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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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17 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°536

Des Coqs « térossisés » !

MONDIAL... 2è journée                                     France – Uruguay    27 – 12

Des Bleus hagards

Les deux pieds dans l’emmerde

Jeudi soir, au stade Pierre-Mauroy de Lille, nos jeunes Coqs, plus pat qu’en pâte, ont fait la connaissance de drôles d’oiseaux, pourtant pas plus hauts sur pattes, mais qui ont su jouer de leurs larges ailes pour mieux surprendre leurs hôtes dans leur ch’ti poulailler.

Des vanneaux téros qu’on les appelle...

courageux et agressifs, tenaces et combatifs, pendant quatre-vingts minutes.

Ah ! On n’a pas été prévenu.

Du jamais vu jusque-là pour nos coquelets de basse-cour, si ce n’est lors d’expéditions ancestrales, dans les années 60 et 80, où il était aisé de capturer cette espèce rugbystique endémique d’Uruguay.

Pourtant ces Los Teros participent à leur cinquième coupe du monde (1999, 2003, 2015, 2019), ont terrassé les États-Uniens, et récemment piégé les Fidjiens en préparation de ce Mondial.

Leur entrée dans la compétition a volé dans les plumes de nos Coqs de deuxième catégorie.

Mais Galthié nous rassurait, il n’y a pas d’équipe réserve dans ce groupe, mais des titulaires en égale puissance qui ne demandent qu’à s’exprimer, avec la même qualité, la fraîcheur et l’énergie en plus, pour la meilleure équipe du moment, nous a-t-il encore rabâché, avant le match.

Comme à Murrayfield ? avais-je envie de rajouter (lire édition n°530).

Mais je me suis tu, pour éviter de jouer les rabat-joie. C’était inutile puisque nos néo-Bleus se sont chargés de jouer eux-mêmes les « rabat-jeu », néologisme pour expliquer la tristesse qu’ils ont déversée sur le pré pour troubler le jeu qui faisait depuis trois ans notre renommée.

Pas une action d’envergure, pas une relance aboutie, aucune agressivité, aucun enthousiasme, ce XV tricolore bis a cherché à s’appliquer dans des consignes hors sol, perdus dans les rucks, multipliant les fautes (15) et concédant autant de turnovers dont se sont régalés les Uruguayens, marquant les premiers (par Freitas), tandis que nos petits Bleus s’étaient contentés d’une pénalité pour mieux respecter l’adversaire.

« Jouons comme s’ils étaient des All-Blacks ! »

La consigne a été respectée à la lettre, dans une première mi-temps empêtrée dans les phases de jeu au sol, s’emmêlant les passes et les finitions, s’en remettant aux mêlées fermées, dominatrices, au point d’en abuser contre-productivement.

Il faudra une inspiration de Lucu, derrière le travail de ses avants, pour trouver Hastoy dans un intervalle et passer devant avant la mi-temps (13-5).

La seconde période n’offrira rien de mieux, si ce n’est l’entrée de Mauvaka qui boostera quelques belles offensives accouchant de deux essais poussifs (celui du talonneur et un autre de Bielle-Biarrey), quand les Los Teros en inscriront également deux, par l’intenable arrière Amaya et un autre, par Etcheverry, logiquement refusé pour une obstruction.

Si Macalou, comme Mauvaka, a sorti son épingle de ce jeu brouillon, s’arrachant dans un contre-ruck, à la dernière minute, pour s’échapper illicitement (la règle est aussi cruelle que pointilleuse) jusque dans l’en-but adverse pour l’essai du bonus, il n’empêche que cette équipe n’a jamais joué ensemble, sans automatismes, comme à Murrayfield.

Quant au bonus offensif, je tiens à le rappeler, il ne sert absolument à rien, sauf pour ceux qui pensent que l’on peut se permettre de perdre un match en poule.

C’est sûr, qu’à regarder cette équipe sans une ossature solide et une charnière plus inspirée, on se dit que les deux dernières rencontres devraient nous réserver encore quelques « nervous breakdown » si Galthié ne rééquilibre pas les forces en puissance.

Prochain rendez-vous, c’est la Namibie, d’autres oiseaux qui n’ont rien d’effrayants, pour les avoir vus voler en éclat contre les Italiens mais…

méfions-nous de nos scénarios hitchcockiens qui alimentent nos peurs bleues.

