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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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25 novembre 2018

Les brèves d'Ovalie - Edition n°330

Le syndrome nippon

TEST MATCH... Tournée d'automne (3)        France – Fidji        14 – 21

pourquoi ont-ils viré Novès ?

Quel gâchis !

Un an après la désillusion face au Japon (23-23) entraînant le licenciement de Guy Novès et son staff pour faute grave…

et presqu’un an avant l'humiliation tant redoutée, aux yeux du monde, sur les terrains nippons,

les Bleus se sont encore (dé)fait dessus, samedi soir, sous les yeux d’un Stade de France à moitié plein, de l’espoir que suscitait cette victoire lilloise contre les Pumas, à moitié vide surtout, de l’enthousiasme que le jeu tricolore ne provoque plus en tribunes.

C’est donc devant mon écran de télévision, comme la plupart des supporters français, que j’ai assisté à l’effondrement du XV de France devant de solides Fidjiens, disciples du TOP 14, appliqués, puissants et enthousiastes, eux!, révélant au delà de la simple défaite un rugby français au paroxysme de sa déliquescence.

Les fautifs, bien sûr, comme l’an passé sur le pré synthétique de l’U Arena, sont d’abord les joueurs qui se sont vu trop beaux, après cette victoire à Lille tant espérée depuis l’Angleterre en mars dernier.

Il faut reconnaître qu’ils étaient beaux, dans leur première intention...

à soutenir Garreth Thomas (agressé pour son homosexualité), des jolis lacets arc-en-ciel au bout des pieds. Une manière astucieuse, au bout du compte, de garder toujours la tête dans les nuages, tout en bouffant les pissenlits par la racine, le nez sur leurs godasses.

Parce que les Bleus se sont fait marcher dessus par les trois-quarts rouleaux-compresseurs adverses. Apathiques dès l’entame, les Français ont rendu tous les ballons avant de se faire renverser par Radradra puis Tuisova, en une demi-heure.

Il ne restait plus qu’à lancer Guirado à la rescousse de la maison Bleue, adossée à la colline des ballons portés, seule arme encore efficace face à une modeste défense fidjienne.

Deux essais partout à la pause, et une avance heureuse pour nos Coqs (14-12) quand on compte les occasions des visiteurs et cet essai refusé, certes justement, pour hors-jeu au départ de l'action.

La seconde période laissait présager une rébellion des Français qui n’est jamais venue. Je ne m’acharnerai pas sur untel ou untel, car c’est bien collectivement que ce XV de France a sombré, incapable de naviguer ensemble avec un cap commun.

Pas un point ne sera marqué. Et les meilleures occasions seront encore fidjiennes, avec un second essai refusé. L’entrée de Dupont, plus dynamique et rapide que Serin, ne servira à rien, tant chacun semblait perdu à son poste. Pire, les Bleus se mettront à la faute, offrant à Volavola les points nécessaires à la victoire des siens. Méritée.

Où est le projet de jeu ?

Je me le demande encore. Brunel ne semble insuffler aucun schéma évident. Comme si le seul plan de jeu était tantôt « sauve qui peut », tantôt « brille qui peut ». Y a pas d'équipe, juste des individus en concurrence les uns avec les autres, jouant leurs places pour être du voyage au Japon, juste un capitaine qui se cache derrière ses ballons portés et qui cause plus après le match que pendant, juste un gratteur-sauveur de situations, encensé pour ses exploits de défense mais dont le poids ne pèse pas en attaque pour sa fluidité. 

Défaillant en touche, bousculé en mêlée, statique en relance, le XV de France a révélé face à ses Fidjiens son impuissance, tactique et physique.

Ben alors, les gars ? C’est notre TOP 14 en face !

Talebula, Radradra, Vatobua, Tuisova, Volavola, Yato, Nakarawa, ce sont vos coéquipiers. N’avez-vous pas d’orgueil ? Ou tout simplement pas envie de jouer ?

