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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 avril 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°262

Impaire, passe et... gagne !

CHAMPIONS CUP... Demi-finales             Clermont – Leinster        27 – 22

Un drop jusqu'à Édimbourg pour Lopez !

Et de trois !

2013, 2015, 2017, Clermont est de nouveau au rendez-vous de sa finale européenne, pour un sacre qui pour l’heure reste un grand manque dans la vitrine de son palmarès. 

Avec deux Challenges Européens (1999 et 2007) pour trois finales jouées, l’ASM court toujours après le titre suprême dans la cour des Grands depuis son premier Brennus (2010).

Faites vos jeux, tout va bien... se passer !

C'est vrai que jusque là, au Casino européen, le club auvergnat n'a jamais été en veine. Plutôt des finales en vain, si vous en avez le souvenir. Car les années impaires, Clermont passe et... manque toujours le coche.

2010, quart de finale perdu au Leinster (29-28), d’un petit point avec près de 20 points de déchet de Broke James qui en restera marqué à jamais (aujourd'hui encore).

2012, demi-finale perdue face au Leinster (15-19) à Bordeaux, avec cet essai refusé à Fofana à deux doigts près (lire ici >>).

2013, première finale enfin, après avoir éliminé le Leinster en poule, puis le Munster en demie, pour échouer à Dublin contre Toulon (15-16), d’un petit point… Une balade à l’irlandaise qui a fini en drame (lire ici >>).

2014, défaite cuisante à Twickenham en demi-finale face aux Saracens (46-6), avec monsieur Owens au sifflet, une humiliation dure à digérer (lire ici >>).

2015, deuxième finale maudite contre Toulon pour la revanche à Twickenham, après avoir dominé les Saracens en poule et en demi-finale. Mais nouvelle désillusion (24-18) après avoir été dominé de long en large (lire ici >>).

2011 et 2016 auront été des années sans phase finale.

Voilà que trois semaines après avoir chassé les démons de sa bête noire toulonnaise, dimanche après-midi, Clermont est allé chercher sa troisième finale après avoir éliminé un redoutable adversaire, l’équipe dublinoise étant pour moi la favorite de cette compétition.

Et comment !

On est passé par toutes les émotions, avant ou après avoir voté pour la plupart des français. Pour ma part j’avais glissé le nom de Clermont dans l’urne, et dès 18 heures j’ai eu le résultat espéré, sans que les sondages n'aient eu à s’en mêler, ni les médias à le commenter la nuit durant.

Car oui, c’était du grand Clermont...

Avec une première période enthousiasmante, une entame parfaite et des actions de jeu flamboyantes. Dès la quatrième minute, Yato concrétisait le premier essai après un petit par dessus de Strettle, fabuleux dans cette demie, qui y allait, dans une deuxième salve, dix minutes plus tard, de sa touche personnelle pour le second essai.

Les Irlandais, perturbés, ne touchaient pas un ballon, perdant de nombreuses touches et secoués à la mêlée. Monsieur Owens ne leur faisait pas de cadeau, si ce n’est une pénalité en fin de mi-temps pour ne pas regagner les vestiaires fannis (15-3).

Le début du second acte fut tout l’inverse pour les Auvergnats qui subirent pendant quinze bonnes minutes et concédèrent de nombreuses fautes, de quoi donner l’occasion aux Irlandais de recoller au score (15-12) et même d’inscrire un essai qui sera fort heureusement (et justement) refusé pour une retenue de chaussure sur Rougerie. Parra augmentait alors la marge d’une victoire loin d'être acquise (18-12).

Le coaching d'Azéma fut alors déterminant avec les entrées de Lapandry en place de Yato et de la première ligne. Clermont reprenait la maitrise du ballon. Et après une attaque fulgurante de Strettle, Parra servait Lopez pour un drop sensationnel du demi d’ouverture (21-12).