 

Les autres matches par poule, en bref…

Poule A

Nouvelle-Zélande  Namibie           71-3

Qui dit mieux ?

C’est une averse d’essais néo-zélandais qui s’est abattue, vendredi soir, à Ernest-Wallon, dans l’en-but namibien, sous une pluie toulousaine pas moins abondante.

11 essais au total, impulsés par un McKenzie en feu, pour sa première sélection à l’ouverture, puis à l’arrière après l’entrée de Mo’Unga, auteur d’un doublé et de 26 points à l’arrivée.

9 autres essais signés Roigard, plutôt deux fois qu’une, Fainga’anuku, Lienert-Brown, De Groot, Papali’i, Havili, Clarke et Ioane, autant de noms inconnus pour cette équipe largement remaniée au milieu de quelques cadres, comme Whitelock, Retallick, Savea ou B. Barrett.

Les All-Blacks ont été appliqués et efficaces face à des Welwitschias plus entreprenants qu’il y a vingt ans et ce terrible revers face à l’Australie (142-0), record de points dans un match, aujourd’hui impossible dans une coupe du monde, tant le niveau des plus petites équipes a été tiré vers le haut.

Au classement de la poule, la Nouvelle-Zélande passe devant l’Italie au goal-average, derrière la France qui a son destin en mains et ne devrait pas craindre outre-mesure son prochain adversaire.

Cl : 1-France (8 pts) ; 2-Nouvelle-Zélande (5) ; 3-Italie* (5) ; 4-Uruguay* (0) ; 5-Namibie (0) 

 

Poule B

Irlande  Tonga                          59-16

Un rugby celte monstrueux

Samedi soir, à Nantes, les Irlandais n'ont pas fait dans la dentelle pour exécuter leur partition de rugby total face aux (pourtant) coriaces Tongiens.

Quatre essais et le bonus offensif en une période, quand le second acte copiait le premier. Le Tonga n'a récolté que des miettes avec un seul essai, juste avant la pause, par Fifita.

Les marqueurs celtes ont été : Beirne, Doris, Hansen, Sexton, Lowe, doublé de Haki, Heering.

Les favoris de ce mondial ne tremblent pas et envoient un message à leurs futurs adversaires, sud-africains d'abord, pour la première place (vivement samedi prochain !) et sans doute les All-Blacks en quart (on a hâte !).

Afrique du Sud  Roumanie        76-0

Record battu

Les Boks ont littéralement roulé sur les Chênes qui n'ont pas bronché et ont pris encore plus cher que contre les Irlandais, une semaine avant, sans marquer le moindre essai, cette fois-ci.

Douze essais, sans forcer, le bonus offensif en poche en moins de douze minutes, les Sud-Africains ont battu le record du plus gros écart dans cette Coupe du monde.

Les marqueurs : triplés de Reinach et de Mapimpi, doublé de Williams, puis essais de Willemse, Fourie, Le Roux et un de pénalité.

Les Springboks ont répondu aux Irlandais, prêts à en découdre pour la première place, au Stade de France !

Cl : 1-Irlande (10 pts) ; 2-Afrique du Sud (9) ; 3- Écosse* (0) ; 4-Tonga* (0) ; 5-Roumanie (0) 

 

Poule C

Pays de Galles  Portugal     28-8

La triste fable du petit méchant loup

Il était une fois, heu... une deuxième plutôt, un petit méchant loup qu’on appelait « Lobinho » et qui voulait de nouveau porter aux yeux du monde les couleurs de son rugby dans lequel on trouvait une modeste conquête avec un petit peu de leurre dans ses fulgurances.

Mais, de revoir le monde de l’Ovalie, pour la seconde fois en France, suffisait déjà à son bonheur.

En chemin, à Nice, ce samedi, en fin d’après-midi, Lobinho rencontra un grand chaperon rouge aux airs maladroits et inoffensifs sans savoir que, derrière, se cachait un diable d’adversaire.

  Où allez-vous mon petit loup ? demanda le diable rouge, dissimulé sous une tunique jaune et noire et faisant le poireau sur le pré de l’Allianz Riviera.

 Je vais porter aux yeux du monde ce ballon derrière la ligne d’en-but, que mon rugby lui envoie.