Bien sûr les joueurs sont fautifs, mais que dire du discours de Brunel, avant match et après ? Aussi apathique dans la voix que ses gars, vomissant des excuses qu’il ravale à chaque match. Comme son prédécesseur, diront certains, celui qui avait gravement fauté après ce match nul face aux Japonais.

Mais alors à qui la faute ?

Que ce soit ce un vieux ou un autre, c’est toujours la même chanson... une chanson de Brel qui s'impose soudain à mon oreille...

Ils étaient usés nos quinze Bleus
Ils finissaient en malheureux
Les douze mois s'appelaient novembre
Quel rugby ont eu nos parents 
Entre French-flair et les grand-chelems
Ils étaient vieux avant que d'être
80 minutes d’un jeu blême
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître
Pourquoi ont-ils viré Novès ?
Pourquoi ont-ils viré Novès ?


On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
De ces victoires qui nous leurraient
Aux quelques uns qui refusaient
De ramper jusqu'à la détresse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur
Pourquoi ont-ils viré Novès ?
Pourquoi ont-ils viré Novès ?

 

Les autres résultats internationaux

  • Roumanie (0) – Uruguay (1)                               20-27
  • Japon (1) – Russie (0)                                         32-27
  • Géorgie (2) – Tonga (0)                                       20-9
  • Italie (1) – Nouvelle-Zélande (3)                        3-66
  • Écosse (2) – Argentine (0)                                  14-9
  • Angleterre (3) – Australie (1)                             37-18
  • Irlande (4) – États-Unis (1)                                57-14
  • Pays de Galles (4) – Afrique du Sud (2)             20-11

 (entre parenthèses le nombre de victoires sur la tournée)

Seuls les Irlandais et les Gallois ont réussi leurs quatre tests, les Anglais et les All Black échouant une fois.

 

Mondial 2019… fin des qualifications

  • Canada  – Hong-Kong                        27-10

Les Canucks ont assuré le dernier ticket pour la Coupe du monde au Japon en battant successivement les Allemands (29-10), les Kenyans (42-17) et enfin les Néo-Chinois de Hong-Kong dans la phase de repêchage.

Les Canadiens retrouveront les All Black et les Springboks dans la poule B. Bon courage !

 

10ème journée du TOP 14 en bref…

Bordeaux (8) – Toulon (12)                     36 – 25

En attendant Urios

C’est l’info de cette trêve internationale. Rory Teague limogé, Christophe Urios prendra le relais la saison prochaine. Un joli coup pour l’UBB qui lui a donné des ailes samedi face aux Toulonnais.

Les hommes de l’intérimaire Worsley ont tenu leur match après avoir parfaitement réagi au premier essai de Bonneval dès l’entame. Connor, Seuteni et Woki marquaient tour à tour pour passer devant au score que Broke James confortait au pied, grâce à l’indiscipline varoise. Le carton rouge dès la 36ème minute pou Taofifenua allait compliquer les affaires des hommes de Collazo.

Malgré une fin de match toulonnaise sous l’impulsion de Trinh Duc inscrivant un 3ème essai, les visiteurs partaient de trop loin pour espérer décrocher leur premier point à l’extérieur.

En attendant Urios, Bordeaux colle au peloton du TOP 6 quand Toulon erre toujours au fond du classement.

Agen (13) – Montpellier (9)                     15 – 18

Un bon Pienaar

Le demi de mêlée sud-africain aura été précieux dans cette victoire poussive des siens, auteur du deuxième essai et de deux pénalités qui auront suffi à tenir les Agenais derrière tout le match.

McIntyre et Berdeu se sont contentés de passer des pénalités pour accrocher le bonus défensif, les offensives agenaises étant trop maladroites pour inquiéter une solide défense héraultaise.

Une victoire qui relance le MHR dans le même peloton que l’UBB.

Racing 92 (3) – Grenoble (11)     24 – 23

À deux doigts…

Les Racingmen ont frôlé la catastrophe en laissant filer une seconde période qu’ils semblaient maîtriser après un doublé de Vakatawa en première.

