Les brèves d'Ovalie - Edition n°538
Ciel noir au-dessus des Azzurri !
MONDIAL... journée off (pour les Bleus) Nouvelle-Zélande – Italie 96 – 17
Un typhon fon fonce
sur les petites marionnettes
Vendredi soir, dans l’antre du Parc Lyonnais, le typhon néo-zélandais, que l’on pensait en baisse d’activité, depuis son passage sous l’anticyclone de notre XV de France, a quintuplé d’intensité pour déferler sur le XV Azzurro, provoquant des débordements, des passes éclairs, des glissements de terrain qui ont causé l’abord instantané des 22 italiens.
On compte, ce matin, 96 points, 14 essais et une Squadra Azzurra détruite.
On les avait pourtant prévenus, ces Ritals, qu’il ne fallait pas se risquer à s’exposer à un tel typhon. Déjà, en 2019, ce 10 octobre où leur confrontation avait été annulée pour cause du typhon Hagibi, provoquant un 0-0 sur tapis vert, en moindre mal, les éliminant sans dégâts du Mondial au Japon.
Seulement, il y avait encore comme un goût amer dans la bouche des médias qui parlaient d’injustice, quand il ne s’agissait là que de sécurité pour ménager la vie d’un rugby bien trop vulnérable. Ah ! Ils la voulaient cette confrontation après quatre ans d’attente !
Alors ils l’ont eue, cette soufflante, un typhon, noir et foudroyant !
À peine cinq minutes après le coup d’envoi, la maison azzurra était submergée, les pieds dans l’eau, tandis que celui de Bauden Barrett exécutait une rafale de passe millimétrée pour son ailier Will Jordan qui n’avait plus qu’à aplatir en coin.
Puis, dans un laps de temps de cinq petites minutes, une bourrasque de maul, conduite par le demi de mêlée Aaron Smith, enfonçait une défense aux abois pour le second essai, aussitôt suivie par un tourbillon de passes éclairs conclu par la foudre Telea sur son aile, Ardie Savéa signant l’essai du bonus offensif après avoir ruisselé sans résistance jusque dans l’en-but.
Le public adulte exultait, les gosses révisaient leur table de 7.
7 fois un, 7… 7 fois deux, 14… 7 fois six, 42… après un triplé d’Aaron Smith, sur tous les bons coups… d’un vent très violent.
Une première période catastrophique pour les hommes de Kieran Crowley, piteusement à l’abri derrière les trois seuls points d’Allan, dénichés à la dixième minute.
Une première période, comme un passage en force des éléments par un 49-3 autoritaire qui ne laissait place à aucun échange, aucune concession, aucune contestation.
Bien sûr, il ne faut pas prendre ces Italiens que pour des « Pinocchi » désarticulés. À écouter certains médias, les All-Blacks pouvaient craindre le pire… Et ne parlons même pas des Bleus, la semaine prochaine. Je ne fanfaronne pas, j’explique le rugby transalpin…
Au point mort depuis quatre ans, plus proche de Pompéï que de la grande Rome.
Ai-je besoin de décrire l’épilogue de la catastrophe naturelle qui s’annonçait et dont personne ne voulait voir l’ampleur ?
Sept nouveaux essais dans une seconde période où Capuozzo puis Ioane ont eu leur mot à dire, d’entrée pour le premier, tout à la fin pour le second. Hourra !
Comme pour les Bleus, face à la Namibie, le mieux est encore de voir les 16 essais dans un film de trois minutes ici >>
Finalement, le typhon Hagibi avait du bon, il y a quatre ans, nourrissant de l’amertume en place, aujourd’hui, des pleurs sur une terrible perte.
Je le disais, au tout début de ce Mondial, le favori est bien néo-zélandais, et les Irlandais devraient bien plus s’en inquiéter que les Bleus des Sud-Africains. Parce que... qu’on se le dise, ou plutôt... que je vous le répète :
sur le papier, les deux meilleures équipes du monde, sont dans la Poule A.
