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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°537

Énorme carton au double visage !

MONDIAL... 3è journée                                    France – Namibie    96 – 0

Gros coup dur pour Dupont et les Bleus !

À qui ça fait le plus mal ?

96 points, rien que ça, pour suturer la vilaine plaie face à l’Uruguay, la semaine passée.

Jeudi soir, au stade Vélodrome, les Bleus ont soigné leur jeu, piquant à quatorze reprises la faible défense namibienne, réduite à 14 après un sévère 61-0, pour un festival d’essais, dont un triplé du phénomène Penaud et des doublés, en veux-tu en voilà, de Danty, Ollivon et du prodige sur l’autre aile qui semble avoir effacé définitivement le pauvre Gabin d’une prochaine feuille de match.

Je parle du petit Louis !

Le Bordelais Bielle-Biarrey a été magnifique d’envie, d’enthousiasme et de classe, auteur de gestes incroyables comme le premier essai offert à Danty, sur une course folle, évitant de mettre le pied en touche.

Ce match a été un pur récital d’attaques tranchantes, avec un jeu de passes réglé comme du papier à musique…

Et que la musique a été Bielle !

96-0, le record d’essais, de points et d’écart dans cette coupe du monde, devant un public marseillais venu des quatre coins de la France, dans une ambiance extraordinaire.

Le mieux c’est de vous repasser la musique du match en 3 minutes chrono : ici >>

Alors pourquoi tout le monde semble faire la gueule, ce vendredi matin ?

C’est parce qu’il est une gueule, justement, qui a fait la grimace en recevant un coup de tête violent à la pommette droite par le capitaine namibien, Deysel (qui a pris un rouge), à défaut de pouvoir plaquer le boss tricolore, le Zidane du ballon ovale, le chouchou des Français, le meilleur joueur du monde… Ai-je besoin de vous dire son nom ? (chantait Bruce Springsteen au sujet de son acolyte au saxophone)

Appelons-le Big Man, si vous voulez… Little Big Man, au vu de sa petite taille.

Car le héros du film de cette Coupe du monde, que l’on s’est tous refait des centaines de fois dans nos têtes (Little Big Man soulevant le trophée après avoir éliminé les All-Blacks en finale, dans ma version à moi), est suspecté de manquer, au moins, le quart de finale à cause d’une vilaine fracture au visage.

« Le chirurgien attendra que l’hématome se résorbe pour préciser la nature et la gravité exacte de la blessure, au mieux en fin de semaine », nous dit-on.

Fallait-il le sortir avant ? la bonne question du journaliste qui veut s’attirer la foudre d’un bon buzz à défaut de réfléchir. Et Marchand, fallait-il le faire entrer contre les All-Blacks ? la blessure ne se calcule pas, elle tombe, et souvent le joueur avec. Alors, tous les spécialistes qui aiment à ressortir leurs calculettes dans des scénarios tenant compte d’une réalité passée, continuez à vous gâcher la vie et n’en jouer que des bouts qui vous tiendront en pleine forme, cloué (sauf le bec) dans votre canapé, à huer un Galthié, en mal « Aimé »…

[Comme un certain Jacquet en 98… Souvenez-vous, Zizou, expulsé, manquait le huitième de finale… On en a chié et on a exulté au bout du compte. Oui, je parle de ballon rond.]

Ne faites pas la gueule ! Si les Ritals se réjouissent en silence de ce forfait majeur, il en faudra bien plus que ce qu’ils ont montré face à l’Uruguay pour inquiéter la charnière bordelaise Lucu-Jalibert, assez rodée pour déployer le même jeu au bout de ses ailes, à l’envergure de ses ambitions, avec un Penaud stratosphérique et un petit Louis, ou Baby Bielle, aussi frais et alléchant, sous sa coque rouge Ferrari.

Alors, s’il vous plaît, n’en faisons pas tout un fromage ! 

 

DB - COUV finale (Recto)

 

Une Coupe du monde mort de rire ! 

 

Cliquez sur l'image pour en savoir plus

 

 

 

Les autres matches par poule, en bref…

Poule A

Italie  Uruguay                    38-17

Un bonus peu convaincant

Déjà contre la Namibie, les Italiens avaient été brouillons avant d’accélérer en seconde période pour décrocher le précieux sésame.