On pensait la victoire acquise à dix minutes du terme, c’était sans compter Ringrose qui fit un numéro fantastique après s’être débarrassé (un peu facilement) de Penaud (tout juste entré) et alla inscrire l’essai de l’espoir pour les Leinstermen (21-19).

La fin de match devint alors stressante tant les Irlandais étaient dangereux sur chaque ballon, mais la défense clermontoise tenait bon. Après avoir perdu Parra sur claquage, Lopez allait assurer une pénalité cruciale et même à quatre minutes du bonheur, claquer un nouveau drop parfait pour anéantir les espoirs de l'adversaire (27-19).

Sexton réduira pourtant l’écart à une minute de la fin (27-22), avant d’espérer une dernière munition sur le renvoi. C’était compter sans la classe et l’opportunisme de Penaud qui, tel Nakaitaci dans les airs, récupérait le cuir et l’offrait aux siens pour les dernières secondes de pick-and-go avant que Rado ne l’envoie par delà les tribunes.

Quel match !

Ils l’ont fait, ces Auvergnats. Ils sont en finale pour la troisième fois de leur histoire et affronteront le tenant du titre qu’ils ont battus déjà deux fois (2012 en quarts, 2015 en demie), entre la terrible correction à Twickenham en demie (2014).

Seulement, Édimbourg ne sera pas Twickenham, ni Dublin…

Pour les plus fidèles, les croyants de la première heure, ce sera un espoir de plus d’un premier sacre, pour les autres, les « finalophiles », un stade de plus sur leurs paninis.

Rendez vous le samedi 13 mai !

 

L’autre demie...

Munster – Saracens                               10 – 26

Pauvre de jeu !

Je n’ai pas vu le match, mais il semblerait que les Irlandais n’aient pas été à la hauteur de leur demi-finale devant leur public. En mal d’inspiration, sans Connor Murray, les Munstermen n’ont jamais pesé dans le jeu et ont laissé les Anglais prendre le score au pied en première période.

Petit score (3-6) à la pause qui montre la pauvreté des offensives des Sarries qui se sont contentés en fin de match d’enfoncer une défense irlandaise à la ramasse, par Vunipola puis Wyles, le pied de Farrell ayant assuré le reste des points.

Pas glorieux pour les champions en titre qui devront montrer autre chose face à la machine clermontoise.

Allez les Jaune et Bleu ! … On lâche rien ! On lâche rien !

 

Les demies de la Challenge Cup...

La Rochelle – Gloucester                  14 – 16

La fièvre du samedi soir

Trop fébriles, sans doute par l’enjeu de cette phase finale qui croissait, les Maritimes ont raté leur rendez-vous avec une première finale qui leur tendait pourtant les bras.

Si James parvenait à égaliser juste avant la pause, la deuxième période ne lui réussira pas, se faisant intercepter pour le premier essai anglais et manquant la transformation du seul essai des siens (par Lagrange), sans parvenir à se rattraper sur deux tentatives au pied difficiles ou ce drop manqué à la 72ème minute.

Le leader du championnat serait-il pris d’une « Jaunardite », à l’instar de son ouvreur providentiel ?

Je ne leur souhaite pas. La demie au Vélodrome est quasiment acquise, il ne leur reste qu’à bien se préparer mentalement pour ne pas passer à côté.

 

Stade Français – Bath                      28 – 25

Ils sont fous ces Parisiens !

Comme en 2013, le Stade Français accompagnera Clermont en finale de Coupe d’Europe. Et pas comme en 2013, les Parisiens soulèveront le trophée cette fois… comme les Auvergnats.

Parce que cette équipe-là est invincible. Rien ne l’arrête, rien ne lui fait peur, même face à une redoutable équipe de Bath qui compte parmi elle des noms comme Ford, Joseph, Watson, Faletau ou encore Charteris.

Dans un match incroyable, les Parisiens nous ont fait passer par tous les états.