Sur le terrain, bien sûr, c'est une autre histoire…
Une Coupe du monde mort de rire !
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Les autres matches par poule, en bref…
Poule A
Uruguay – Namibie 36-26
Pas un mais trois cartons !
Les Welwitschias, au jeu bien trop direct et rugueux, ont encore été plombés par des cartons, mercredi soir à Lyon, alors qu’ils semblaient tenir le match (12-23), à la 45ème minute, avec deux essais partout et une meilleure réussite au pied pour Swanepoel.
Un premier carton jaune pour le pilier Coetzee, pour avoir écroulé à plusieurs reprises les mêlées, et l’ailier Amaya profitait une première fois de la supériorité numérique des Téros pour recoller au score (19-23).
Arata, sur un coup de billard heureux, récupérait le cuir, cinq minutes plus tard, pour l’essai du bonus, qui allait mettre un coup sur la tête des Namibiens, déboussolés.
Deux nouveaux cartons jaunes successifs pour plaquages illicites, à l’heure de jeu, contre Uanivi puis Sethie, en attente de la décision du bunker, dont le second virera au rouge quelques minutes plus tard.
Et Basso s’envolait sur l’aile, sur un service au pied millimétré de Berchesi, l’ouvreur suppléant au jeu débridé. Un cinquième essai qui scellait le sort de la rencontre et une première victoire des Téros en Coupe du monde, quand la Namibie n’en comptait toujours aucune en 26 rencontres.
Que cela semblait cruel au vu d’une première période à leurs mains, deux essais d’entrée (Mouton et Greyling) pour mener 14-0, avant que les Uruguayens ne réagissent enfin, forts de leur conquête, en mêlée fermée surtout, Amaya et Kessler concluant des ballons portés derrière la ligne.
Ces matchs entre nations d’un plus faible mais égal niveau n’en sont pas moins intéressants à voir jouer, comme le débridé Géorgie-Portugal (18-18), mais surtout offrent à leurs fédérations une vitrine aux yeux du monde pour susciter des vocations dans leur pays. Malheureusement, la fédé namibienne semble se contenter de sa petite avance sur d’autres nations comme le Kenya, dans un désert d’actions pour promouvoir le rugby en Afrique. Pendant ce temps-là, les pays sud-américains progressent à vitesse grand V, avec déjà trois représentants.
Bravo et belle continuation rugbystique à l’Uruguay !
Cl : 1-France (13 pts) ; 2-Nouvelle-Zélande (10) ; 2-Italie (10) ; 4-Uruguay (5) ; 5-Namibie* (0)
Poule B
Écosse – Roumanie 84-0
XV glands sur un chardon ardent
Que pouvaient-ils bien faire ces pauvres Roumains face à un XV du Chardon déchaîné ?
Comme on pouvait s'y attendre, samedi soir, à Lille, il n'y a pas eu de match, comme face aux Irlandais ou aux Sud-Africains, le Chêne a été une troisième fois abattu par des bûcherons calédoniens qui manient le ballon ovale comme une hache, assénant des coups saillants, toutes les sept minutes.
En métronomes, les joueurs écossais et leur buteur, Healy, ont débité les essais* et les transformations, rappelant une nouvelle fois la table de multiplication de 7 aux enfants du cours élémentaire, en pleine rentrée scolaire.
12 fois 7 ? Moins facile que les essais* récités dans l'en-but, malgré la bravoure de ces Roumains, impuissants car trop faibles, et leurs quelques rares occasions pour sauver l'honneur, comme cette dernière action jusqu'au-boutiste qui restera vaine.
Mais pour les Écossais, ce goal-average n'était pas à négliger car il pourrait compter à la fin, en cas de victoire historique contre l'Irlande, samedi prochain, et une égalité à trois nations. Ils ont le droit de rêver.
(*) Un quadruplé de Graham et des essais de Watson, Price, Fagerson, Harris, Smith, Healy, Mathews et Darge.
