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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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8 janvier 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°505

Effets collaZéraux à Brive

TOP 14... 15è journée                            Brive (13) – Toulon (9)       26 – 17

Des Coujoux survoltés

Et de trois !

Après Clermont et Lyon, c’est au tour de Toulon d’être la victime du retour en force des Coujoux, depuis Noël, sous l’influence de son nouveau manager Patrice Collazo.

Autant vous dire que jouer contre Brive, aujourd’hui, n’est plus un cadeau !

Samedi après-midi, à Amédée-Domenech, les hommes du duo Azéma-Mignoni, venus avec des ambitions, floquées des noms de Biggar, Kolbe, Serin, West, Paia’aua, Parisse, Isa et même Bastareaud, n’ont pas réussi à prendre le dessus sur les coéquipiers, aux noms moins flamboyants, d’Enzo Hervé, de retour en grâce, dans le jeu et au pied.

L’ouvreur corrézien, de nouveau titulaire en place de Sanchez (non aligné), a inscrit, à lui tout seul, les 21 points de la victoire, avant que Karkadze n’inscrive, en bonus, l’essai qui allait priver les Varois du bonus défensif.

Tout a commencé par de belles intentions offensives, de part et d’autre, mais surtout des locaux, amenant logiquement un duel d’indiscipline et de buteurs entre Hervé et Biggar, avec un léger avantage à la pause pour l’enfant du pays (12-9).

Il s’en est fallu de peu que Muller concrétise une magnifique passe au pied d’Abadie, l’ailier étant éjecté in-extremis en touche par le geste parfait de la star galloise.

Au retour des vestiaires, la mêlée briviste a carrément concassé sa vis-à-vis, offrant l’opportunité à Hervé de creuser l’écart. Jusqu’à 21-12, à l’heure de jeu, le buteur local ayant manqué une pénalité sur huit.

Le coaching varois, impressionnant, avec les entrées simultanées des premières lignes, Isa, Parisse et Serin, allait faire son effet rapidement. Après une pénalité passée par Biggar, Salles parvenait à conclure en coin sur un ballon de première main, joué sur la largeur derrière une touche. Le poteau partait du bon côté pour parer la transformation de l’ouvreur toulonnais (21-17).

Le public allait devoir retenir sa respiration.

Pourtant, la fin de match sera à la main des Coujoux qui, pleins de culot, sur leur dernière action, joueront la penaltouche pour priver leur adversaire de toute opportunité d’égaliser, grâce à l’essai plein de rage du talonneur géorgien suppléant.

Quel panache les « couillus » de Collazo tout de même !

Mais quelle zizanie, surtout, ils mettent dans ce championnat, des effets collatéraux qui obligent leurs victimes à rattraper les points perdus, le week-end suivant, comme ça a été le cas des Lyonnais à Pau, ce même samedi après-midi.

Les Palois, désormais à deux longueurs des Corréziens, vont, à leur tour, devoir récupérer des points chez leur prochain adversaire qui n’est autre que Toulon, à quatre longueurs devant, et qui ne s’en laissera pas facilement « décompter », après cette désillusion.

Les Bayonnais, seront-ils les prochaines victimes de l’effet Collazo, à Jean-Dauger ?

 

Les autres matches en bref…

Pau (12) – Lyon (8)                               12 – 21

Hold-up à la corrézienne

Le Lou est entré dans la bergerie paloise, en fin de chaque mi-temps après avoir fait le dos rond en défense, n’encaissant que six points à chaque fois.

Une offensive aura suffi, à dix minutes de la pause, pour envoyer Tuisova à dame, et répondre à la domination des locaux pour prendre une petite longueur d’avance (6-7).

Idem, dans le second acte, après avoir subi et payé leur indiscipline, puis sauvé in-extremis l’échappée de Colombet qui filait à l’essai, les hommes de Mignoni, à dix minutes de la fin du match, ont enfoncé le clou, derrière un ballon porté pour le second essai, signé du talonneur entrant Coltman (12-14).

Trois minutes plus tard, après un nouveau raid incroyable de Veredamu, très actif depuis son entrée, les Lyonnais s’offraient la balle de match et l’essai du bonus offensif, à l’extérieur, signé par l’arrière remplaçant, plein de panache, après un choix de penaltouche (plutôt que de prendre trois points) et une longue séquence de charges et de jeu au large, à quinze contre quatorze. Daubagna manquera de peu l’essai du troc de bonus dans les dernières secondes.