 Voilà un bien lointain but pour un petit loup sans expérience, dit le chaperon se délectant déjà d’une proie facile. Je vais y aller par ce chemin-là et toi par celui-ci, ajouta-t-il avec une idée derrière la tête.

Même si la voie empruntée par Lobinho se trouva semée d’embûches, un poteau sur la première pénalité, un plaquage par un dernier défenseur sur une première occasion d’essai, le petit Loup enthousiasmait la faune perchée en tribunes de l’Allianz Riviera, à chacune de ses relances culottées, sans complexe, par ses crochets dévastateurs, toujours d’attaque pour atteindre son but.

De son côté, le faux chaperon rouge se crut arrivé quand Rees-Zammit tira la chevillette d’un exploit personnel, dès la 9ème minute, et que la bobinette du score chut. Seulement le rugby portugais que l’on pensait malade, alité dans son camp, se débattit de toute sa vigueur, relançant contre-attaques fulgurantes, seulement récompensées par un but de pénalité quand le diable rouge eut le dernier mot, juste avant la pause avec un deuxième essai tout en puissance de Lake.

Sans en mener large (14-3), le grand chaperon rouge prit le meilleur de la deuxième partie de la fable dans le camp du petit loup, acculé sur sa ligne.

– Diable ! que vous avez de gros bras ! lâcha Lobinho encaissant un troisième essai après un pilonnage des avants gallois.

 Mais c’est pour mieux embrasser la victoire, mon petit loup, répondit le diable de toute son arrogance.

 Comme vous avez de grosses lacunes en défense, s’amusa Lobinho en s’infiltrant sans être vu dans le côté fermé, derrière une touche, pour inscrire l’essai de l’honneur, par Martins, faisant exulter le public de Nice, acquis à sa cause.

Le diable se tut et s’agaça de tant de sarcasmes, s’essoufflant jusqu’à la dernière minute pour arracher, au bout du conte, l’essai du bonus offensif, sans panache ni gloire, mais le petit loup bel et bien dévoré, laissant un goût amer dans la bouche des observateurs en tribunes et derrière leurs télés.

Mais la fable n’a pas dit son dernier mot, nous avons tous hâte de retouver Lobinho contre la Géorgie, samedi prochain, à Toulouse, avec bon espoir pour le rugby lusitanien d’y réaliser un exploit.

Australie  Fidji                   15-22

L'envol des Fijians

69 ans qu'ils attendaient ça... Battre l'Australie, voisin océanien, une des grandes nations du rugby, intouchable et qui vient, dimanche après-midi, de tomber de son piédestal, devant un public de Geoffroy-Guichard, chaud bouillant en faveur de leurs favoris fidjiens, presque tous issus du TOP 14.

L'ambiance était folle, la Pena Baiona répondait à la Marseillaise, et vice-versa, tandis que les Flying Fijians s'envolaient vers leur exploit. Construit, d'abord, au bout du pied d'un Kuruvoli sur un nuage, dont chaque coup a été reçu cinq sur cinq entre les perches et, surtout, dont l'inspiration a amené le premier essai de Tuisova, juste après la pause, pour mener 19 à 8.

Un exploit retentissant que l'on doit évidemment à l'homme du match, Tuisova, plus pour ses grattages salvateurs que pour son essai heureux, pilier d'une défense intraitable (avec Botia et Radraddra) qui a écoeuré des Wallabies impuissants.

Ces Australiens qui avaient su, pourtant, en première période, profiter d'un égarement des Fidjiens, après un 50-22 vite joué par Nawaqanitawase, pour inscrire le premier essai, avant de tomber dans un désert de jeu et de possession, multipliant les fautes à subir la puissance de leurs adversaires dans les rucks. Il faudra attendre le dernier quart d'heure pour voir Vunivalu, arracher le point de bonus défensif, qui pourrait compter à la fin.

Mais pour cela, il faudra impérativement battre les Gallois, dans une semaine. Les Fidjiens, eux, ont fait le boulot face à leurs deux principaux concurrents de la poule. Il ne leur reste plus qu'à soigner le goal-average face à la Géorgie et le Portugal.