Afrique du Sud – Tonga 49-18
Tout en puissance
Pour le dernier match du week-end, à Marseille, les champions du monde ont fait parler leur puissance pour écraser les vélléïtés adverses, pendant au moins 38 minutes, le temps pour eux d'inscrire trois essais (Reinach, Moodie et Fourie), quand les Tongiens réduisaient la marque juste avant la pause par le piler bordelais Tameifuna (21-8)
Le second acte ressemblera au premier avec beaucoup de courage du côté des Océaniens pour inscrire deux nouveaux essais (Inisi et Pellegrini) quand les Springboks en ajoutaient logiquement quatre autres (Kriel, Le Roux, Van Staden et Smith).
À noter que le retour de Pollard à l'ourveture a autant reboosté l'équipe sud-africaine que l'ancien titulaire Libbok quand il est entré. Quasi certains d'être qualifiés (je n'ai pas trouvé de scénario tordu pour l'inverse), les champions du monde sont prêts à affronter les Bleus, après une semaine de repos. À moins que l'Écosse ne crée la surprise, samedi prochain.
Cl : 1-Afrique du Sud * (15 pts) ; 2-Irlande (14) ; 3- Écosse (10) ; 4-Tonga (0) ; 4-Roumanie (0)
Poule C
Fidji – Géorgie 17-12
Le sérieux des Lélos et le rugby olé olé fidjien !
Samedi, en fin d’après-midi, à Bordeaux, les Flying Fijians ont balbutié leur rugby, à des années-lumière de leur performance face à l’Australie. À se demander si c’était la même équipe qui affrontait des Lélos, bien plus entreprenants, dans une première période à sens unique.
3 pénalités, une de Matkava puis deux de Niniashvili, l’ailier buteur lyonnais dans une forme majuscule, pour mener seulement 9-0, à la pause, faute d’efficacité et d’adresse.
Beaucoup trop de scories et de fautes, de part et d’autre, les Fidjiens multipliant des attaques et des passes aveugles, dans un hourra rugby qui ne consistait qu’à rendre le ballon à l’adversaire.
Une purge ce match !
Il faudra attendre la deuxième période et, paradoxalement, le carton jaune d’entrée contre Radradra, pour que les hommes de Simone Raiwalui trouvent enfin la faille par le centre funambule Waisea. Un quart d’heure plus tard seulement, Lomani redonnait l’avantage aux siens quand Habosi, dans la foulée, inscrivait le second essai, après plusieurs percussions des avants, notamment Bothia, très actif.
Courant après le score, les Lélos multipliaient les actions, passant une pénalité par Matkava avant d'en jouer une dernière, sur le fil, qui ne donnera malheureusement rien.
Heureusement pour ces Flying Fijians qui étaient à deux doigts de se brûler les ailes, dans un mach complètement bâclé, pas digne de leurs fabuleuses précédentes prestations.
Contre le Portugal, la semaine prochaine, dans ce qui sera le dernier match de ce premier tour, il s’agira pour eux de ne pas se rater cette fois s’ils veulent monter dans le troisième quart de leur histoire, après 1987 et 2007.
Australie – Portugal 34-14
Qui craint le p'tit méchant Loup ?
"C'est p't'être vous, c'est pas nous !" clamait la chanson. On dirait bien qu'c'est l'Kangourou... tra la la lala, na !"
Dimanche après-midi, à Saint-Étienne, dans un chaudron rouge lusitanien à taches orangées, les Lobos ont ravi les 41000 spectateurs, en tribunes (où j'étais) comme ceux devant leur télé, avec un jeu aérien virevoltant, faisant des loopings de passes, aussi renversants que vains.
Car, malgré des Wallabies moribonds, jouant comme des cochons, l'envol du rugby portugais, depuis le début de cette Coupe du monde, a dû encore se confronter à ses pires ennemis : de trop nombreuses fautes de main, des choix parfois hasardeux, débouchant sur bien des impasses, et la malchance.