Le Lou venait parfaitement de plagier le nouveau panache corrézien.

Bordeaux (4) – Bayonne (7)                 23 – 15

Lucu fait du Jalibert

À l’image de ce superbe 50-22, trouvé dans le dos de la défense basque, le demi de mêlée international bordelais a mis son équipe sur les rails, après la touche rapidement jouée par Lamothe qui trouvait Moefana pour le premier essai maison.

Dix minutes et 10-0, devant le public de Chaban-Delmas conquis et enchanté d’une première mi-temps très animée et plaisante des deux côtés, n’accouchant malheureusement que d’un drop de Lopez, côté basque, et d’une deuxième pénalité côté girondin (13-3).

Les Bordelais ont démarré tambour-battant la seconde période, concluant magnifiquement un deuxième essai par Cordero. Les Basques n’ont pas baissé les bras pour autant et offrent du beau jeu, impulsé par les relances de Lopez et peu récompensé tant la défense locale veille.

Oui, mais un relâchement dans les dix dernières minutes allait permettre aux Bayonnais d’inscrire deux essais par leur talonneur entrant, Jaarsveld, sur deux ballons portés, laissant au placard la quête d’un bonus offensif pour les coéquipiers de Lucu, à côté de celle du bonus défensif des visiteurs, malheureux dans cette rencontre qu’ils ont joué à fond.

Bordeaux double son adversaire dans un TOP 6 dont les trois dernières places restent à la merci de trois autres concurrents, chaque week-end, que sont le Racing, Montpellier et Lyon.

Clermont (10) – Perpignan (14)             31 – 20

Une balle dans le pied

Clermont n’en finit pas de douter de son jeu. Et il y a de quoi, à l’image de ce premier essai de plus de cent mètres, remontés par l’arrière catalan, alors que Plisson venait de manquer la penaltouche dans un temps fort des siens. Une remontée tonitruante, de passes à dix, transperçant toute la défense auvergnate, de long en large pour un essai humiliant de Pelepele-Lemalu devant un Michelin hébété.

Et voilà les Jaunards courant après le score et le ballon pour remettre la main sur un match qui sent déjà le maintien. Il faudra deux cartons jaunes contre les visiteurs pour qu’en double supériorité numérique les Clermontois marquent à leur tour, par Raka, tout en puissance. Ils doubleront même la mise, par Tixeront, cinq minutes plus tard, avant que McIntyre ne réduise l’écart juste avant la pause avec une pénalité (14-10).

En seconde période, le doute va encore s’installer dans le camp de l’ASM, après une pénalité de Plisson. Les Perpignanais, par l’entremise de McIntyre, encore, vont lancer une contre-attaque, trouvant Tilsley à la conclusion, pour mener à nouveau 20-17.

Mais il faut croire que le bon dieu a eu pitié de ces JEunards qui tentent de prendre la relève, comme ils peuvent, dans cette chienlit de jeu dans la culotte, en jouant au culot, à l’image de l’entrant Jauneau qui va voir un rebond favorable, sur un coup de pied inspiré de Tiberghien par-dessus la défense adverse. Le destin a voulu épargner une nouvelle défaite au Michelin à cette jeunesse en envoyant un signe à Jono Gibbes pour qu’il le mette (lui, le destin) dans leurs mains à elle (cette jeune garde).

Et comme il semble un peu sourd de flair, le destin a répété le signe, en offrant une interception à Delguy, l’autre perle qui pourra nous faire oublier Penaud, pour le troisième essai qui scellait la victoire de l’ASM et confortait son maintien… à la dixième place.

L’USAP a manqué de se relancer dans cette partie et sombre au fond du classement, à sept longueurs de Brive.

Stade Français (2) – Castres (11)         26 – 7

Intouchables

Les dauphins du championnat ont parfaitement entamé ce match dans leur antre, à Jean-Bouin, par une action d’envergure qui envoyait Odogwu à l’essai, illicitement projeté par le cou en touche, synonyme d’essai de pénalité.

Les Castrais allaient répondre aux Parisiens par un essai de Doubrère, s’extirpant derrière un maul, mais les locaux retourneront aux vestiaires avec neuf longueurs d’avance, en récompense de leur domination en mêlée, grâce au pied sûr de Segonds (16-7).

En seconde période, rien n’allait sourire aux visiteurs, manquant toutes leurs touches, jusqu’à glisser pour Urdapiletta, sur une pénalité face aux poteaux et voir un bel essai refusé pour un léger en-avant en amont.

