un nouvel écran de fumée, si vous voulez…

Mais je vous le répète, comme la semaine dernière et celles d’avant :

La solution du problème à Montpellier ne se trouvera que dans le jeu, l’envie et l’amitié qui soudent un groupe autour d’un même but, la base du rugby comme disait Blondin :

« A travers les contrées, malgré les situations, par-delà les chapelles,
on est du même côté de la barrière
quand on est de la même angoisse et du même espoir. »

 

Les autres matches en bref…

Clermont (6) – Bordeaux (4)                 36 – 37

Croqué par les deux bouts

En deux fois dix minutes, en début de match puis après la sirène de la fin, l’UBB a éteint le volcan du Michelin.

En deux temps trois mouvements, trois essais allaient compliquer la tâche des Jaunards, pour entrer dans le match d’abord, pour le gagner ensuite.

Maynadier, en force, puis Buros dans l’intervalle, deux ballons ont porté d’entrée les visiteurs à 10-0, sans compter les transformations manquées par Botica.

La réaction des Clermontois est survenue juste avant la pause, grâce à Lee (également sur ballon porté) et Barraque (sur interception de Yato), pour mener 20-10. Et si, en seconde période, la maîtrise a semblé auvergnate, sous la botte de Lopez, le coaching d’Urios allait inverser la tendance.

Notamment avec les entrées de Hulleu et Dubié, le premier mystifiant toute la défense locale en remontant un ballon conclu par le second, dans une action d’école époustouflante. Lee a eu beau répondre (une seconde fois sur un ballon porté d’une autre école) et redonné quatre longueurs d’avance aux siens (36-32), c’était sans compter la maladresse et l’inexpérience des remplaçants clermontois, à une minute de la fin.

Un en-avant d’Ojovan puis surtout une faute stupide d’un flanker dans un ruck tendirent le ballon pour se faire battre aux Girondins dans une dernière séquence de dix minutes, après la sirène, aussi étouffante qu’extraordinaire, conclue acrobatiquement en coin par le jeune Hulleu.

Y a pas à dire, Bordeaux sait terminer le travail, comme la semaine dernière au Racing. Tout le contraire de Clermont qui devra rectifier ses erreurs face au LOU, le week-end prochain, s’il ne veut pas sortir du TOP 6.

Lyon (7) – Pau (10)                                17 – 18

Un Lou bien pâlot

Les Lyonnais auraient-ils pris de haut ces Palois qui avaient bien mauvaises mines, ces derniers temps, contre Brive et Clermont ?

Quelle erreur ! quand on sait la Section très appliquée à défendre, faisant preuve de courage et d’abnégation pour prendre les points aux pieds de Marques ou Hastoy dès que l’occasion se présente.

Et si les locaux ont semblé dominé la rencontre dans le jeu, inscrivant les deux seuls essais du match, par Arnold et Maurouard, l’indiscipline aura eu raison des visiteurs, l’emportant d’une infime longueur, contre le cours du jeu.

Le match en retard chez son voisin auvergnat promet une belle partie entre revanchards.

Brive (9) – Toulon (5)                           25 – 23

À deux doigts…

Les Coujoux ont eu chaud et ont dû serrer les fesses jusqu’au bout pour maintenir une victoire fragile.

S’ils ont parfaitement démarré la partie, avec le premier essai de Buliruarua, et ont plutôt bien géré la première période sous la botte d’Hervé et un deuxième essai de Jurand, le retour des vestiaires a été bien plus compliqué et a sonné le retour des visiteurs dans la partie.

Après l’essai d’Etzebeth dans le premier acte, les Toulonnais ont mis beaucoup plus de pression sur les Brivistes qui ont beaucoup défendu, profitant d’une avance confortable (25-13) qui a fondu au cours de la deuxième période, malgré le carton rouge infligé à l’ouvreur varois, Paia'aua.

Un essai en force de Gigashvili et une pénalité de Takulua ne suffiront pas à renverser le score en faveur du RCT qui se contentera d’un bonus défensif frustrant, mais qui le laisse dans le TOP 6.

Quant à Brive, il s’éloigne confortablement de la zone de relégation.

Stade Français (8) – Castres (11)          29 – 9

Macalou, une entrée bonifiée !

Paris a dominé Castres dimanche soir, notamment en mêlée fermée qui a coûté cher aux visiteurs, autant que leurs fautes de mains sous la pluie de Jean-Bouin.

Après un maigre essai en première période par Matera, l'entrée de Macalou, à elle seule, a bonifié la victoire des locaux, en fin de match, l'international nous gratifiant d'un doublé.

Un bonus qui permet aux Parisiens de recoller à deux longueurs du TOP 6, à hauteur des Lyonnais. 

Bayonne (12) – Agen (14)                       reporté cause Covid chez les Agenais

La rochelle (3) – Toulouse (1)               reporté cause Covid chez les Toulousains

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Le XV de France s’offre un voyage à Rome

Les six nations s’essayeront au tournoi, lors de sa première journée, sans qu’aucune n’ait à traverser la Manche et subir la foudre du variant anglais qui contamine notre rugby depuis un an, je parle du coronavirus, bien sûr.

Pour la suite du tournoi, ce sera une autre paire de manche… à suivre entre fédérations et gouvernements dans les prochaines semaines.

Au programme*, le samedi 6 février :

         Italie – France, à 15h15          

         Angleterre – Écosse, à 17h45                    

Enfin, dimanche 7 février :

         Pays de Galles – Irlande, à 16h                      

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

Le TOP 14 profitera de ce week-end sans doublon pour disputer quelques matches en retard des journées précédentes, à cause de la Covid :

Au programme*, les 5, 6 et 7 février :

         Clermont – Lyon, vendredi à 20h45                       (9è journée)         

         Montpellier – Stade Français, samedi à 21h         (8è journée)            

         Racing 92 – La Rochelle, dimanche à 14h15         (14è journée)              

         Castres – Bayonne, dimanche à 18h                     (12è journée)                    

      

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Des matches en retard de la phase régulière sont programmés jusqu’au 21 février.

Retrouvez résultats et calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Ce samedi j'ai vu un rugbyman voler, c'était le jeune Hulleu. Non, je n'ai pas rêvé.Il planait, même. A par cela, Toulon en rade à Brives et Montpellier sous la pelouse comme d'habitude. On se demande comment ils font pour être si mauvais.
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