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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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3 octobre 2021

Les brèves d'Ovalie - Edition n°446

Et par Saint Antoine, vive le Stade !

TOP 14... 5è journée                                Biarritz – Toulouse       11 – 17

Antoine Dupont, dieu vivant

Quand entra le messie toulousain...

Si Antoine Dupont n’est pas né dans la Haute-Égypte, comme Antoine le Grand, Saint Patron de la Légion étrangère, mais dans les Hautes-Pyrénées, il n’inspire pas moins les confréries de rugby à XV que celles fidèles à l’esprit d’ascète du père des moines.

Car Antoine Dupont n’en est pas moins un grand solitaire, exemple de simplicité et d’humilité, au service du jeu tout puissant, distribuant la bonne parole par des passes parfaites vers ses disciples qui le suivent partout pour qu'il leur ouvre la voie vers l’en-but suprême.

Comme le Grand, le petit Antoine a quitté le Castres Olympique à vingt ans pour se consacrer entièrement au dieu du Stade toulousain, donnant tout ce qu’il avait sur le terrain pour ces pauvres fidèles en tribunes qui n’avaient pas mangé un titre depuis dix ans.

Depuis, chaque ballon qu’il touche est un miracle qui transforme la passe en essai, un match brouillon en actions extraordinaires. Comme samedi après-midi, à Aguilera.

À la 52ème minute, quand Antoine est entré sur le terrain, le public basque ne s’y est pas trompé, il l’a acclamé comme s’il était le messie, celui du ballon ovale, envié par la planète entière, et qui allait transformer la pelouse en terre des merveilles.

Après une première mi-temps cadenassée et brouillonne où les locaux avaient montré beaucoup d’envie quand les visiteurs s’étaient contentés de la brimer pour mener petitement 3-0, Herron était parvenu à égaliser au retour des vestiaires, puis à passer devant par un drop parfaitement ajusté derrière ses avants conquérants.

Quand le jeune prodige fit basculer la partie en deux minutes.

Derrière une mêlée puissante, l’international toulousain enclencha une course magistrale qui affola la défense biarrote, le temps de croiser parfaitement sa passe dans la course de Nanai-Williams qui héritait d’un bonheur de ballon d’essai.

Deux minutes plus tard, derrière un ruck, l’échappée du génie français bluffa les défenseurs locaux qui s’attendaient à la passe pour un débordement sur l’aile, alors que le demi-de-mêlée s’engouffra dans l’espace pour filer dans l’en-but de ses propres ailes.

6-17, le match était plié, même s’il restait encore vingt bonnes minutes que les champions de France sauront gérer à quatorze, mais haut la main d'un autre esthète du ballon ovale, fraichement entré, Romain N'Tamack, compère fidèle du jeune prodige à la charnière d'un jeu fermé à double tour.

C’était comme si public et joueurs locaux étaient envoûtés, rien ne pouvait empêcher une nouvelle victoire des disciples du saint homme, la cinquième en cinq apparitions. Même l’essai de Martin, dans les cinq dernières minutes, ne suffira pas à décrocher un point de bonus défensif qui n’aurait pas été démérité.

Déjà, la semaine dernière face à Clermont, Antoine avait fait basculer la rencontre en solitaire. S’il fait peu de doutes que cet homme-là mènera le Stade Toulousain vers un nouveau sacre, il ne nous reste plus qu’à prier qu’en 2023, il mènera le XV de France vers sa première étoile.

Que par Saint Antoine, le titre suprême de champion soit légion !

 

Les autres matches en bref…

Lyon (7) – Bordeaux (2)                      15 – 20

Et Jalibert, pour faire la paire

On parle de Dupont, meilleur joueur du monde, mais que dire de Jalibert dont les fulgurances et les inspirations font les beaux jours et les bonnes affaires de l’UBB, comme ce déplacement à Gerland, l’antre lyonnais.