Mercredi soir, à Nice, les Uruguayens les ont carrément fait déjouer, après avoir encaissé un essai d’entrée de Pani, profitant d’une double supériorité numérique, à la demi-heure de jeu (après les cartons jaunes contre N. Cannone et Fischetti), pour inscrire deux essais dont un de pénalité et un autre de Freitas, Etcheverry, claquant même un drop juste avant la pause, pour porter le score à 17-7 en faveur des Téros.

Une douche froide qui allait réveiller la Squadra Azzurra, au retour des vestiaires, profitant d’entrée d’une supériorité numérique après que le capitaine sud-américain Vilaseca écopait, à son tour, d’un carton jaune. Un essai refusé d’abord au talonneur Nicotera, suivi d’un autre, valide cette fois, conclu par Lamaro, lançaient la machine infernale des avants transalpins, à l’assaut de l’en-but uruguayen. À 14 contre 15, acculés devant leur ligne, les Téros cédaient une fois de plus, libérant les espaces dans lesquels l’adversaire n’avait plus qu’à s’infiltrer, Ioane inscrivant le troisième essai.

Cinq minutes plus tard, c’’était au tour de L. Cannonne d’enfoncer la défense des Téros aux abois, prise de vitesse, subissant les charges répétées des avants italiens. Le bonus offensif en poche, la Squadra Azzurra signera un cinquième essai, après l’heure de jeu pour gonfler sa victoire… et masquer qu’elle a été encore une fois poussive.

Pas de quoi impressionner les All-Blacks et les Bleus, qui n’auront pas à forcer leurs talents pour en venir à bout.

Cl : 1-France (13 pts) ; 2-Italie* (10) ; 3-Nouvelle-Zélande* (5) ; 4-Uruguay* (0) ; 5-Namibie (0) 

 

Poule B

Afrique du Sud  Irlande      8-13

Un combat de Boks… mais sans le pied !

« À ma gauche, le Springbok, champion du monde en titre, tombeur des All-Blacks sur KO, au mois d’août, invaincu en Coupe du monde depuis sa demi-finale en 2015 !

À ma droite, le Roi de Trèfle, numéro un mondial, champion d’Europe en titre, en Grand Chelem, invaincu depuis seize combats, grand favori au sacre suprême ! »

Samedi soir, au Stade de France, XV Sud-Africain et Irlandais ont livré un véritable match de « full-contact », en catégorie poids-lourds, où tous les coups étaient permis, à défaut d’être réussis.

Car les Springboks n’ont pratiquement jamais atteint leur cible sur leurs coups de pied tentés (1 sur 5), laissant 11 points à l’arrivée, pour une défaite amère mais logique. Car…

« Une boule de cuir autour d’un quinze de Trèfle qui bombarde les plexus, Boks Boks ! l’angle du maxillaire. Une boule de cuir dans la cage d’un ruck qui jamais n’la libère, et c’est le turn-over. »

C’est toujours la même chanson avec les Irlandais, ils vous rentrent dedans, vous acculent dans votre camp, vous concassent dans un maul et ne vous lâchent pas jusqu’à ce que le cuir leur soit rendu ou dégorge en pénalité.

Pourtant les Boks ont frappé les premiers. Et fort ! Poussant les Celtes à la faute, Libbock réussissant son seul coup de pied entre les perches (3-0). S’en est suivie une demi-heure intense à l’avantage des Sud-Africains qui ont roulé sur leurs adversaires, à deux doigts du premier essai par leur capitaine Kolisi, sortant au passage Ringrose, temporairement, pour commotion et obligeant Sexton aux soins, sans quitter le ring et pas prêt de jeter l'éponge.

Les chocs sont âpres et impressionnants… Attention aux maxillaires !

Mais les hommes verts de Farrell allaient leur faire manger l’herbe sous le pied, dans un jeu au sol rodé. Insistant en penaltouche pour chercher l’essai, malgré des lancers perdus, les Irlandais ont fini par trouver la faille, sous l’impulsion de leur stratège, Sexton, bonifiant le travail des avants, Lowe décalant finalement Hansen sur son aile pour l’envoyer à dame (3-7).

Les Springboks allaient démarrer en trombe la seconde période, comme la première, forts de la poussée de leur pack sur plusieurs mêlées, pour trouver Kolbe en bout de ligne sur une parfaite passe sautée de Libbok qui manquera la transformation (8-7).

