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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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6 juin 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°223

C.O. debout !

TOP 14... 26ème journée                           Castres – Stade Français    35 – 14
                                        Toulon
 – Bordeaux    44 – 3       

Castres SF 2016

Passage en force…

Du côté de la rade, à un essai près, on n’était pas loin du 49-3.

Qu’à cela ne tienne, Toulon a tout de même fait preuve d’autorité pour passer sa loi à Mayol sans que les Bordelais n’aient été consultés pour faire le jeu sur une rencontre à sens unique.

K.O. debout, après le carton rouge infligé à Talebula pour un coup de pied volontaire sur la tête de Chilachava, puis un carton jaune à Taofifenua pour une faute répétée en mêlée, Bordeaux a plié en fin de première période, encaissant 2 essais coup sur coup (une gauche de Tuisova suivie d’une droite de Pélissié) avant de sombrer en seconde en infériorité numérique face à l’armada de stars varoises qui s’en sont donnés à cœur joie pour faire parler leur force (S. Armitage sur ballon porté, Tuisova en bout de ligne sur une passe sautée, Orioli sur le petit côté et O’Connor pour finir en beauté après une course endiablée).

C’est donc le Castres Olympique qui a été de la fête dimanche soir,

lors de la dernière journée de la saison régulière, empochant le dernier ticket pour les barrages devant les Girondins assommés.

Les Castrais n’ont pas tremblé pour mettre au tapis une équipe parisienne remaniée mais combative.

Il aura fallu toute la ruse d’un Kockott pour défier et mystifier la défense parisienne. Deux petits coups de pied par dessus pour lui même, un dans le premier quart d’heure de chaque période.

Et voilà le C.O. debout, en route pour les phases finales, Lamerat et Sivivatu parachevant le travail d’une qualification que les deux essais parisiens ne gâcheront pas, retirant un bonus offensif, superflux.

Mais quelle prestation encore du demi de mêlée castrais !

Il a tout pour déstabiliser les défenses adverses, aussi coriaces soient-elles. Souvenez-vous, lors du titre de 2013 face au néo-champion européen toulonnais.

Un coup de génie, une feinte, une esquive et,
droit dans l’en-but, c’est l’uppercut de la gagne !

Il ne m’en faut pas plus pour rebondir aussi hasardeusement qu’un ballon de rugby et avoir une pensée pour un autre génie qui nous a quitté ce week-end et dont la vitesse de bras et le sens de l’esquive étaient en deux mots, la signature de son talent... Mohamed Ali !

Oui, je sais, c’est culotté, et je ne prendrai pas de gants pour m’y aventurer quitte à m’en prendre plein la gueule. Mais peu importe, je poursuis.

Et il ne m’en faut pas plus, à travers ce parralèle, pour adresser un message à ces Castrais et à celui qui en a fait ces hommes de courage, d’abnégation et de combat... Christophe Urios.

Si personne ne vous voyait atteindre ce niveau dans l’hiver difficile de cette saison, loin derrière les grands, votre retour à la lumière n’est pas sans rappeler celui du génie précité lors d’un match d’anthologie à Kinshasa face au redoutable George Foreman. Oui carrément !

Car il est l’heure pour le C.O. de forger sa légende…

Lors du second barrage face au redoutable MHR, épouvantail du rugby moderne (voir brève précédente), qui détruit tout sur son passage et qui promet de ne faire qu’une bouchée de son adversaire dimanche prochain, chez lui à l’Altrad Stadium.

Alors, Christophe, si tu m’entends entre ces lignes, pour le rugby de France, pour tous ces gosses qui nous regardent et qui rêvent de gloire, ne laisse pas cette machine sans cœur et sans joie avoir le dernier mot, ne laisse pas ce rouleau-compresseur avaler tous les rêves de jeu d’esquives et de passes qui font danser les chœurs en tribunes…

Donne-nous à aimer ce sport, pour la beauté du jeu, pour l’aventure qui appartient à ces hommes et qui nous fait vibrer à la lire chaque week-end… Donne-nous à rêver encore…

Et si… dans ce match indécis, après un combat sans merci où à plusieurs reprises les tiens ont mit un genou à terre avant de se relever, à chaque fois...

Et si… sur le gong et une dernière action insoutenable, à la fin de la huitième séquence…

Une accélération époustouflante de Rory mettait à terre le géant essoufflé ?

Ce serait beau, ce serait drôle aussi… un joli pied-de-nez, lui le plus sud-af de l’équipe qui a choisi de porter le maillot bleu…

Oui, comme ce serait beau !

 

En très bref...

Racing 92 (4) – Montpellier (3)               40 – 25

C’est possible !

Le Racing l’a fait. A domicile, face à une formation héraultaise au complet, la victoire s’est dessinée assez facilement, comme si les Montpelliérains avaient décidé de cacher leur jeu.

Mais quel jeu ? Peut-être la machine à écraser l’adversaire était enraillée. En tout cas, 4 essais à 3 ont régalé le public francilien qui n’en demandait pas tant.

La victoire qui compte c'est celle de la semaine prochaine, toujours à colombes. Il le sait et l’espère. Et ce sera face aux Toulousains dans le premier barrage pour espérer affronter les Clermontois à Rennes en demi-finales.