L’association de ces deux génies en équipe de France ne fait plus l’ombre d’un doute si ce n’est que le premier brille par son humilité quand le second pêche parfois par ses excès de zèle qui desservent l’équipe.

Une première période presque parfaite donc, le score (6-13) aurait pu être plus lourd pour les visiteurs, après cette inspiration de l’ouvreur international qui s’offrait tout seul le premier essai girondin. Le second acte sera plus haché jusqu'à ce que l’enfant prodige nous gratifie d’une nouvelle inspiration qui amènera l'essai de Buros.

Mais l’exploit de la défense bordelaise c’est bien d’avoir su déjouer les velléités offensives des Lyonnais jusqu’à la dernière minute. De quoi satisfaire pleinement le manager Urios qui n’a pas manqué de faire la fine bouche en conférence de presse, affirmant que son équipe était « toujours à la recherche de son match plein ».

Côté lyonnais, pas d’essai mais un point de bonus défensif précieux.

Brive (3) – Stade Français (14)           19 – 12

Paris toujours mal barré

À Amédée-Domenech qui fêtait son centenaire, les Parisiens se sont réveillés bien tard, alors que les locaux étaient déjà à la fête avec un essai de Jurand dès la 2ème minute.

Deux pénalités plus loin et un 13-0, les Stadistes de la capitale ont commencé à jouer et à répondre par le pied de Barré pour revenir à 13-6 à la pause.

Dans un second acte fermé, les Coujoux ont assuré leur victoire par le jeu au pied d’Hervé, aussi habile face au perche que Laranjeira. Barré n’a pas su faire mieux qu’en première mi-temps, deux pénalités pour masquer son incapcité à animer une attaque parisienne sans jus.

Navrant, le XV de la capitale reste à la dernière place.

Castres (4) – Toulon (11)                        27 – 16

Rugby à treize

Les Toulonnais sont complètement passés à côté de leur match à Pierre-Fabre, indisciplinés et deux fois réduits à treize. Les coéquipiers de Kockott n’en demandaient pas tant pour signer leur troisième victoire.

Si, en première période, le premier essai de Hounkpatin ne laissait pas loin derrière les Varois à la pause (13-9), par contre, le second, au retour des vestiaires, après le carton de Belleau qui s’ajoutait à celui de Nakarawa, compliquait grandement la tâche pour rester dans la partie (20-9).

Il faudra attendre l’heure de jeu et l’essai de Luc pour que Toulon retrouve l’espoir (20-16) avant que deux nouveaux cartons jaunes ne plient définitivement le match avec un essai de pénalité logiquement accordé au CO, en large supériorité numérique.

Décidément, Toulon n’y arrive pas. Vivement l’arrivée (Kolbe) ou le retour (Serin) de ses pépites.

Perpignan (10) – Pau (5)                        14 – 29

La désillusion des sang et or

Après un carton rouge dès la 27ème minute contre Tuimaba et une première période fermée où Hastoy s'est contenté de répondre au pied à Jaminet (9-9), les Palois, en infériorité numérique, ont rectifié le tir dès le retour des vestiaires, profitant de l’indiscipline locale pour inscrire trois essais, autant que de cartons jaunes reçus par les Catalans.

Le Bail, Vatubua puis Hastoy creusaient l’écart, enfonçant l’USAP qui sauvait néanmoins l’honneur en fin de match avec l’essai de son troisième-ligne suppléant Pelepele Lemalu.

Une défaite à domicile qui pourrait peser lourd dans la lutte au maintien, face à un potentiel concurrent direct. Tandis que Pau s’offre le luxe d’intégrer le TOP 6.

Montpellier (8) – La Rochelle (13)         21 – 11

100% Garbisi

Les Montpelliérains ont décroché une précieuse victoire face à l’armada rochelaise qui n’avait pas fait l’impasse en alignant presque son équipe-type, donc offensive.