Dès lors, la machine celte se mettait en action, avec sa petite musique « nougaresque », cognant en défense, renversant la mêlée adverse, et le pied de Sexton, puis celui de son suppléant Crowley, feront le reste.

Pourtant, les coéquipiers de Kolbe ont eu des balles de match, au pied, ou entre les mains, jusqu’à la dernière minute, dans un suspense intenable... en vain.

À les regarder se battre, j’avais mal pour eux… et pour les futurs bleus que les Boks nous infligeront.

Écosse  Tonga                     45-17

Le XV du Chardon se donne le droit de rêver

Dimanche, à Nice, les Écossais ont mené la danse tambour battant et cornemuses sonnantes, emmenés par un Van der Merwe époustouflant, incisif et décisif dans cette partie longtemps disputée face à des Tongiens coriaces.

Quatre essais et le bonus offensif en poche, dès la pause, mais avec un écart moindre, par manque de réussite au pied de Russel. Turner a ouvert la marque d'entrée sur un ballon porté, avant que Havili ne réduise le score sur une pénalité et que Kata ne donne l'avantage aux Tonga sur un essai en contre (7-10). Mais la machine Van der Merwe allait se mettre en action, limpide et tranchante, pour le second essai, avant ue son homologeu sur l'autre aile, Steyn, ne le copie, pour reprendre l'avantag, Darge ajoutant un quatrième essai sur la sirène (24-10).

Le second acte laissera en vie les Ikale Tahi, juste dix minutes, le temps d'un essai en force du pilier bordelais Tameifuna. Ensuite, la pépite Van der Merwe mettra tout le monde d'accord sur une action pleine d'autorité, éliminant trois adversaires avant d'offrir un caviar à son demi de mêlée entrant, Horne. 

Les Aigles océaniens termineront la partie, les ailes coupées, quand Kinghorn puis Graham corseront l'addition avec sept essais à l'arrivée.

Les Écossais se donnent encore le droit de rêver avant d'affronter la Roumanie puis l'Irlande, pour un véritable huitième de finale qui nécessitera sans doute un exploit historique, avec bonus offensif. Ce sera au Stade de France, le 7 octobre... j'y serai.

Cl : 1-Irlande (14 pts) ; 2-Afrique du Sud (10) ; 3- Écosse* (5) ; 4-Tonga* (0) ; 5-Roumanie* (0) 

 

Poule C

Géorgie  Portugal                18-18

Quel nul !

Quel nul, ce match ! Il aurait pu mieux finir entre Lélos et Lobos, surtout quand on a vu les envolées des Loups portugais en seconde période, après avoir été dominés des pieds et de la tête en première.

Les Géorgiens étaient les plus forts sur le papier et cela s’est vu, d’entrée, sur le pré du Stadium de Toulouse. Premiers mouvements des Lélos et premier essai de l’ailier Tabutsadze, sur une accélération de l’inoxydable Niniashvili, l’arrière lyonnais, qui aurait dû être l’homme du match.

Mais les Portugais ont tenu bon en défense malgré une domination adverse criante, aux charges incessantes, et n’ont encaissé que deux pénalités, transformées par Abzhandadze, forts d’une discipline de fer, acquise dans la semaine par l’ancien patron des arbitres, Alain Rolland.

Et puis, il y a eu le déclic du missile Storti, arme secrète portugaise, venue du Stade Français, prêtée à Béziers, et ressortie ici en remplacement du pauvre Pinto victime d’un carton rouge sévère contre les Gallois. Mais quel mal pour quel bien !

Une fusée aux crochets dévastateurs, tchik-tchak, et la défense géorgienne était dans le vent pour le premier essai libérateur des petits Loups, métamorphosés juste avant la pause (13-5) et qui allaient revenir des vestiaires en une meute morte de faim.

Quelle seconde période des Lobos ! Mais quel gâchis !

Des attaques étincelantes, comme face aux Gallois, des courses folles et des occasions de marquer hallucinantes qui échouent devant la ligne d’en-but, offrant l’occasion à Marques, pourtant pas adroit dans l’exercice (3 sur 6), de scorer au pied, par deux fois, pour recoller au score (13-11).