A suivre…

 

Grenoble (10) – Toulouse (5)               14 – 53

La balade toulousaine…

Décidément Grenoble est déjà en vacances depuis quelques semaines.

Les Toulousains s’y sont rendus comme on va à un centre aéré, tellement aéré que le ballon s’est envolé à huit reprises dans l’en-but isérois. Trop facile !

Une victoire bonifiée mais vaine pour Toulouse puisque les victoires simultanées du Racing et de Toulon le privent d’un barrage à domicile.

Aller à Colombes face au tombeur du MHR, autant dire que ce n’est pas une sinécure !

A ne pas rater quand même, car les Toulousains trouvent toujours des ressources incroyables en phase finale.

  

Clermont (1) – La Rochelle (9)          57 – 8

Brive (8) – Pau (11)                            46 – 10

Agen (13) – Oyonnax (14)                  23 – 19

Pour du beurre… en bonus.

3 rencontres qui n’avaient d’autres intérêts que de dire adieu à leurs publics pour la saison écoulée et remercier en fête les nombreux partants, surtout du côté de Clermont.

Je ne retiendrai que celui de Broke James, celui qui m’a fait rêver aux heures du grand Clermont, même si au bout, il n’y a eu qu’un seul véritable trophée. Si c’était à refaire je reprendrais Broke James et ses ratés, parce que le reste, sa vista ses gestes majestueux et ce drop monstrueux en demi contre Toulon, je ne suis pas prêt de l’oublier. Merci Broke !

Un dernier mot pour nos deux relégués qui quittent le TOP 14 dans une ultime rencontre qui a vu les Agenais offrir à leur public une courte victoire, comme une courte 13ème place, histoire de promettre de revenir très vite dans l’élite.

Merci à ces deux équipes pour avoir joué le jeu, dans tous les sens du terme.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La finale de la PRO D2 en moins bref…

Bayonne – Aurillac             21 – 16

(Re)vive le rugby basque !

Il nous manquait ce public bayonnais, avec son chœur, sa Pena Baiona et les tripes qu’il met à supporter son équipe, comme si ensemble ils ne faisaient qu’un.

« Allez allez, les Bleu et Blanc de l’Aviron Bayonnais ! »

Un an sans les avoir aux basques, et voilà que Jean Dauger revient au stade du haut niveau, rivaliser à nouveau avec les plus grands, comme Mayol, Michelin ou encore Jean-Bouin.

Et c’est mérité, autant que ça fait plaisir de retrouver un club basque dans notre TOP 14, une part de l’identité du rugby français avec le grand Biarritz (je parle de celui que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître).

Certes, le petit poucet cantalien, au cœur aussi gros à faire jouer comme à enchanter son public, aurait fait un promu sympathique dans l’élite du rugby.

Mais pour quoi faire ?

Redescendre aussitôt, sans les armes pour batailler dans un championnat de trop haut niveau qui ne pardonne pas à autant d’indiscipline, de fautes de mains et d’échec au pied comme ces Aurillacois nous en ont servi durant cette finale, quelque peu manquée.

Au niveau du jeu, les deux équipes se valaient. Il y a eu du rythme, surtout au début, des intentions mais beaucoup trop d’approximations et de manque de maîtrise pour nous régaler des essais qui ne demandaient qu’à exploser dans chaque en-but, comme lors des demies finales.

Mais la tension et le manque d’attention (surout) ont eu raison des Aurillacois qui ont laissé filer la rencontre au bout du pied de Bustos-Moyano, auteur d’un quasi sans faute (7/8), quand Petitjean dépassait à peine 50%, grâce à la transformation du seul essai du match conclut par le meilleur Cantalien de la saison, McPhee, à la dernière minute de la rencontre. Trop tard.

Il manquera 5 points quand l’ouvreur cantalou en ratait 6… Un signe ! Bayonne devait remonter dans l’élite, pour le bien du rugby et d’une région qui sait si bien l’honorer partout en France et dans le monde, première représentante sonore du XV tricolore.

Bayonne est de retour mais pour rester dans ce TOP 14 exigeant, il va falloir se renforcer, dans le jeu comme dans les effectifs.

Un challenge pour Etcheto qui, après avoir été chassé de Bordeaux, a démontré en une saison qu’il savait proposer du jeu et gérer des hommes pour aller au bout d’une belle aventure.

Et après Urios, le rugby professionnel a besoin de ses managers qui mettent le jeu et les hommes au cœur du rugby.

 

La semaine prochaine…

Place aux barrages !

Clermont et Toulon sont directement qualifiés en demies, ils pourront donc se refaire une santé une semaine de plus que leurs futurs adversaires qui s’affronteront, eux, le week-end prochain.

A suivre samedi 11 juin à 20h45, sur Canal+ :

  • Racing 92 – Toulouse : adversaire de Clermont.

Puis dimanche 12 juin à 16h15, toujours sur Canal+ :

  • Montpellier – Castres : en attendant Toulon.

 

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Commentaires
P
Clermont, La Rochelle : trop facile pour les jaunes<br /> <br /> Bordeaux, Toulon, trop con ce joueur qui shoote la tête d'un Toulonnais et se fait sortir définitivement.<br /> <br /> Mais rien à faire j'aime mieux le rugby que le foot
Répondre
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