Sinon, c'était enthousiasmant à voir, comme un ballet de patates chaudes exécuté par des pantomimes des "Belem globetrotters" (imaginez ! faites un effort).
Après avoir encaissé trois points d'entrée, par Donaldson, les inoffensifs petits loups ont enchaîné les relances de premières mains, derrière une touche et une mêlée conquérantes, faisant déjouer des Australiens médusés, jusqu'à ce premier essai fantastique, du véritable jeu à 7, conclu par le centre Bettencourt.
Menant 7-3, contre toute attente, les Lobos ont joué de malchance en première période, encaissant un carton jaune contre ce même Bettencourt pour un plaquage haut (mais non intentionnel). La sentence sera implacable : trois essais des kangourous, en moins de dix minutes, signés Arnold, Porecki et Bell (24-7). Et quand une nouvelle danse de ballons chauds aboutissait à un second essai, sur l'aile de Marta qui envoayit Martins à dame, là encore, un pied en touche annihilait les espoirs portugais.
Mais de la malchance à l'injustice il n'y eut qu'un pas que l'arbitre géorgien (tiens ! La Géorgie ne joue t-elle pas dans la poule ?) n'a pas hésité à franchir. Après avoir encaissé un quatrième essai d'entrée, sans rien avoir à y redire, les Portugais n'ont pas baissé les bras pour autant, bien au contraire... tout comme les Australiens dont un bras est venu plaquer à la gorge Marques, sans que l'arbitre (et surtout madame Neville à la vidéo) n'aient rien demandé à revoir, pour sortir enfin le carton. Ce dernier viendra bien plus tard, sur un coup de coude assassin du Wallaby Kerevi dans la tête du capitaine portugais, Appleton, mais restera jaune.
Le pire était encore à venir, quand la petite peste.à la vidéo s'entêtait à vouloir refuser l'essai à Tadjer, le talonneur portugais passant enfin la ligne après tant d'efforts et malgré les fautes répétée des Wallabies. L'essai de pénalité était un minimum, mais il ne sera même pas accordé. Et voilà nos Lobos repartis en meute en quête de récompense, malgré leurs trop nombreuses scories qui polluaient leur attaques fabuleuses, pour un essai en force et plein de caractère derrière une énième mêlée victorieuse.
Les Australiens marqueront une fois de plus, logiquement, mais resteront marqués par leur fébrilité et la peur qui les aura fait encore trembler de très très longues minutes. Le comble pour les hommes d'Eddy Jones, deuxièmes de poule, mais sans aucun match à jouer, c'est qu'ils dépendent désormais d'un exploit des Portugais face aux Fidji, pour espérer se qualifier.
Alors, dimanche prochain, qui va craindre le p'tit méchant loup ? Peut-être les Fidjiens, mais pas nous !
Cl : 1-Pays de Galles (14 pts) ; 2-Australie* (11) ; 3-Fidji (10) ;4-Géorgie (3) ; 5-Portugal (2)
Poule D
Japon – Samoa 28-22
Comme une fleur… ou presque !
Jeudi soir, à Toulouse, les Brave Blossoms ont su disposer de Manu Samoa bien trop indisciplinés et sans autre inspiration que de foncer tout droit pour démolir le mur nippon plutôt que de trouver des espaces pour le contourner.
Toutefois, si la tâche a semblé évidente, durant une heure, pour les Japonais, menant 22-8 après avoir marqué trois fois, par Labuschagne (13è), Leitch (32è) puis Himeno (49è), tandis que S. Lam avait réduit l’écart juste avant la pause, cela s’est nettement compliqué en fin de match, malgré une supériorité numérique (B. Lam, écopant d’un rouge à la 49è), à deux doigts d’un incroyable retournement de situation.