Cl : 1-Pays de Galles (10 pts) ; 2-Fidji (6) ; 3-Australie (6) ; 4-Géorgie* (0) ; 5-Portugal* (0) 

 

Poule D

Samoa  Chili                        43-10

Une entrée réussie

Samedi après-midi, à Bordeaux, pour leur première apparition dans la compétition, les Samoans ont sorti manu militari les Chiliens de leur match après avoir encaissé d’entrée un premier essai par Dittus.

Les Condors se sont mis à planer, à dix mille lieux des fondamentaux, cumulant trop de fautes pour exister. Après un premier essai de l’arrière toulonnais Paia’aua, pour mener 19-10 à la pause, les Manu Samoa ont déroulé en deuxième période, inscrivant trois autres essais, en moins de dix minutes, par Taumanfeine, Lee (le Clermontois) puis Malolo, avant que le talonneur suppléant n’en inscrire laborieusement un dernier, sur le fil, sur un ultime ballon porté.

Comme face aux Japonais, le Petit Poucet chilien, impuissant, a résisté autant qu’il a pu devant la puissance des Samoans qui jouent, pour la plupart, dans les grands championnats, six en France et autant en Premiership et dans le Super Rugby d’hémisphère sud.

Une première victoire samoane bonifiée qui augure de bons espoirs dans la course aux qualifs.

Angleterre  Japon               34-12

Pragmatiques... as usual

Dimanche soir, à Nice, pour clôturer cette deuxième semaine, le XV de la Rose a dû s'employer pour inscrire les quatre essais du bonus offensif face à une équipe nippone très poussive, comme on la connaît en constante régression depuis sa Coupe du monde, en 2019.

À l'image de leur meneur de jeu, Ford, impérial contre les Pumas (lire édition précédente), les Anglais ont enchaîné le pire et le moins pire, avec une seule bonne inspiration au pied de l'ouvreur, sur l'essai de Steward, le troisième, celui qui les libèrera, à un quart d'heure de la fin... quand même !

Car rappelons tout de même que les deux premiers essais du XV de sa Majesté, Charles III, sont survenus suite à un cafouillage japonais, pour celui de Ludlam (24è), puis sur un coup de tête involontaire de Marler qui a envoyé Lawes à dame (56è).

Intéressants mais sans solution, les Cherry Blossoms se sont contentés de quatre pénalités de Matsuda pour exister dans cette rencontre, courant en vain après le bonus défensif, avant de s'éparpiller et condéder, sur le fil, l'essai du bonus offensif à Marchant.

La poule reste très ouverte pour la deuxième place entre les trois poursuivants de l'Angleterre qui, elle, a déjà un pied en quart de finale.

Cl : 1-Angleterre (9 pts) ; 2- Samoa* (5) ; 3-Japon (5) ; 4-Argentine* (0) ; 5-Chili (0) 

(*) en italique, les nations avec un match de moins

Récapitulatif de tous les matches par poule >> 

 

La semaine prochaine…

On se facilite la tâche, cette fois !

Face à la Namibie, le piège est moindre, quoiqu'on aime se faire peur. Et quelle que sera l'équipe qui le composera, le XV de France restera premier de sa poule. Fin de la terreur.

Par contre les Italiens devraient se méfier des petits Poucet, comme la Géorgie.

Deux chocs à ne pas manquer : Afrique du Sud - Irlande et Pays de Galles - Australie !

Les Wallabies n'ont plus d'autre choix que de l'emporter contre les Gallois.

 

Au programme de la 3ème semaine du Mondialdès le mercredi 20 septembre :

    Italie – Uruguay (A), à 17h45                         (Nice, M6)

Puis, jeudi 21 septembre :

    France – Namibie (A), à 21h                         (Marseille, France TV)

Vendredi 22 septembre :

    Argentine – Samoa (D), à 17h45                     (Saint-Étienne, M6)

Samedi 23 septembre :

    Géorgie – Portugal (C), à 14h                         (Toulouse, M6)

    Angleterre – Chili (D), à 17h45                       (Lille, M6)

    Afrique du Sud – Irlande (B), à 21h               (Stade de France, TF1)

Enfin, dimanche 24 septembre :

   Écosse – Tonga (B), à 17h45                            (Nice, France TV)

   Pays de Galles – Australie (C), à 21h               (Lyon, TF1)

 

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DB - COUV finale (Recto)

Une Coupe du monde mort de rire...

(cliquez sur l'image pour en savoir plus)

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