Jusqu’à l’envoi d’un deuxième missile Storti, juste avant l’heure de jeu, la fusée laissant les Lélos sur place, dans une course elliptique improbable. Les Portugais prenaient l’avantage pour la première fois, Marques passant même la transformation (13-18).

Vingt minutes à tenir, à deux doigts de Porto d’enfoncer le clou, mais les munitions étaient encore gâchées devant l’en-but sur des scories. De quoi rebooster les Lélos qui revenaient plus forts, en fin de partie, et trouvaient, à la dernière minute, la faille, par Zamtaradze, tout en puissance derrière un ballon porté. Heureusement, la transformation de Matkava échouait. 18 partout !

Guedes, l’arrière portugais, aura néanmoins la pénalité de la gagne sous le pied, après la sirène. Mais rien n’y fera, au pays du football, les pieds des rugbymen semblent décidément tous carrés.

Mais quel match et quel exploit des Lobos, pour leur deuxième Coupe du monde. Comme lors du match de qualification face aux USA (16-16), ils ressortent gagnants de ce match nul. Reste à soigner le goal-average pour ne pas finir derrière la Géorgie.

Mais ça, c’est une autre histoire, avec la réception de l’Australie, dimanche prochain… à Saint-Étienne, comme à domicile. J’y serai.

Pays de Galles  Australie      40-6

Wallala... les buses d'Australie !

Pauvres Wallabies ! C'est ce qu'on appelle toucher le fond ou passer par les quarantièmes rugissants pour sombrer à pic après avoir été soufflés, balayés par des rafales de jeu gallois, au large des côtes du terrain, depuis la ligne des quarante mètres jusque dans leur en-but.

Dimanche soir, à Lyon, les Australiens n'ont pas touché une bille, dépassés, humiliés, j'avais pitié pour eux.

Eddy Jones peut rentrer chez lui et remettre les clés du jeu, vide, éparpillé, sans inspiration, à quelqu'un de plus compétent, avant la prochaine Coupe du monde en Australie.

Car, c'est terminé pour les Wallabies, même avec cinq points face au Portugal, dans leur dernier match, dimanche prochain, les Fidjis ne manqueront pas d'en inscrire le double en deux rencontres (Géorgie et Portugal). Une non qualification en quarts historique, comme les Anglais en 2015.

Concernant le match, les Gallois ont brillé, sous l'impulsion, l'adresse et l'inspiration de leur meneur suppléant, Anscombe, entré prémaaturément suite à la blesure de Biggar.

Après un quart d'heure de jeu, ne menant que 7-6, les hommes de Gatland ont étouffé leur adversaire, incapable d'aligner deux passes, de lancer son jeu derrière une bonne conquête et de concrétiser ses nombreux temps forts, préférant chercher l'essai plutôt qu'une pénalité facile. Tout le contraire d'Anscombe qui allait enquiller tous les points à sa portée pour mener 16-6 à la pause.

Et puis le second acte fut un récital de l'ouvreur gallois, continuant d'enfoncer des Australiens, à la dérive, avec ce qu'li restait de leur jeu, sur un radeau du néant, ls jambes de leurs trois-quarts en feu de détresse. 23 points au pied pour Anscombe et ce génial petit par-dessus pour Tompkins qui mettait rapidement les siens à l'abri d'un improbable retour australien, dès le début du second acte (26-6).

Morgan ajoutera un troisième essai de dernière minute, derrière les deux pénalités et un drop de l'homme du match pour couler définitivement l'embarcation de fortune des Wallabies.

Le Pays de Galles, même sans le point de bonus, est la première nation qualifiée pour les quarts de finale.

Cl : 1-Pays de Galles (14 pts) ; 2-Fidji* (6) ; 2-Australie (6) ; 4-Géorgie* (2) ; 4-Portugal* (2) 

 

Poule D

Argentine  Samoa              19-10

Merci Boffelli !

Quelle bouillie de rugby, ce vendredi en fin d’après-midi, à Saint-Étienne, sous une pluie drue et un froid à aller chasser le Puma en Patagonie.

C’est ce qu’ont essayé les Manu Samoa devant tant de maladresses des Argentins, pourtant dominateurs, après avoir inscrit un premier essai d’entrée par Boffelli, profitant d’une supériorité numérique, suite au carton jaune contre l’arrière samoan Paia’aua, dès la première minute. Ça commençait bien.