En effet, alors que les Brave Blossoms s’entêtaient à s’en remettre au pied fiable de Matsuda pour assurer leur victoire, au lieu d’aller chercher un dernier essai pour le point de bonus offensif, les Manu Samoa, eux, poursuivaient leur travail de sape, en jeu direct et pick and go, pour arracher ce tapis de fleurs qu’ils avaient eux-mêmes posé, par leur indiscipline, trouvant enfin l’arrière toulonnais Paia’aua, le facteur X de cette équipe sans inspiration, qui aplatissait le deuxième essai samoan.
Soudain fébriles, les hommes de Jamie Joseph restaient aculés dans leurs 22, ne pouvant retenir Leali’ifano dans sa lancée, plongeant dans l’en-but, après une nouvelle grosse séquence de ses avants.
La dernière minute sera aussi intense que vaine pour des Samoans revenus de loin et qui repartent avec un petit point de bonus défensif aussi mérité qu’inutile.
La deuxième place du groupe se jouera désormais, dimanche prochain, entre l’Argentine et le Japon, dans un véritable huitième de finale. Malheur au perdant !
Argentine – Chili 59-5
Des Pumas à l’appétit féroce
À Nantes, samedi après-midi, les Argentins n’ont fait qu’une bouchée d’un Chili sans consistance.
45-0, à dix minutes de la fin, après six essais, sans partage, avant que Dussaillant ne sauve l’honneur pour les Condores.
Huit essais à l’arrivée signés : Sanchez, doublé de Gonzalez, Creevy, Bogado, Isgro, Ruiz et Carreras.
Comme contre l’Angleterre, le petit Poucet de cette coupe du monde n’a pas résisté à l’appétit vorace des Pumas, en mal de points pour retrouver la deuxième place qualificative de la poule, son destin désormais en mains.
Ça en est fini pour le Chili qui termine à la dernière place sans le moindre point.
Cl : 1-Angleterre (14 pts) ; 2-Argentine (9) ; 2-Japon (9) ; 4- Samoa (6) ; 5-Chili* (0)
(*) en italique, les nations qui ont déjà joué leurs 4 matches de poule.
Récapitulatif de tous les matches par poule >>
La semaine prochaine…
Qui a son billet pour monter dans le quart ?
Si on connaît déjà trois qualifiés, le Pays de Galles , l'Afrique du Sud et l’Angleterre, la Nouvelle-Zélande et les Fidji devraient logiquement les rejoindre en quarts de finale... certainement avec un peu plus de mal pour ces derniers.
Pour les autres nations, nous aurons droit à trois véritables huitièmes de finale :
- entre la France et l’Italie, dans la poule A
- entre l’Irlande et l’Écosse, dans la poule B
- entre l’Argentine et le Japon, dans la poule D
(avec un plus ou moins net avantage pour le premier cité, à chaque fois)
La logique voudrait donc que nous ayons les quarts de finale suivants :
- France (1er A) – Afrique du Sud (2ème B)
- Angleterre (1er D) – Fidji (2ème C)
- Pays de Galles (1er C) – Argentine (2ème D)
- Irlande (1er B) – Nouvelle-Zélande (2ème A)
Mais le jeu et le sport n’ont que faire de la logique… alors à vos stades ou écrans !
Au programme de la 5ème semaine du Mondial, dès le jeudi 5 octobre :
Nouvelle-Zélande – Uruguay (A), à 21h (Lyon, TF1)
Puis, vendredi 6 octobre :
France – Italie (A), à 21h (Lyon, TF1)
Samedi 7 octobre :
Pays de Galles – Géorgie (C), à 15h (Nantes, France TV)
Angleterre – Samoa (D), à 17h45 (Lille, France TV)
Irlande – Écosse (B), à 21h (Stade de France, TF1)
Enfin, dimanche 8 octobre :
Japon – Argentine (D), à 13h (Nantes, M6)
Tonga – Roumanie (B), à 17h45 (Lille, M6)
Fidji – Portugal (C), à 21h (Toulouse, M6)
(en couleurs les matches à ne pas manquer)