L’espoir d’abord après avoir pris la marque et le jeu à son compte par un essai de Doumayrou, puis de Plisson (18-6). Seulement en dix minutes, les Anglais renversaient complètement le match en inscrivant coup sur coup, trois essais comme des banderilles sur un taureau un peu trop insouciant.

Menés alors (18-25), les Parisiens, dans les dernières minutes allaient sortir l’invraisemblable de leur chapeau, un essai de Pyle avec une transfo de Plisson pour l’égalisation… Mais mieux, encore, l’ouvreur ex-international nous régalait d’un drop extraordinaire pour remporter le match, quand Ford, sur sa dernière tentative, échouait.

Incroyable, sensationnel, voilà ce qu’est ce Paris-là, depuis qu’il sait qu’il ne mourra pas !

Je n’sais pas vous, mais moi j’achète !

 

TOP 14, 21ème journée                (matches en retard)

Castres – Stade Français                 33 – 10

Circulez y a rien à voir !

Ce n’est pas sans mal que les Castrais, mercredi dernier, ont pris le bonus offensif face à une équipe totalement remaniée du Stade Français qui préparait sa demi-finale.

5-0, les Tarnais n’en menaient pas large à la pause avant de dérouler en seconde période, enfin !

Cinq essais pour cinq points, c’était un moindre mal pour le CO, pour revenir dans la course aux barrages.

 

Montpellier – Racing 92                   54 – 3

Incompréhensible !

Je n’ai rien vu, et tant mieux. Samedi en fin d'après-midi, le Racing avec une équipe d’internationaux a été incapable de rivaliser face à l’armada montpelliéraine. Une interrogation, une honte surtout.

Huit essais à rien… Et ça voudrait jouer un barrage ?

J’espère que le Stade Français à Jean-Bouin saura remettre leurs voisins définitivement à leur place.

Montpellier passe deuxième quand Castres revient dans le TOP 6.



La semaine prochaine…

La folie s’empare du TOP 14 !

Ils sont encore 12 à jouer quelque chose, même Toulouse, oui ! (lire ici >>)

Cette 25ème journée va valoir son pesant de « dehors ! »… car chaque défaite peut sortir un prétendant aux phases finales. Enfin, ça dépend des Castrais.

Si le CO bat Toulouse, Pau Brive et Bordeaux sont contraints de l’emporter ou bien c’en est terminé.

Par contre, si Toulouse venait à créer l’exploit, la dernière journée serait juste monstrueuse de suspense.

 

À suivre cette 25ème journée, dès le samedi 29 avril avec :

  • Castres – Toulouse, à 14h45 (C+ sport) : un match, huit espoirs !
  • Bayonne – Grenoble, à 18h30 (r+) : pour le public,
  • Pau – Brive, à 18h30 (r+) : malheur au perdant,
  • Lyon – Clermont, à 18h30 (r+) : enjeu aux deux étages,
  • Bordeaux – Toulon, à 20h45 (C+ sport) : fin de suspense ?

Puis, dimanche 30 avril :

  • La Rochelle – Montpellier, à 12h30 (C+) : faire le point,
  • Stade Français – Racing 92, à 17h (C+) : un derby en fusion !
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Commentaires
P
Que c'était dur pour Clermont, ils sont à "Michelin" d'une victoire en finale, mais :<br /> <br /> 1 - ce ne sont pas des chanceux<br /> <br /> 2 - Parra sera absent pour servir Lopez<br /> <br /> 3 - Ils ont beaucoup souffert pour gagner de justesse...<br /> <br /> <br /> <br /> Dommage pour La Rochelle, ils étaient à marée basse
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B
J'étais à Lyon, hier................. avec Bibi. <br /> <br /> Grosse ambiance. et comme tu l'as bien dit, un petit frisson de 20 minutes <br /> <br /> Mais cette année, LOPEZ a l'air d'être passé au cran du dessus. Celui qui permet de faire la différence. espérons que ce soit vrai encore pour un mois et demi
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