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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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7 mai 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°264

Le Racing, le mal barré

TOP 14... 26ème journée                       Racing 92 – Bordeaux            22 – 20      
                                                              Montpellier – Stade Français        27 – 26

Les Bordelais au train du Racing !

Il est 22 heures… samedi soir.

Tout est encore possible, pour Bordeaux et Paris.

Car à Colombes, le Racing tremble. À l’image de Dulin qui se fait intercepter une passe adressée à son centre Chavancy. C’est Connor qui surgit et s’en va inscrire le deuxième essai pour les Bordelais qui mènent 20 à 3.

Le bordel est dans la maison francilienne !

Il reste 30 minutes à l'UBB pour réaliser l’impensable avant la rencontre. Aller chercher un bonus offensif chez le champion de France pour espérer une qualification miraculeuse en barrages.

Car une victoire bonifiée ne suffit pas au bonheur bordelais. Faut-il encore que Paris, Pau et Lyon perdent dans chacun de leurs déplacements, et sans bonus défensif pour les Parisiens. Alors, à égalité à 58 points, Bordeaux aurait l’avantage des points « terrain ».

À 22 heures, Lyon sombre déjà à Grenoble (39-7) quand Pau est à la peine à Toulon (22-5). Seul Paris pose problème. Il mène à l’Altrad Stadium (13-16), à la surprise générale, volant par la même occasion la sixième place au Racing.

Les Montpelliérains ont été cueillis à froid par un essai de Camara, dès la 4ème minute, avant d’égaliser juste avant la pause par l’inévitable Nadolo. Steyn redonnant l’avantage aux parisiens au retour des vestiaires par une nouvelle pénalité.

Il est 22 heures, il reste trente minutes à l’UBB pour aller chercher cet essai du bonus offensif, pendant que le MHR s’occupe déjà de sa remontée.

À 22h06, c’est comme si tous les Bordelais avaient les yeux rivés à l’Altrad Stadium. Van  Der Merwe, superbement servi par une passe au pied de Du Plessis, aplatit en coin. L’essai est transformé par Du Plessis, le MHR mène enfin (20-16), laissant toujours les Stadistes de Paris à la sixième place, grâce à leur bonus défensif.

À 22h06, au même instant, les Racingmen profitent de la déconcentration de leurs adversaires (ailleurs) pour insister au ras et marquer enfin leur premier essai par Nyanga. Dès lors, les visiteurs aquitains laisseront les locaux remettre la main sur le ballon et sur leur qualification. Et pourtant, ils mènent toujours, ces Bordelais (10-20).

À 22h12, il suffisait que cette transversale de Hickey tombe dans les bras de Ashley-Cooper et que l’ailier file tout droit dans l’en-but pour son doublé, comme en première période. Mais non. Tous les ballons semblent retomber désormais dans les mains du Racing qui se lance alors à la poursuite de son rival parisien.

Le derby se poursuit désormais à distance.

À 22h12, Morné Steyn manque l’occasion de revenir à un point des Montpelliérains. La pénalité passe à droite des poteaux.

À 22h16, le Racing profite d’un ballon porté pour inscrire enfin leur second essai par Nakarawa et reprendre leur sixième place après la transformation de Carter, grâce au bonus défensif (15-20).

À 22h19, Spies, au ras d’un maul, s’échappe et s’en va aplatir après une course de trente mètres. Du Plessis transforme et enlève le point de bonus défensif aux Parisiens (27-16).

À 22h21, Burden récupère une passe de Arias qui a échappé à la défense héraultaise sur le renvoi, et s’en va à nouveau réduire le score (27-21), Steyn laissant filer encore deux points précieux sur la transformation.

Au même instant, Carter y allait de son essai après une passe ajustée de Chat pour l’égalisation avant de passer devant après sa propre transformation (22-20).

À 22h27, à trois minutes du terme, Le Roux prend un carton jaune pour un énième plaquage haut et offre la pénalité de la gagne à Hickey. Seulement le coup de pied de l’ouvreur bordelais, à près de cinquante mètres, est trop court.

À 22h32, Waisea, sur une ultime action après le temps réglementaire, est décalé par Steyn et marque en coin pour revenir à un point de Montpellier. Steyn a la victoire au bout du pied. Mais rien n’y fait, la transformation d’une défaite en un exploit lui échappe à nouveau.