La patte du Puma palliera le manque d’efficacité des siens, pour enquiller quatre pénalités quand son homologue au but, Leali’ifano, en manquera trois sur quatre, laissant les Samoans loin derrière à l’heure de jeu (16-3).

Pourtant, à dix minutes du terme, l’espoir semblait renaître chez les coéquipiers de Leali dont les envolées semblaient lui chanter :

« Allez, déconne pas Manu, ça nous fait de la peine, un coup d’pied d’perdu, c’est dix actions qui reviennent »

Et sur une longue et courageuse séquence dans les 22 Ciel-et-blanc, le talonneur suppléant, Malolo, enfonçait enfin la défense argentine pour le premier essai samoan qui relançait le match, le bonus défensif en poche.

Mais la maladresse changeait de camp et les Pumas profitaient de l’indiscipline des Manu pour anéantir leurs espoirs et leur retirer, sur le fil, le point de bonus sur un coup de pied assassin de Sanchez.

Une première victoire des Sud-Américains qui n’augure rien de rassurant avant d’affronter les Japonais. Les Anglais sont tranquilles dans cette poule très moyenne mais homogène.

Angleterre  Chili                 71-0

Sans concession

Les Chiliens auront tenu 20 minutes, à peine plus que les Namibiens.

Et les Anglais, sous la baguette d'un Farrell de retour à l'ouverture, ont déroulé, comme les Français jeudi ou les Sud-Adricains contre la Roumanie. Ainsi est la dure loi de la Coupe du monde de rugby quand deux équipes avec autant de niveaux d'écart s'affrontent, comme deux masses d'air, une très chaude et une très froide, dans le ciel du rugby moderne. 

Mais elles ont le mérite d'être là, et d'essayer d'apprendre tout en faisant profil bas, attendant des adversaires plus accessibles, pour un exploit, comme les Portugais (voir plus haut). C'est dur, mais des équipes comme les USA, le Canada, la Roumanie avaient su hausser leur niveau, avant de retomber ces dernières années. Tout est question de moyens et de culture dans les fédérations de chaque pays. Fin du débat.

Le XV de la Rose s'est régalé, peaufinant ses automatismes avec un Smith à l'arrière, puis un Farrel au centre, lors de l'entrée de Ford, en 10, de quoi rêver se métamorphoser et surprendre le reste du monde en phase finale.

Les 11 essais : quintuplé d'Arundel (exploit du futur Racingman), doublés de Dan et Smith, Rodd et Wills.

Cl : 1-Angleterre (14 pts) ; 2- Samoa* (5) ; 2-Japon* (5) ; 4-Argentine* (4) ; 5-Chili (0) 

(*) en italique, les nations avec un match de moins

Récapitulatif de tous les matches par poule >> 

 

La semaine prochaine…

Les Bleus sont au repos…

Panser les plaies, physiques et morales, après le choc de la blessure de Dupont, bien préparer cette dernière confrontation face à nos voisins que l'on connaît bien et aux forces limitées, quoiqu'on veuille encore se faire peur. Il faudra être propres et les jouer comme la Namibie, même si sera largement plus compliqué, mais pas si difficile.

Mais pour l'heure, cette quatrième semaine concernera d'autres nations qui auront beaucoup à prouver et à se battre pour se faire une place au soleil des quarts de  finale.

À ne pas manquer, les matchs en couleur, notamment le All-Blacks - Italie, pour confirmer mes dires.

 

Au programme de la 4ème semaine du Mondialdès le mercredi 27 septembre :

    Uruguay – Namibie (A), à 17h45            (Lyon, M6)

Puis, jeudi 28 septembre :

    Japon – Samoa (D), à 21h                     (Toulouse, M6)

Vendredi 29 septembre :

    Nouvelle-Zélande – Italie (A), à 21h     (Lyon, TF1)

Samedi 30 septembre :

    Argentine – Chili (D), à 15h                   (Nantes, M6)

    Fidji – Géorgie (C), à 17h45                   (Bordeaux, M6)

    Écosse – Roumanie (B), à 21h               (Lille, M6)

Enfin, dimanche 1er octobre :

   Australie – Portugal (C), à 17h45            (Saint-Étienne, France TV)

   Afrique du Sud – Tonga (B), à 21h         (Marseille, TF1)

 

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