Mais que le match fut décevant offensivement quand seul le pied de Garbisi aura scoré du côté du MHR et quand il aura fallu attendre les dernières minutes pour voir le seul essai de la partie, signé Favre pour les Maritimes.

Deux équipes peu convaincantes, mais dont le quatrième revers en cinq matches place La Rochelle en zone rouge.

Clermont (9) – Racing 92 (6)               26 – 17

A la reconquête du Michelin

Pour Clermont, c'était l'heure du rachat, d'un double rachat même. Celui de la victoire au Michelin contre le Racing et celui de sa conquête, laborieuse, en mêlée et en touche, la saison dernière.

Et ce dimanche soir, les Jaunards ont subi durant une heure la loi des Franciliens et les déchets de leur conquête. Pénalisés en mêlée, des touches perdues dont une offrait un premier essai à Kolingar, les mettant en péril à la pause (6-10). Au retour des vestiaires, c'est une touche du Racing, exemplaire, qui envoyait Le Garrec à dame et les Auvergnats à leur chères études, s'accrochant au pied de Lopez pour ne pas sombrer (12-17).

Et puis, il y a eu ces vingt dernières minutes, ce sursaut venu du banc clermontois, cette action interminable conclue par l'essai de Raka en coin, impulsée par un Moala explosif, qui donnait enfin de l'air au locaux et de la voix au Michelin. La mêlée se renforçait, les touches se rassuraient, les mauls avançaient et le pack adverse fautait, offrant les points de la victoire à Lopez.

Que ce fut laborieux mais que la récompense est belle pour ces jaunards qui cherchaient un match référence. Ils auront eu un beau gros dernier quart d'heure laissant les Racingmen repartir amèrement à vide, malgré une domination d'une heure.

C'est pas juste mais c'est ça qu'c'est bon ! 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

6ème journée du tournoi du Four Nations…

Afrique du Sud  (3) – Nouvelle-Zélande (1)   31 – 29

Argentine (4) – Australie  (2)                         17 – 32

Sur le fil… mais pas du rasoir

Les Springboks ont conclu cette dernière journée du Four Nations par une victoire arrachée dans les dernières minutes, au bout du suspense, après cinq essais (2 contre 3) et un chassé-croisé final entre buteurs dont Jantjies aura le dernier mot sur Barrett.

Cela n’aura pour conséquence que de mettre fin à la série de victoires des Néo-Zélandais, déjà sacrés avant le match, quand les Wallabies disposaient sans forcer des Pumas pour conserver leur deuxième place laissant aux Argentins une humiliante cuiller de bois, avec un zéro pointé.

 

La semaine prochaine…

Pau, Castres et Bordeaux courent après Toulouse

Le Sud-Ouest peut s’enorgueillir de voir les fleurons de son rugby faire la course en tête, masquant le mauvais départ des Maritimes, embourbés dans les profondeurs du classement.

Mais les Rochelais comptent bien stopper l’élan des Castrais, à Marcel-Deflandre, comme les Toulousains celui des Palois, à Ernest-Wallon.

Cette sixième journée devrait voir poindre de nouveaux concurrents dans le rétroviseur des champions de France. Quant au choc du dimanche soir, la crise guette le perdant !

Au programme* du TOP 14, dès le samedi 9 octobre :

         Biarritz – Lyon, à 15h                    

         Bordeaux – Montpellier, à 15h

         La Rochelle – Castres, à 15h                    

         Racing 92 – Perpignan, à 15h

         Toulouse – Pau, à 17h       

         Toulon – Brive, à 21h05       

Puis dimanche 10 octobre :

         Stade Français – Clermont, à 21h05             

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Toujours pas de suivi médiatique, toujours pas de commentaire...

Retrouvez les résultats et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Après avoir vu les rencontres de ce week-end j'ai fait un rêve extraordinaire : une rencontre avec d'un côté que des Jalibert et de l'autre que des Dupont.
Répondre
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