Quel dommage pour l’ouvreur parisien, grand artisan du jeu en mouvement derrière un pack bien plus fort que son vis-à-vis. Il condamne les siens mais sans regret puisque le coup de pied manqué de Hickey à Colombes les privait aussi des barrages qui sourient finalement au Racing.

Ni Bordeaux, ni Paris ne seront parvenus à lui barrer la route qui pourtant était toute tracée au club de Lorenzetti, avec une simple victoire qu’on voyait bien plus facile, pour le champion en titre qu'il est.

Mais rien ne semble joué, le Stade Français n’a pas dit son dernier mot.

Il se pourrait qu’il passe devant son éternel rival, dans la troisième mi-temps d'un derby interminable. Car le club parisien a porté plainte contre Montpellier qui a fait jouer son deuxième ligne Jacques Du Plessis alors qu’il avait reçu un troisième carton jaune la semaine passée, synonyme de suspension automatique.

Oui, mais le MHR avait l’aval de la LNR qui lui assurait que la suspension du joueur ne pouvait s’appliquer qu’après sa citation à comparaitre devant la commission de discipline, soit après le 17 mai.

Encore une partie de règlement qui s’adapte selon les circonstances. Rien pour arranger les affaires de Paul Goze à la tête de la ligue qui joue là encore sa tête sur un nouvel acte caractérisé d’incompétence.

Si Paris venait à être entendu, sa victoire sur tapis vert bouleverserait le classement. Puisqu’il obtiendrait 5 points au lieu de 1 et passerait ainsi devant le Racing.

Pas de quoi enchanter Lorenzetti. Une raison suffisante pour que la LNR ne donne pas suite à cette réclamation mercredi.

En attendant, c'est bien le Racing qui jouera son barrage à Montpellier, dans un énième duel entre Altrad et Lorenzetti, ou entre la FFR et la LNR, comme vous voulez.

L’autre barrage concernera Castres à Toulon.

 

Les autres matches en bref...

Brive (8) – Castres (5)                          33 – 27

Dupont et Dupont

On n’a vu que lui à Brive malgré la défaite des siens. Inscrivant deux essais en fin de première période pour répondre au doublé de Ribes et égaliser, il a remis à lui tout seul, comme un patron, son équipe dans le match.

Étincelant en seconde période jusqu’à son remplacement, son équipe passait devant avec un troisième essai de Agulla, bien servi par son remplaçant Dumora (23-27). Mais les Coujoux répondaient aussitôt sur un essai de pénalité accordé par monsieur Poite, les Castrais étant à la faute sur leur ligne d’en-but.

Germain aura le dernier mot dans ce match, corrigeant l’indiscipline tarnaise qui n’espérait plus rien dans ce championnat, puisque Toulon avait fait le nécessaire pour que ce soit Castres qui vienne chez lui pour le barrage, et non l’inverse.

 

Toulon (4) – Pau (9)                              32 – 12

Sans sourciller

Toulon n’en a pas fait des tonnes pour gagner ce match, ni aller chercher un bonus offensif qui ne leur apportait rien de plus que ce qu’il était venu chercher sur sa pelouse de Mayol : un barrage à domicile.

Dès la pause, la messe était dite. Halpenny, Chilachava et Guirado concrétisaient tour à tour une domination sans partage, Ratuvu sauvant l’honneur pour la Section.

En seconde période il ne se passera pas grand chose si ce n’est que l’essai de Qovu irritera les locaux qui s’en remettront à Mitchell pour un dernier essai à Mayol.

Les Palois finissent la saison bien pâles, sans leur maître à jouer. Ils auront pu rêver durant quelques belles semaines, et c’est déjà ça.

 

Grenoble (13) – Lyon (10)                       53 – 21

Des adieux en fanfare

Les Grenoblois ont régalé leur public pour leur dernière de la saison dans l’élite du rugby français, avant de retrouver la PRO D2.

La fête était à son comble avec pas moins de 7 essais quand, en face, les Lyonnais avaient curieusement mis au repos leurs cadres comme s’il y avait une 27ème journée à venir alors qu’ils avaient un coup à jouer pour se qualifier dans celle-ci, surtout quand on connaît son scénario.

Incompréhensible !