Il a donc été facile pour Paris de conclure la partie en beauté, sur un coup de patte magistral de Segonds pour ses trois-quarts, s’amusant de la défense adverse pour envoyer Wards à dame.

Facile, oui, mais sans bonus tout de même, laissant les hommes du « déjà remercié » Quesada à trois points du leader toulousain.

La Rochelle (3) – Toulouse (1)             30 – 7

La bête noire a été domptée

Après huit matches sans victoire contre Toulouse, les Rochelais ont rompu le mauvais sort, samedi soir, à Marcel-Deflandre. Avec deux équipes remaniées, mais largement compétitives, la première période a été largement à l’avantage des locaux, forts de leur mêlée et plus entreprenants quand les Toulousains ont été beaucoup pénalisés, avec deux cartons jaunes, coup sur coup (Faumuina et Ntamack).

Menant 16-0 à la pause, les Maritimes ont tenté de tuer le match et leur bête noire, mais celle-ci se défendait bien, malgré les fautes et un nouveau carton jaune (Mauvaka) qui allait alors ouvrir l’en-but aux coéquipiers d’Alldritt, à force d’insister. L’entrant, Pierre Boudehent, franchissait enfin la ligne, à l’heure de jeu pour le troisième essai (23-0).

Mais le leader n’est pas du genre à rester fanni aussi longtemps. Le vent a tourné, et c’est au tour d’Alldritt de laisser ses coéquipiers à quatorze et aux Toulousains de marquer en supériorité numérique, par Retière derrière une bonne mêlée (23-7).

Les Rochelais auront, néanmoins, le dernier mot, à la dernière seconde du match, avec un essai sous les poteaux de Hatherell après une longue séquence de jeu au ras devant la ligne.

Les hommes d’O’Gara montent sur le podium, à huit points du leader.

Montpellier (6) – Racing 92 (5)            17 – 12

Petit bras

Les champions de France ont brillé par leurs maladresses et leur manque de maîtrise, à l'image de leur dernière action, offrant une dernière munition aux Racingmen qui a bien failli leur coûter cher.

Heuresuement, avant, Willemse avait montré sa puissance, en première période, pour inscrire le premier essai, et Bouthier sa classe, en seconde, pour le second. Rien de plus. Quant les visiteurs se sont mis à niveau, sans marquer, se contentant de punir au pied l'indiscipline adverse et récolter un bonus défensif, faute de mieux.

Bref, un petit match pour des petits bras, en souffance.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

  

La semaine prochaine…

La coupe d’Europe délivre ses premiers qualifiés

En Champions Cup, encore deux matches et quatre équipes par poule se verront éliminées. C’est le cas, pour l’heure, des quatre concernées de la poule A, Castres, Racing, Lyon et Bordeaux, respectivement aux quatre dernières places. Deux victoires, sinon rien !

Dans la poule B, Clermont et Montpellier devront l’emporter au moins une fois, quand La Rochelle et Toulouse survolent cette phase de qualification.

En Challenge Cup, seuls Toulon, Pau et Paris semblent concernés par la qualification en huitièmes de finale. Perpignan, Brive et Bayonne réservent leurs forces pour le TOP 14.

Ça commence dès vendredi 13 janvier, en Champions Cup, avec le programme* suivant :

         Clermont – Leicester (B) à 21h

Puis samedi 14 janvier :

         Sale – Toulouse (B) à 14h

         Gloucester – Leinster (A) à 14h

         Sharks – Bordeaux (A) à 16h15               -> France TV

         Munster – Northampton (B) à 16h15

         La Rochelle – Ulster (B) à 18h30

         Bulls – Exeter (A) à 18h30

         Saracens – Lyon (A) à 21h

         Ospreys – Montpellier (B) à 21h

Enfin, dimanche 15 janvier :

         Castres – Edimbourg (A) à 14h

         London Irish – Stormers (B) à 14h

         Racing 92 – Harlequins (A) à 16h15          -> France TV

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.           

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

Du côté du nouveau TOP 12 féminin

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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Commentaires
P
"Lucu fait du Jalibert" presque... Mais il est vrai qu'il se donne à fond.<br /> <br /> UBB va nous surprendre.<br /> <br /> Je me demande si Hugo n'a pas simplement testé une équipe B...<br /> <br /> Au fait, Brives ce sont nos voisins, on applaudit avec plaisir.
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