Seulement Germain était en grande forme et a permis à son équipe de coller au score après avoir inscrit le premier essai, et même de passer devant après l’incursion d’Alexandre sur une balle de première main de Saseras. Il faudra un essai de patience de Clemenczak et transformé par Iribaren, à cinq minutes du terme, pour libérer les locaux et empocher les quatre points de la victoire.

Le Racing grimpe sur le podium, grâce notamment au faux pas de son voisin parisien.

Pau (10) – Toulouse (2)                           13 – 15

Bénis des Dieux... du Stade !

Tout semble sourire aux Toulousains, pourtant privés de nombreux cadres internationaux comme Kolbe, Medard, Huget et Marchand. Appliqués, à l’image de la précision au pied de Ramos, et opportunistes avec deux essais en début de chaque période (Tauzin et Bonneval).

Les Palois ont eu moins de chance, avec quelques points laissés en route au pied de Daubagna ou d’Hastoy sur un drop manqué. Un seul essai à leur actif, par Saili, en réponse à Tauzin en première période.

Toulouse préserve sa place de dauphin, à quatre longueurs du leader.

Perpignan (14) – Castres (6)                   12 – 16

Et à la fin…

Perpignan s’incline.

Que c’est dur de ne pas être récompensé de ses efforts à chaque match. Quatre pénalités à becter, pas un seul essai. Ce n’est pas contre les solides Castrais que les Catalans allaient décrocher leur première victoire.

L’essai de Spedding les laissera derrière tout le match, à quelques points pourtant. Mais quand on n’a pas le niveau du TOP 14, dur dur de s’imposer sur 80 minutes.

Stade Français (5) – La Rochelle (4)   12 – 14

Et re…

Les Parisiens ont eu le même sort que les Catalans. Incapables de surmonter le mauvais temps et leurs mauvais temps de jeu, ils ont couru après le score, après le seul essai du match, par le Rochelais Orioli.

Pas un grand match pour le public qui s’était déplacé pour un brunch géant à Jena-Bouin. J’espère qu’il y en avait plus dans les assiettes.

Clermont (1) – Lyon (7)                          31 – 11

Le tarif du Michelin

Clermont enchaîne son cinquième succès bonifié à domicile, sans surprise.

Si ce n’est qu’il a fallu attendre la seconde période pour voir la machine s’exécuter face à une équipe lyonnaise valeureuse mais trop fautive, terminant même la partie à treize.

Quatre essais à un, même sans les internationaux, les Jaunards ont de la réserve et surtout les retours de Raka, Fofana et Parra, excusez du peu. Pas de quoi les détrôner de leur première place.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 reprend ses droits d’exclusivité

La 11ème journée du TOP 14 risque de mettre au repos des internationaux émoussés et blessés dans leur orgueil, ainsi que d’autres cadres avant la deuxième quinzaine européenne qui déterminera pour beaucoup les objectifs de la deuxième partie de saison.

Au programme*  à partir de samedi 1er décembre :

  • Montpellier – Clermont, à 14h45 : un vrai test
  • Castres – Agen, à 18h : viser le podium
  • Lyon – Pau, à 18h : se racheter
  • La Rochelle – Racing 92, à 18h : toujours plus haut
  • Toulon – Grenoble, à 20h45: laisser l'autre derrière

Puis dimanche 2 décembre :

  • Perpignan – Bordeaux, à 12h30 : Et si c'était la bonne ?
  • Toulouse – Stade Français, à 16h50 : le Clasico des Stadistes

 

(*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin,

Retrouvez ici le programme de la prochaine journée : >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

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Commentaires
P
Très déçu par le 15 national je me suis réconforté en regardant jouer les Michelins.<br /> <br /> Dupont, plus dynamique et rapide que Serin, peut-être, mais si vous avez bien bien observé la première mi-temps, Serin s'est donné à fond même sur les plaquages, Il était sans cesse au charbon comme disait Roger Couderc.
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