 

Clermont (2) – La rochelle (1)              30 – 26

Ensemble en demie !

Les Clermontois avaient à cœur de l’emporter face au leader pour le retrouver en demie, à Marseille.

C’est chose faite, en deux temps. Une première période toute à l’avantage des Jaunards avec un Penaud en feu, auteur d’un doublé, quand Vahaamahina y allait du sien pour un bonus offensif dès la pause (20-6).

En seconde période, la tendance allait s’inverser et les Rochelais compromettre les ambitions locales en revenant rapidement dans la partie, par Maurouard d’abord, puis Januarie, offrant cinq dernières minutes de tension au Michelin.

Mais l’essentiel est là, avec une victoire et une seconde demi-finale pour l’ASM qui peut désormais se tourner vers sa finale samedi prochain, à Édimbourg, histoire d’écrire… une belle page de son histoire.

 

Toulouse (12) – Bayonne (14)                 40 – 12

Adieu Titi, on t'aimait bien !

Ce n’était pas un match comme les autres. Et tous n’avaient d’yeux que pour lui, Thierry Dusautoir, capitaine emblématique du Stade Toulousain comme du XV de France, capitaine héroïque aussi d’une aventure imaginaire de mes « Bleus à la belle étoile », cette étoile qu’il n’aura jamais eu, son seul regret, nous dit-il. Pourtant, meilleur joueur du monde, en 2011, après cette coupe du monde qui aurait dû être notre, et donc la sienne.

Le match était anecdotique samedi soir et les Basques ont joué le jeu, participant au festival d’essais, 6 pour les coéquipiers de Titi, 2 pour eux.

Adieu Titi, respect au grand joueur que tu as été et au grand bonhomme que tu restes.

 

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Les demies de PRO D2...

Agen  – Biarritz    (dim 14 mai, 14h15)        

Montauban  Mont-de-Marsan   (sam 13 mai, 21h)    

Dimanche après-midi, un autre multiplex a délivré son verdict, celui de la dernière journée de la phase régulière de PRO D2. Qui allait rejoindre Oyonnax, champion officiel depuis la semaine dernière, en TOP 14 ?

Si Agen, Mont-de-Marsan et Montauban étaient sûrs de participer aux demi-finales, il leur restait à passer par une dernière victoire pour s'assurer de recevoir. Le dernier ticket, quant à lui, devait se départager entre Biarritz, qui se déplaçait à Mont-de-Marsan justement, Colomiers qui se déplaçait également à Agen et Perpignan qui recevait Béziers, sans pression.

Et c'est le BO qui aura réussi l'exploit d'aller battre les Landais chez eux (35-40) et décrochera cette dernière place en demi-finale. La large victoire bonifiée des Catalans (54-17) et le match nul héroïque des Columérins à Agen (13-13) n'auront servi à rien. Ils seront les perdants de ce dernier round, comme les Landais qui ont vu les Montalbanais leur passer devant après leur victoire écrasante contre les champions Oyomen (57-10). Ils devront se déplacer à Montauban, et non l'inverse, dès samedi prochain.

Quant à Albi, sa nouvelle victoire ne lui permettait pas de se sauver, déjà condamné avec Bourgoin à la relégation en Fédérale 1 depuis la semaine dernière.

Tous les résultats >>     

 

Du côté de la Fédérale 1... 

Chambéry a pris une sérieuse option dans sa finale aller d'accession à la PRO D2 face à Nevers (28-19) pour accompagner Massy.

 

La semaine prochaine…

Pour un double sacre européen ?

On veut y croire. Cela semble plus dur pour les Clermontois que les Parisiens. Mais les deux équipes ont les moyens de faire ce doublé français au nez et à la barbe de la presse anglaise, pour un double crunch historique dans l'antre de Murrayfield à Édimbourg.

À suivre  :

  • Stade Français – Gloucester, vendredi 12 mai à 21h (France 4).
  • Clermont – Saracens, samedi 13 mai à 18h (France 2).
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Commentaires
P
Au final, tout rentre dans l'ordre, les grosses écuries ont leur retour sur investissement. Sans plus.<br /> <br /> Pas un mot sur Bordeaux, regrets...<br /> <br /> Pour Clermont je croise les doigts, mais déjà que la <Rochelle leur a causé des problèmes, j'imagine face aux Sarancens
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